Passer Noël dans le sable n'est pas aussi dépaysant qu'on le dit. Comme ce n'est pas mon premier Noël à l'étranger, ni mon premier Noël sans neige, je ne ressens pas de nostalgie particulière de ne pas voir de tempête de neige ou de température de -40.
En marchant sur la plage le 24 décembre, j'ai vu un bonhomme de sable érigé par quelque jeune de l'hôtel Brisas voisin, clin d'oeil de plus à l'absence de neige.
Le bonhomme m'a donné l'idée de dessiner quelques feuilles de gui sur le bord de la Mer des Caraïbes pour faire une photo de Joyeux Noël que je prévoyais mettre en ligne au café internet de Trinidad, mais les choses ayant tournées autrement en terme d'accès internet, j'ai abandonné l'idée.
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Il y a une colonie d'oiseaux - qui ressemblent à de petits cormorans - qui se tiennent généralement perchés sur les vestiges de ce qui ressemble à un ancien pont dressé près de l'hôtel. Ils sont là depuis mon arrivée et tout laisse croire qu'il y seront encore longtemps après mon départ.
Il s'agit probablement d'une sorte de canard, en fait, mais je n'y connais rien aux oiseaux, alors difficile à dire. Je sais qu'ils sont de bons nageurs et d'excellents pêcheurs, pour avoir été témoin de leur agilité en mer. J'en ai vu un attraper un beau gros poisson bien reluisant au soleil pour déjeuner, alors que je prenais une marche vers l'est sur la plage.
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Quelques jours plus tard, je refais le trajet de bus de Ancon à Santa Clara pour prendre mon vol de retour. La route est aussi fascinante qu'à l'aller, avec son mélange de cavalier en solo, de vélos, de vieilles voitures américaines, de charrettes tirée ici par des chevaux, là par un âne ou encore, passé Sancti Spiritus, par deux boeufs.
En quittant Trinidad, une dame prenant un cocotaxi avec un matelas de lit double m'a fait beaucoup sourire.
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À mon retour, je suis passé acheter de la nourriture pour chats chez mon fournisseur habituel. Le propriétaire de la boutique avait un beau bronzage qui ne semblait pas correspondre à la météo de Montréal des dernières semaines, selon mes informations. Il avait passé deux semaines de vacances avec ses filles en République Dominicaine (donc l'île voisine d'où j'étais). Il m'a confié avoir beaucoup aimé ses vacances, mais qu'après deux semaines, il avait hâte de revenir, il s'ennuyait de l'hiver, et des possibilités de faire du ski et de la raquette.
Comme quoi il faut de tout pour faire un monde car moi, j'aurais passé l'hiver à Trinidad sans m'ennuyer le moins du monde de l'hiver québécois.
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Mon retour dans le froid intense de cet hiver québécois m'a d'ailleurs simplement confirmé que j'avais fait un bon choix en planifiant dès début janvier mon prochain départ.
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C'était l'Esprit Vagabond, en vacances.
En marchant sur la plage le 24 décembre, j'ai vu un bonhomme de sable érigé par quelque jeune de l'hôtel Brisas voisin, clin d'oeil de plus à l'absence de neige.
Le bonhomme m'a donné l'idée de dessiner quelques feuilles de gui sur le bord de la Mer des Caraïbes pour faire une photo de Joyeux Noël que je prévoyais mettre en ligne au café internet de Trinidad, mais les choses ayant tournées autrement en terme d'accès internet, j'ai abandonné l'idée.
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Il y a une colonie d'oiseaux - qui ressemblent à de petits cormorans - qui se tiennent généralement perchés sur les vestiges de ce qui ressemble à un ancien pont dressé près de l'hôtel. Ils sont là depuis mon arrivée et tout laisse croire qu'il y seront encore longtemps après mon départ.
Il s'agit probablement d'une sorte de canard, en fait, mais je n'y connais rien aux oiseaux, alors difficile à dire. Je sais qu'ils sont de bons nageurs et d'excellents pêcheurs, pour avoir été témoin de leur agilité en mer. J'en ai vu un attraper un beau gros poisson bien reluisant au soleil pour déjeuner, alors que je prenais une marche vers l'est sur la plage.
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Quelques jours plus tard, je refais le trajet de bus de Ancon à Santa Clara pour prendre mon vol de retour. La route est aussi fascinante qu'à l'aller, avec son mélange de cavalier en solo, de vélos, de vieilles voitures américaines, de charrettes tirée ici par des chevaux, là par un âne ou encore, passé Sancti Spiritus, par deux boeufs.
En quittant Trinidad, une dame prenant un cocotaxi avec un matelas de lit double m'a fait beaucoup sourire.
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À mon retour, je suis passé acheter de la nourriture pour chats chez mon fournisseur habituel. Le propriétaire de la boutique avait un beau bronzage qui ne semblait pas correspondre à la météo de Montréal des dernières semaines, selon mes informations. Il avait passé deux semaines de vacances avec ses filles en République Dominicaine (donc l'île voisine d'où j'étais). Il m'a confié avoir beaucoup aimé ses vacances, mais qu'après deux semaines, il avait hâte de revenir, il s'ennuyait de l'hiver, et des possibilités de faire du ski et de la raquette.
Comme quoi il faut de tout pour faire un monde car moi, j'aurais passé l'hiver à Trinidad sans m'ennuyer le moins du monde de l'hiver québécois.
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Mon retour dans le froid intense de cet hiver québécois m'a d'ailleurs simplement confirmé que j'avais fait un bon choix en planifiant dès début janvier mon prochain départ.
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C'était l'Esprit Vagabond, en vacances.
Il s'agit effectivement d'un cormoran, Hugues, et non d'un canard... (lesquels ont tous le bec plat).
RépondreSupprimerMerci Daniel, que serait ce blogue sans toi? ;-)
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