Je n’ai pas l’habitude d’être en vacances quand je voyage. Généralement, je travaille toujours un peu, ou je tente de publier des articles sur mon blogue. J’écris des essais, je prends des notes et des photos, je visite beaucoup. Je parcours du territoire, me déplace souvent, je m’implique dans des projets de coopération, ou documente des dossiers d’actualité locale. Cette fois-ci, j’explore ce que la plupart des gens font en voyage; prendre des vacances.
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J’ai donc décidé de prendre quelques notes dans mon journal de voyage, inspirées de ce que je verrai et vivrai pendant ces vacances, bien que celles-ci seront essentiellement concentrées sur la lecture et cet art presque perdu de ne rien faire que l’écrivain Dany Laferrière a un peu remis à l’ordre du jour. Je ne vais tout de même pas me mettre à contredire un homme qui a la trempe de faire son entrée à l’académie française. J’ai plutôt mis son dernier livre dans mes bagages. Laferrière, haïtien d’origine, est donc né non loin de la destination de mes vacances, Trinidad de Cuba. Il me semble tout indiqué de lire en babouche sur la plage ce qu’il a écrit en pyjama.
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Si vous prenez des vacances, soyez d’abord attentif à votre destination. Ne faites pas comme ces deux jeunes femmes asiatiques dans le même avion que moi, et qui ne comprenaient ni le français, ni l’anglais, ni l’espagnol. En arrivant à Varadero après quatre heures trente de vol, elles ont remarqué que plusieurs passagers demeuraient dans l’avion, ce qu’elles ont donc décidé de faire également. Après un premier décompte des passagers effectué par les agents de bord, puis un recomptage, puis une troisième tentative, effectuée dans le chaos créé par les agents faisant le ménage de la cabine, les gens faisant la file pour les toilettes et les passagers profitant de l’escale pour se dégourdir les jambes ou dénicher un truc dans leur bagages, on nous a tous demandé de nous asseoir pour faire un ultime décompte des passagers à bord. Devant l’évidence – il y avait encore trop de passagers dans l’appareil – les agents ont décidé de vérifier toutes les cartes d’embarquement.
Malgré le désordre qui régnait alors dans l’avion, Suze avait repéré ces deux jeunes femmes qui n’avaient pas bougé de leur siège. Après leur avoir demandé si elles allaient à Varadero – et devant ce qui ressemblait à une confirmation de celles-ci – Suze a indiqué aux agents que leur passagers excédentaires étaient probablement les deux jeunes femmes. Après la confusion créé par cet imbroglio à l’escale, notre avion a repris les airs pour survoler la campagne cubaine, jusqu’à l’aéroport de Santa Clara.
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J’ai donc décidé de prendre quelques notes dans mon journal de voyage, inspirées de ce que je verrai et vivrai pendant ces vacances, bien que celles-ci seront essentiellement concentrées sur la lecture et cet art presque perdu de ne rien faire que l’écrivain Dany Laferrière a un peu remis à l’ordre du jour. Je ne vais tout de même pas me mettre à contredire un homme qui a la trempe de faire son entrée à l’académie française. J’ai plutôt mis son dernier livre dans mes bagages. Laferrière, haïtien d’origine, est donc né non loin de la destination de mes vacances, Trinidad de Cuba. Il me semble tout indiqué de lire en babouche sur la plage ce qu’il a écrit en pyjama.
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Si vous prenez des vacances, soyez d’abord attentif à votre destination. Ne faites pas comme ces deux jeunes femmes asiatiques dans le même avion que moi, et qui ne comprenaient ni le français, ni l’anglais, ni l’espagnol. En arrivant à Varadero après quatre heures trente de vol, elles ont remarqué que plusieurs passagers demeuraient dans l’avion, ce qu’elles ont donc décidé de faire également. Après un premier décompte des passagers effectué par les agents de bord, puis un recomptage, puis une troisième tentative, effectuée dans le chaos créé par les agents faisant le ménage de la cabine, les gens faisant la file pour les toilettes et les passagers profitant de l’escale pour se dégourdir les jambes ou dénicher un truc dans leur bagages, on nous a tous demandé de nous asseoir pour faire un ultime décompte des passagers à bord. Devant l’évidence – il y avait encore trop de passagers dans l’appareil – les agents ont décidé de vérifier toutes les cartes d’embarquement.
Malgré le désordre qui régnait alors dans l’avion, Suze avait repéré ces deux jeunes femmes qui n’avaient pas bougé de leur siège. Après leur avoir demandé si elles allaient à Varadero – et devant ce qui ressemblait à une confirmation de celles-ci – Suze a indiqué aux agents que leur passagers excédentaires étaient probablement les deux jeunes femmes. Après la confusion créé par cet imbroglio à l’escale, notre avion a repris les airs pour survoler la campagne cubaine, jusqu’à l’aéroport de Santa Clara.
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