J'ai déjà mentionné que Jerez de la Frontera était une ville plutôt ordinaire, si on la compare à plusieurs villes beaucoup plus spectaculaires ou charmantes d'Andalousie.
Par contre, à part les vignobles qui l'ont rendue célèbre, Jerez abrite aussi les vestiges d'un château de l'époque maure de la ville; l'Alcazar Almohade.
La forteresse érigé par les maures pour des raisons de défense - le nom de la ville nous rappelle sa situation stratégique sur la frontière entre les royaumes catholiques et maures - a été en grande partie conservée et forme un ensemble spectaculaire dès l'arrivée.
Les portes sont munies de tympans typiques de la culture arabe, et les lignes douces et les courbes esthétiquement très belles de l'architecture almohade respirent le calme et la tranquillité.
À l'entrée de l'Alcazar, on retrouve le patio de armas, qui sépare la mosquée du palais et des jardins.
Tout autour, on peut apercevoir une série de tours de coin, chacune avec sa forme et sa fonction particulière - en plus de celle de poste d'observation bien sûr. Attenant à la mosquée, un petit patio d'oranger est encore dans son état d'origine.
La palais (édifice rosé en face du patio de armas) a été acheté et restauré par un particulier au début du 20e siècle, alors que l'endroit tombait en ruine.
L'Alcazar comporte aussi une rareté aussi fascinante que bien conservée: des bains arabes (Hammam), avec leurs salles froides et chaudes, et leur ingénieux système de refroidissement et chauffage de l'eau. Sur cette photo, Suze tente de pratiquer son arabe en lisant un panneau indicateur écrit en arabe - une base linguistique qu'elle tire d'un cours à l'université.
Une vue d'ensemble - captée d'une tour de coin - de certaines des installations de l'Alcazar; puits de récupération d'eau de pluie avec système de circulation d'eau, égouts, etc. Au fond, à gauche, la tour octogonale.
Suze dans la tour octogonale - lieu étonnamment frais pour une journée aussi chaude (plus de 40 degrés à l'ombre) - profitant de la petite fontaine et de l'acoustique particulier de l'endroit, en faisant une salle inspirant une certaine sérénité.
Vue de la tour octogonale et d'une partie des fortifications qui représentaient à l'époque de leur construction, les limites de la ville de Xerez (nom almohade de Jerez).
Les jardins sont également le lieu de prédilection pour y ériger plusieurs fontaines, dont celle, au centre, en étoile à huit pointes, et dont les petits jets remplissent l'endroit du léger et agréable chant de l'eau qui s'écoule. Sous le soleil cuisant de l'Andalousie, un instant à l'ombre dans ces jardins avec cette sereine musique valait déjà plus que n'importe quel air climatisé; un moment qui fait réaliser combien l'endroit était pensé et conçu avec autant de soin que d'intelligence.
Enfin, la mosquée de l'Alcazar - une des seule mosquée conservée dans son état d'origine de tout Al Andalus - est peut-être le meilleur endroit pour oublier les rues autrement achalandées de la grande ville de Jerez.
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Par contre, à part les vignobles qui l'ont rendue célèbre, Jerez abrite aussi les vestiges d'un château de l'époque maure de la ville; l'Alcazar Almohade.
La forteresse érigé par les maures pour des raisons de défense - le nom de la ville nous rappelle sa situation stratégique sur la frontière entre les royaumes catholiques et maures - a été en grande partie conservée et forme un ensemble spectaculaire dès l'arrivée.
Les portes sont munies de tympans typiques de la culture arabe, et les lignes douces et les courbes esthétiquement très belles de l'architecture almohade respirent le calme et la tranquillité.
À l'entrée de l'Alcazar, on retrouve le patio de armas, qui sépare la mosquée du palais et des jardins.
Tout autour, on peut apercevoir une série de tours de coin, chacune avec sa forme et sa fonction particulière - en plus de celle de poste d'observation bien sûr. Attenant à la mosquée, un petit patio d'oranger est encore dans son état d'origine.
La palais (édifice rosé en face du patio de armas) a été acheté et restauré par un particulier au début du 20e siècle, alors que l'endroit tombait en ruine.
L'Alcazar comporte aussi une rareté aussi fascinante que bien conservée: des bains arabes (Hammam), avec leurs salles froides et chaudes, et leur ingénieux système de refroidissement et chauffage de l'eau. Sur cette photo, Suze tente de pratiquer son arabe en lisant un panneau indicateur écrit en arabe - une base linguistique qu'elle tire d'un cours à l'université.
Une vue d'ensemble - captée d'une tour de coin - de certaines des installations de l'Alcazar; puits de récupération d'eau de pluie avec système de circulation d'eau, égouts, etc. Au fond, à gauche, la tour octogonale.
Suze dans la tour octogonale - lieu étonnamment frais pour une journée aussi chaude (plus de 40 degrés à l'ombre) - profitant de la petite fontaine et de l'acoustique particulier de l'endroit, en faisant une salle inspirant une certaine sérénité.
Vue de la tour octogonale et d'une partie des fortifications qui représentaient à l'époque de leur construction, les limites de la ville de Xerez (nom almohade de Jerez).
Les jardins sont également le lieu de prédilection pour y ériger plusieurs fontaines, dont celle, au centre, en étoile à huit pointes, et dont les petits jets remplissent l'endroit du léger et agréable chant de l'eau qui s'écoule. Sous le soleil cuisant de l'Andalousie, un instant à l'ombre dans ces jardins avec cette sereine musique valait déjà plus que n'importe quel air climatisé; un moment qui fait réaliser combien l'endroit était pensé et conçu avec autant de soin que d'intelligence.
Enfin, la mosquée de l'Alcazar - une des seule mosquée conservée dans son état d'origine de tout Al Andalus - est peut-être le meilleur endroit pour oublier les rues autrement achalandées de la grande ville de Jerez.
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