Le site archéologique le plus intéressant de Carmo, c'est la nécropolis romaine.
Pour ma part, des ruines romaines, j'en ai vu un peu partout dans les pays d'Europe (et même du Maghreb) que j'ai visité, mais je n'avais auparavant jamais eu l'opportunité de visiter un ancien cimetière romain, une nécropole, qui date du premier siècle av.J.C. au premier siècle de notre ère.
En un mot: impressionnant... la voici en plusieurs photos.
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Au milieu de d'un site très étendu, agrémenté de quelques cyprès, d'aloès, d'oliviers et de cactus, un mausolée circulaire dans lequel le visiteur est autorisé à descendre.
À l'intérieur, une petite salle contenant des niches pour y déposer les urnes après la crémation.
Plus loin, la tombe dite de l'éléphant, à cause d'une sculpture décorative que l'on y a découverte lors des excavations. On peut aussi y voir les niches pour les urnes.
L'éléphant qui a donné son nom à une des tombes de la nécropolis de Carmo (maintenant exposé dans un petit musée attenant au site archéologique).
Vue d'ensemble de la tombe de l'éléphant. Plusieurs tombes comportaient des pièces pour la crémation, le cérémonial, la décoration et les niches.
Le site comporte une douzaine d'aires, dont certaines ne présentent qu'un important tombeau alors que d'autres en couvrent une dizaine, selon l'importance des vestiges découverts. Lors de ma visite, une section du site archéologique était fermée à la visite, puisqu'on y effectuait des travaux de conservation.
Le terrain tout autour du site est des plus arides, sous le cuisant soleil d'Andalousie, comme l'aurait dt Obélix: Ils sont fous ces romains (de s'être installés là!).
Un des couloirs du tombeau le plus spectaculaire de Carmo.
L'intérieur du tombeau dit de Posturnio; on peut y voir quelques vestiges de dessins (y compris un peu de couleur rouge); puisque par-dessus les briques, les romains posaient du plâtre qu'ils décoraient ensuite de dessins et peintures.
La pièce de résistance - et la raison principale de mon retour à Carmo - le tombeau de Servilia, le plus important tombeau de la nécropolis. Vu l'importance de l'endroit, l'ampleur de la tombe et de ses décorations (on y a retrouvé diverses sculptures, dont une grandeur nature de la Servilia en question), il est évident que la personne devait occuper un rang particulièrement élevé dans la société de Carmo à l'époque de son décès.
A l'intérieur du mausolée de Servilia, on peut encore voir non seulement la base de certaines colonnes, mais aussi des morceaux quasi entiers des colonnes d'un mur portant. Que la dame honorée ici porte le même nom que la mère de Brutus et maîtresse de César est une simple coïncidence, mais ajoute une touche d'intérêt à l'endroit, on dirait.
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Voilà donc pour la visite de ce cimetière datant de plus de 2000 ans. Un retour sur mes pas qui en a valu la peine.
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Pour ma part, des ruines romaines, j'en ai vu un peu partout dans les pays d'Europe (et même du Maghreb) que j'ai visité, mais je n'avais auparavant jamais eu l'opportunité de visiter un ancien cimetière romain, une nécropole, qui date du premier siècle av.J.C. au premier siècle de notre ère.
En un mot: impressionnant... la voici en plusieurs photos.
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Au milieu de d'un site très étendu, agrémenté de quelques cyprès, d'aloès, d'oliviers et de cactus, un mausolée circulaire dans lequel le visiteur est autorisé à descendre.
À l'intérieur, une petite salle contenant des niches pour y déposer les urnes après la crémation.
Plus loin, la tombe dite de l'éléphant, à cause d'une sculpture décorative que l'on y a découverte lors des excavations. On peut aussi y voir les niches pour les urnes.
L'éléphant qui a donné son nom à une des tombes de la nécropolis de Carmo (maintenant exposé dans un petit musée attenant au site archéologique).
Vue d'ensemble de la tombe de l'éléphant. Plusieurs tombes comportaient des pièces pour la crémation, le cérémonial, la décoration et les niches.
Le site comporte une douzaine d'aires, dont certaines ne présentent qu'un important tombeau alors que d'autres en couvrent une dizaine, selon l'importance des vestiges découverts. Lors de ma visite, une section du site archéologique était fermée à la visite, puisqu'on y effectuait des travaux de conservation.
Le terrain tout autour du site est des plus arides, sous le cuisant soleil d'Andalousie, comme l'aurait dt Obélix: Ils sont fous ces romains (de s'être installés là!).
Un des couloirs du tombeau le plus spectaculaire de Carmo.
L'intérieur du tombeau dit de Posturnio; on peut y voir quelques vestiges de dessins (y compris un peu de couleur rouge); puisque par-dessus les briques, les romains posaient du plâtre qu'ils décoraient ensuite de dessins et peintures.
La pièce de résistance - et la raison principale de mon retour à Carmo - le tombeau de Servilia, le plus important tombeau de la nécropolis. Vu l'importance de l'endroit, l'ampleur de la tombe et de ses décorations (on y a retrouvé diverses sculptures, dont une grandeur nature de la Servilia en question), il est évident que la personne devait occuper un rang particulièrement élevé dans la société de Carmo à l'époque de son décès.
A l'intérieur du mausolée de Servilia, on peut encore voir non seulement la base de certaines colonnes, mais aussi des morceaux quasi entiers des colonnes d'un mur portant. Que la dame honorée ici porte le même nom que la mère de Brutus et maîtresse de César est une simple coïncidence, mais ajoute une touche d'intérêt à l'endroit, on dirait.
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Voilà donc pour la visite de ce cimetière datant de plus de 2000 ans. Un retour sur mes pas qui en a valu la peine.
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