Les remparts de Dubrovnik, comme toutes les murailles des villes fortifiés, sont un attrait majeur de la ville. Mais à Dubrovnik, contrairement à plusieurs villes fortifiées, les remparts sont encore à peu près intacts, et on peu les parcourir - c'est-à-dire faire une sorte de randonnée de 2 km sur les murs, en faisant le tour de la ville - avec en prime des vues imprenables sur la cité et sur les environs. Les photos sont rien de moins que spectaculaires, et j'ai tenté d'en sélectionner une certaine variété.
La grande fontaine d'Onofrio, qui amène encore aujourd'hui de l'eau potable à la ville, a été érigée là en 1444.
La ville n'est pas seulement fortifiée, elle possède aussi un réseau de châteaux forts à l'extérieur des fortifications elles-mêmes; ici, on voit une partie des remparts, puis, sur la presqu'île voisine, le château de Lovrijenac.
Une vue générale d'une partie de la ville, vue des murailles qui bordent la mer Adriatique.
Les murailles ne sont pas toutes du même niveau; à quelques endroits, on doit gravir plusieurs marches pour atteindre le prochain niveau. Au bord de la mer, par exemple, nous sommes généralement plus élevé que du côté où la presqu'ile qui constitue le centre historique rejoint le continent. On a donc parfois des vues en plongée sur les murailles elle-mêmes, comme ici, avec le fort Bokar au centre.
En bas à droite, le dôme et une partie de la façade de l'église St-Blaise. À droite, le clocher de la tour d'horloge et au centre (juste à droite de la tour d'horloge), le dôme et une partie de la cathédrale de Dubrovnik.
Mon amie Szuze pose en surplomb du toit du monastère dominicain.
Szuze et les toits de tuiles oranges en terre cuite typiques de tout le centre historique de Dubrovnik.
Le clocher de l'église St-Sauveur se trouve tout près de la porte principale de la ville (Pile). Au bord de la mer, on peut voir à nouveau le fort Lovrijenac.
Aujourd'hui, ce paysage urbain est à couper le souffle. On ne se douterait pas qu'il y a quelques décennies à peine, il en était tout autrement. Dubrovnik est tellement croate que personne n'avait cru que les Serbes tenteraient de l'incorporer à leur fédération lors de la guerre d'indépendance de la Croatie. Pourtant, les serbes ont débuté le siège de Dubrovnik et les bombardements de la ville en octobre 1991 et ne s'arrêtèrent que lorsque les renforts croates arrivèrent en mai 1992. Les habitants de Dubrovnik se sont réfugiés dans la cité fortifiée et dans les forteresses sises autour de la ville. Ironiquement, les Serbes n'avaient pas eu l'idée du siècle en attaquant une ville fortifiée; la forteresse médiévale a tenu le coup et la croates ont conservés leur ville.
Le bastion le plus au sud des fortifications offre une très belle vue sur la mer et sur l'ile de Lokrum, la plus rapprochée des iles de l'Adriatique près de Dubrovnik.
Szuze pose ici sur une sorte de plateau à l'écart qui permet de voir une partie du vieux port ainsi que les jolies maisons qui bordent la rue Kneza Damjana Jude de l'autre côté de la baie.
Église St-Blaise et cathédrale dominent une fois encore les toits de tuiles, avec Lokrum en arrière-plan.
L'Esprit Vagabond à Dubrovnik. J'y aurai d'excellents souvenirs. Et ces souvenirs sont d'autant plus précieux que je réalise la chance que j'ai d'avoir visité cette ville, à ce moment-ci de son histoire, et qu'elle ait été remise en état après la guerre. Je réalise la chaleur de l'accueil de Miranda et Srdjan. Et cette réalisation a été d'autant plus forte que quelques jours plus tard, à Split, je rencontrais un croate qui s'est battu lors du siège de Dubrovnik et qu'il en conserve non seulement des cicatrices visibles à la tête, mais que lui, ses souvenirs de Dubrovnik, c'est la guerre et les tirs de snipers serbes, et non une agréable marche sur les remparts de la ville.
Clocher de l'église St-Sauveur, avec le dôme de la cathédrale au loin à gauche. Vous aurez peut-être noté un changement d'éclairage important sur ces photos... C'est que les 2 km de murailles qui entourent Dubrovnik prennent quelques heures à parcourir, et que pour l'amateur de photo comme moi, le timing et l'éclairage étaient parfois moyens pour prendre les meilleurs clichés. Encouragé par l'optimisme de mes compagnons de voyage, j'ai donc fait le tour des fortifications deux fois de suite, avec un éclairage différent la seconde fois.
Une vue de la petite baie entre Lovrijenac et les murailles de Dubrovnik, avec une partie de celles-ci, de la Porte Pile au Bastion sud, avec le fort Bokar au centre-gauche, en bas de la photo.
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La grande fontaine d'Onofrio, qui amène encore aujourd'hui de l'eau potable à la ville, a été érigée là en 1444.
La ville n'est pas seulement fortifiée, elle possède aussi un réseau de châteaux forts à l'extérieur des fortifications elles-mêmes; ici, on voit une partie des remparts, puis, sur la presqu'île voisine, le château de Lovrijenac.
Une vue générale d'une partie de la ville, vue des murailles qui bordent la mer Adriatique.
Les murailles ne sont pas toutes du même niveau; à quelques endroits, on doit gravir plusieurs marches pour atteindre le prochain niveau. Au bord de la mer, par exemple, nous sommes généralement plus élevé que du côté où la presqu'ile qui constitue le centre historique rejoint le continent. On a donc parfois des vues en plongée sur les murailles elle-mêmes, comme ici, avec le fort Bokar au centre.
En bas à droite, le dôme et une partie de la façade de l'église St-Blaise. À droite, le clocher de la tour d'horloge et au centre (juste à droite de la tour d'horloge), le dôme et une partie de la cathédrale de Dubrovnik.
Mon amie Szuze pose en surplomb du toit du monastère dominicain.
Szuze et les toits de tuiles oranges en terre cuite typiques de tout le centre historique de Dubrovnik.
Le clocher de l'église St-Sauveur se trouve tout près de la porte principale de la ville (Pile). Au bord de la mer, on peut voir à nouveau le fort Lovrijenac.
Aujourd'hui, ce paysage urbain est à couper le souffle. On ne se douterait pas qu'il y a quelques décennies à peine, il en était tout autrement. Dubrovnik est tellement croate que personne n'avait cru que les Serbes tenteraient de l'incorporer à leur fédération lors de la guerre d'indépendance de la Croatie. Pourtant, les serbes ont débuté le siège de Dubrovnik et les bombardements de la ville en octobre 1991 et ne s'arrêtèrent que lorsque les renforts croates arrivèrent en mai 1992. Les habitants de Dubrovnik se sont réfugiés dans la cité fortifiée et dans les forteresses sises autour de la ville. Ironiquement, les Serbes n'avaient pas eu l'idée du siècle en attaquant une ville fortifiée; la forteresse médiévale a tenu le coup et la croates ont conservés leur ville.
Le bastion le plus au sud des fortifications offre une très belle vue sur la mer et sur l'ile de Lokrum, la plus rapprochée des iles de l'Adriatique près de Dubrovnik.
Szuze pose ici sur une sorte de plateau à l'écart qui permet de voir une partie du vieux port ainsi que les jolies maisons qui bordent la rue Kneza Damjana Jude de l'autre côté de la baie.
Église St-Blaise et cathédrale dominent une fois encore les toits de tuiles, avec Lokrum en arrière-plan.
L'Esprit Vagabond à Dubrovnik. J'y aurai d'excellents souvenirs. Et ces souvenirs sont d'autant plus précieux que je réalise la chance que j'ai d'avoir visité cette ville, à ce moment-ci de son histoire, et qu'elle ait été remise en état après la guerre. Je réalise la chaleur de l'accueil de Miranda et Srdjan. Et cette réalisation a été d'autant plus forte que quelques jours plus tard, à Split, je rencontrais un croate qui s'est battu lors du siège de Dubrovnik et qu'il en conserve non seulement des cicatrices visibles à la tête, mais que lui, ses souvenirs de Dubrovnik, c'est la guerre et les tirs de snipers serbes, et non une agréable marche sur les remparts de la ville.
Clocher de l'église St-Sauveur, avec le dôme de la cathédrale au loin à gauche. Vous aurez peut-être noté un changement d'éclairage important sur ces photos... C'est que les 2 km de murailles qui entourent Dubrovnik prennent quelques heures à parcourir, et que pour l'amateur de photo comme moi, le timing et l'éclairage étaient parfois moyens pour prendre les meilleurs clichés. Encouragé par l'optimisme de mes compagnons de voyage, j'ai donc fait le tour des fortifications deux fois de suite, avec un éclairage différent la seconde fois.
Une vue de la petite baie entre Lovrijenac et les murailles de Dubrovnik, avec une partie de celles-ci, de la Porte Pile au Bastion sud, avec le fort Bokar au centre-gauche, en bas de la photo.
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C'est échoeurrant j'aimerais être là...
RépondreSupprimerTu pourras au moins dire que deux de tes enfants ont fait le tour des murailles de Dubrovnik! Hélène est même passée ici avant moi!
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