samedi 28 décembre 2024

Mexico - une aventure de l'Esprit Vagabond (issu d'une vieille tradition)

Quelque part dans les années 90, je publiais parfois, à compte dauteur, une nouvelle inédite avant le temps des fêtes, dont je faisais tirer 26 exemplaires, numéro- tés de A à Z que joffrais en cadeau à divers amis.

Jai ainsi distribué quelques nouvelles dans ce format au fil des ans, sorte de tradition personnelle avec laquelle jai renouée en décembre 2021 en publiant en cadeau un conte de réalisme magique (Une nuit de solitude).

Comme Mexico — Une aventure de lEsprit Vagabond était en quelque sorte un complément à mon journal de voyage des dernières semaines, doublée dune petite histoire de SF, sa publication sinsère donc naturellement dans cette « collection ».

L'histoire est publiée à compte d'auteur, et est donc disponible en PDF gratuitement sur simple demande à l'auteur.

Je ne parle généralement pas de ces petites publications personnelles ici, mais cette histoire étant intimement liée à mon récent séjour à Mexico, je trouvais logique d'en faire mention sur le journal de voyage.


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lundi 16 décembre 2024

Salmigondis del Carmen - jour 61

Le temps file, les fins de séjours sont toujours difficiles à documenter sur le blogue, puisque je fais encore quelques activités, prends des photos et des notes, mais je dois me préparer à la fin du séjour. Et quand la dernière journée arrive, il y a les bagages, le check out tôt, le trajet vers l'aéroport, etc. et donc, je me retrouve toujours trop tard pour relater ce que je vis ces derniers jours de voyage.

Le phénomène n'est pas nouveau et il y a toujours une sorte de trou vers la fin - sauf pour les séjours d'il y a longtemps  (2007-2014) où il était facile au retour de revenir publier quelques billets de fin de voyage à posteriori. 

Mes récents séjours relevant du nomadisme numérique, je me retrouve avec moins de temps libres au retour.


C'est pourquoi des passages de quelques jours à Rome (2022) ou Lisbonne (2024) ont quasiment passés inaperçus dans mes récents voyages...


Cette fois-ci, j'ai la tâche un peu plus facile; les derniers jours ont été plus tranquille côté activités, et comme ce n'était pas mon premier séjour dans ce coin du Quintana Roo, j'ai abordé mes visites du coin lors de mes séjours précédents. 


Voici néanmoins un dernier billet, une salade de photos de Playa del Carmen 2024.



L'ayuntamiento de Playa se visite! La cour intérieure en fait. Avec une belle fontaine (tortues en céramique au fond) et une immense murale sur l'histoire de la région sur le mur principal, c'est une splendide cour.


Cette photo est une sorte de triptyque intitulé «Les 2 baigneuses». Il ne fait pas toujours un soleil de plomb sur la Riviera.


Détail de la murale de l'ayuntamiento - on y voit un beau toucan et les ruines mayas de Tulum.


La plus ancienne église coloniale de Playa del Carmen. Anecdote amusante: lors de mon passage, deux nonnes vendaient des trucs aux touristes dans un kiosque à côté de l'église.


J'avais déjà publié plusieurs billets sur les murales de Playa, probablement une des choses les plus intéressante à voir dans les rues de la ville. J'ai donc profité du présent séjour pour en capter quelques-unes de plus. Celle-ci est jolie, avec son oiseau et son jaguar.


Détail d'une murale près du coin 5a avenida et CTM. La Catrina au chat noir. 


Autre portion de la même murale, à thématique Dia de muertos.


Amusant mélange ici; monument à la culture Maya avec ses décorations de Noël.


Mes compagnes et moi avons découvert, à quelques km de marche vers le sud, un bout de plage "secret" (il faut passer par la mer à marée basse ou y accéder par un sentier un peu hors-piste mais court). Rendu là, ça faisait au moins un km qu'il n'y avait plus personne à part 2-3 promeneurs comme nous.


Cette "tête" Maya est sur la 38e avenida, de l'autre côté de la carretera federale, un coin assez désert à part de grandes rues menant à un centre commercial très moderne. Clairement pas un artefact original de l'époque maya, mais suffisamment déglingue pour avoir l'air d'une ruine malgré tout. Je n'ai aucune idée pourquoi on avait placé cette oeuvre d'art à cet endroit, originalement. Il n'y a rien de part et d'autres expliquant l'idée dernière ce choix d'emplacement.


Autres ruines mayas excavée directement sur la plage! :-) J'avoue avoir trouvé l'idée originale.


Sophie a procédé à une petite séance photo avec ce drôle d'oiseau, qui gardait ses pattes enfouies dans le sable et s'enfonçait de quelques mm à chaque passage d'une vague sur le sable. Il est resté là à se faire photographier tant qu'une vague plus importante ne vienne lui chatouiller la bedaine. Il s'est alors déplacé de quelques pieds.

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Voilà donc pour ce séjour-ci à Playa... et au Mexique...

Au-revoir, Mexico, on va revenir.


L'Esprit vagabond, journal de voyage, jour 61.

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Petite excursion à Puerto Morelos et l'ombre de la fin du séjour

Un petit billet sur l'agréable journée que nous sommes allé passé du côté de la petite ville portuaire de Puerto Morelos avec ma soeur Sophie il y a trois jours.

Je tente de rattraper mon retard sur ce journal, avant que n'arrive la fin du séjour...

Puerto Morelos est situé un peu au nord de Playa del Carmen, et peut s'atteindre facilement en empruntant un collectivo (pour 30 pesos). La ville est divisée en deux sections; un quartier qui s'Est développé le long de la carretera federale (l'autoroute entre Cancun et Tulum) et un autre plus ancien, qui s'est développé en bord de mer. 


Dans ce coin-là, l'autoroute est surélevée, et quand on traverse en-dessous, il y a cette murale d'accueil.


Le port de Puerto Morelos comporte encore un quai et quelques navires de pêche, et la petite ville a conservé une ambiance très relax/caraïbe, aux antipodes du style "Party" de Cancun non loin. Une tour penchée accueille le visiteur qui débarque sur la plage le long du quai municipal.


La plage est longue et on peut donc y marcher pendant plusieurs km, jusqu'au secteur touristico-resort de Caracol, juste au sud de Cancun. Sur la photo ci-dessus, intitulée "Contrastes", on peut voir deux types de gens qu'on rencontre sur la plage :-). En arrière-plan, au fond, c'est justement la zone touristique de Caracol.


Sinon, la plage était plutôt tranquille. Ça m'étonne toujours à quel point les clients des resorts ne sortent pas de leur secteur; la plupart sont complètement paquetés sur un petit bout de plage, et 20 mètres plus loin, il n'y a plus un chat sur la plage. Le résultat est vraiment étonnant: pourquoi endurer d'être serré comme des sardines sur une plage publique devant un hôtel quand c'est entièrement libre juste à côté?


Comme j'avais vu à Cancun il y a quelques années, et comme j'en ai vu à Playa cette année et l'an dernier, il existe ce que j'appelle des resort fantômes le long de la Riviera Maya. Ici, je ne crois pas que ce soit le cas, mais cette construction (qui avait un certain charme) est tout de même abandonnée, en plein front de mer. Quelques km plus loin, j'allais voir un resort entier complètement abandonné et en demi-ruines.


Une des boutiques en ville arborait une magnifique Catrina sur sa façade.


Retour vers Playa, en collectivo, avec mes deux compagnes de voyage.

C'était drôle de voyager à nouveau avec Sophie, qui ne m'avait pas croisé en voyage depuis le Pérou et la Bolivie en 2007... quasi une autre vie. Heureusement, nous étions au diapason du genre de journée qu'on voulait faire, du rythme de notre séjour actuel, et de notre capacité à marcher plusieurs kilomètres par jour.

Sophie rentrait au pays avant nous... en principe, car son vol d'hier PM a été retardé à 23h, puis carrément annulé et reporté à ce soir 20h30. Elle embarque dans l'avion au moment où j'écris ceci, après avoir passé 36h imprévues à Cancun après que l'avion dans lequel elle devait embarquer eut des problèmes de moteurs, puis de train d'atterrissage, le clouant au sol. 

En espérant qu'elle fasse bon vol. De notre côté, on doit justement faire notre enregistrement d'avance ce soir... la fin du séjour est arrivée.

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dimanche 15 décembre 2024

Un aperçu de la faune du Quintana Roo - et une petite pyramide maya

Billet un peu express - les fins de voyages représentent toujours un défi logistique pour trouver le temps de publier des billets de blogue malgré mes photos et notes accumulées.

Voici donc en vrac quelques animaux aperçus dans leur habitat naturel autour de Playa del Carmen lors de 2-3 randonnées effectuées dans les derniers jours avec Suze et ma soeur Sophie.


Oiseau au plumage bleu et à tête noire aperçu au nord de la ville de Playa del Carmen.


Même famille d'oiseaux - ils sont gros comme des geais bleus - mais avec un oeil plus distinctif et un bec d'un beau jaune éclatant.


Un coati se prélasse sur une branche d'arbre, le long d'un chemin de terre à quelques km au nord de Playa del Carmen. On aime beaucoup son petit pied, dont on voit la plante parfaitement sur la photo!


Je n'ai pas arrêté de blaguer sur la présence de crocodiles dans les marais lors de nos randonnées, sans en voir un, bien entendu... euh... bien entendu? Quelle ne fut pas ma surprise, cet après-midi, quand j'ai vu bouger cet individu, que j'ai d'abord pris pour un très gros iguane... Un crocodile, à 20 pieds de moi, en pleine liberté... (malheureusement, on ne voit pas sa tête sur cette photo, mais on distingue bien l'animal et ses pattes arrières...).


Le crocodile s'étant déplacé légèrement, j'ai capté une autre photo, où on le distingue plus clairement. Il était sur le bord d'un petit étang non loin de la Playa 72, plage très très achalandée du nord de Playa. Je me suis informé à la blague à un gardien («Il s'en va à la plage»?), qui m'a indiqué que non, qu'il vivait dans le marais non loin de là et n'allais jamais sur la plage... si les baigneurs et touristes savaient à quel point le croco est proche d'eux!


En ville, mais à 2 rues de la mer, on a rencontré un héron blanc, dont j'ai pu m'approche considérablement pour prendre ce gros plan.


Les iguanes et lézards sont légion dans la région mais font toujours de bons sujets de photos, je trouve.


Cet oiseau jaune avec une crête rayée est venu nous réveiller de son champs mélodieux chaque matin depuis notre arrivée.


Autre lézard, aperçu sur un mur de ciment, près d'un resort au nord de la ville.


Celui-là a des couleurs flamboyantes, jaune sur les ailes et la tête orange, un très beau spécimen, que l'on a croisé à plusieurs reprises, surtout au nord de la ville.


Le long de la mer, à quelques km au sud de Playa - et à 1 km au nord de Puerto Morelos - nous avons pu admirer à quelques reprises les pélicans qui pêchaient. Montée de quelques mètres, surveillance de la mer, puis plongeon pour attraper un poisson, que l'on déguste en flottant sur la mer, puis on redécolle. 


J'ai capté cette photo d'une sorte de petit héron bleu dans le même marais où se trouvait le crocodile une petite demi-heure auparavant.


Au nord de Playa, si on emprunte un chemin de terre peu fréquenté, on abouti dans une sorte de jungle (à part le chemin) et on y croise des singes (singes araignées?). Comme nous avions des bananes, celui-ci s'est régalé de notre passage (oui, il est venu chercher cette banane dans les mains de Sophie après moult tergiversations).


Je ne m'y connais pas beaucoup en primates, mais ça ressemble à une sorte de singe-araignée. Svelte, longues jambes et longs bras, longue queue... 


Les singes rencontrés (4 au total) semblent apprécier une sorte de fève qui pousse dans les arbres dans la foret des environs. Ils mangent le pois à l'intérieur et rejètent la cosse par terre, où il passe parfois un coati pour ramasser les restes.


Dernier individu mais non le moindre, même s'il s'agit d'un type discret et à l'allure inoffensive; un agouti, rencontré juste au sud de la ville, alors que nous empruntions un chemin d'accès vers la plage, il est sorti d'un buisson, nous a vu, s'est engouffré dans un autre buisson et a poursuivi sa petite vie d'agouti. J'en avais croisé quelques uns l'an dernier, lors de ma visite des ruines mayas de Xaman-Ha et je les avais alors pris pour des sortes de petits capybaras. 

D'ailleurs, parlant de ce secteur de Playa, j'ai découvert une petite pyramide, plus loin que le site de Xaman-Ha (mais qui en faisait évidemment partie à l'époque Maya), j'ai voulu prendre une photo, mais me suis fait prévenir que c'était interdit, puisque je me trouvais alors dans un «quartier privé» de la ville, où les résidents privilégiés interdisent les photos avec appareil - étrangement, ils permettent les photos au cellulaires alors que ceux d'aujourd'hui ont souvent des plus hautes résolutions que mon vieil appareil.

Malheureusement pour eux, j'avais déjà fait "clic" (oups) au moment de comprendre leur avertissement. La photo est ordinaire, j'aurais aimé en prendre quelques autres avec divers angles vu l'éclairage naturel bariolé par les arbres, mais je devrai me contenter de ce cliché.

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Le départ de Mexico et les changements de plan de voyage

Le plan initial était de rester d'abord un mois à Mexico, puis de juger si ça valait le coup de demeurer plus longtemps ou nous déplacer ailleurs au Mexique. Le lecteur de ce blogue aura probablement compris rapidement que l'idée de partir après un mois a rapidement disparu du portrait. 

Comme nous avions réservé un vol direct de Montréal à Cancun comme porte d'entrée au Mexique, question pratique et économique (vol direct, 4,25h, pas dispendieux), nous avions passé une nuit à Playa del Carmen - gracieuseté de mes soeurs qui y possèdent en copropriété un petit appartement - avant de repartir pour Mexico, notre destination. Au moment de partager quelques photos sur un groupe familiale, une de mes soeurs (Sophie), nous a évidemment traité de chanceux d'être au Mexique et à Playa. La réponse de Suzie a évidemment ét : «Ben viens nous rejoindre»... ce que Sophie s'est immédiatement mis à planifier pour la fin décembre.

Au moment où elle nous a informé qu'elle ferait un court séjour dans la péninsule du Yucatan, nous étions justement à regarder les possibilités d'hébergement qui s'offraient à nous après notre premier mois dans la capitale. Et par un amusant tour du destin, l'appartement où nous logions était disponible jusqu'au lendemain de l'arrivée de ma soeur au Mexique.

Rue normale, Playa del Carmen
Nous avons donc légèrement changé les plans et étendu notre séjour d'un mois à un peu plus de 6 semaines à Mexico, puis avons planifié de repasser dans la péninsule du Yucatan quelques jours plus tôt que prévu avant de prendre notre vol de retour, afin de passer du temps de voyage avec Sophie.

Nous avons donc quitté Mexico, avec énormément de regrets puisque c'est définitivement une ville coup de coeur des dernières années. Il est désormais impensable de ne jamais y remettre les pieds, tant c'était un séjour agréable et tant nous avons l'impression qu'il nous reste encore beaucoup à y voir et découvrir. Et même le lecteur de ce journal ne peut pas tout voir, puisque je n'ai évidemment pas eu le temps de parler de tout ce que j'ai visité d'extraordinaire (le musée d'anthropologie et archéologie, hallucinant!).

Et nous (re)voici au Quintana Roo (province à l'extrême est de la péninsule du Yucatan où nous avions terminé notre séjour l'an dernier). De toutes manières, même avec 4-5 jours de plus à Mexico, nous aurions quitté la capitale avec regrets. Tant qu'à nous promettre d'y revenir, aussi bien partir à l'aventure... mais dans la zone la plus touristique du Mexique.

Ce séjour se termine donc avec quelques jours à la plage, dans les sentiers près de Playa del Carmen, et une visite d'un jour à Puerto Morelos, petite ville portuaire au nord de Playa. 

Solidaridad, le nom de la municipalité.
Playa del Carmen me procure toujours autant de sentiments mitigés. L'endroit est agréable, relax, la plage est vraiment belle et il est fort plaisant de s'y promener quasi à l'infini vers le nord comme vers le sud. Par contre, le nombre de gringos au pied carré continue de me taper sur les nerfs, surtout leurs propension à se comporter comme s'ils étaient chez eux plutôt que dans un autre pays. Le secteur de la 5e avenue entre la calle 2 et 38 est toujours aussi horripilant de disneylandisation de la culture mexicaine, avec l'offre de cochonneries à vendre à prix exorbitant (des masques "mayas" à l'effigie des Canadiens de Montréal!), ses tentatives peu subtiles voire même dégradantes d'attirer les filles dans les bars à party, ses prix en dollars US et ses affiches en anglais. Mais le reste de la ville "ordinaire" demeure un lieu intéressant à explorer, même s'il n'y a virtuellement rien à visiter en ville.

Il était un petit navire.
Détail amusant: il y a un "Musée" Frida Kahlo (sans oeuvres originales)... mais le billet d'entrée coûte plus de 50$ CDN, une absurdité quand on pense à tout ce qu'on a pu voir d'exceptionnel (et d'original) à Mexico sur Diego et Frida, et souvent, gratuitement ou à un dixième de ce prix!

Mais, bon, se replonger dans le monde semi-occidental-du-nord est déjà probablement une meilleure manière de "revenir" un peu chez nous, en partie, et j'imagine que le choc du retour - surtout en pleine période de "magasinage" des fêtes, sera peut-être moins dur à encaisser.

Et au moins, pendant ce séjour, j'aurai vu divers animaux (en liberté) dans leur environnement naturel, puisque contrairement aux touristes de resorts, qui ne sortent pas de l'endroit, quelques km de marche autour de Playa permettent souvent de faire de belles rencontres - probablement le sujet d'un prochain billet.

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vendredi 13 décembre 2024

Sur notre tour de gondole à Xochimilco

Les gens qui connaissent peu l'histoire de Mexico ne savent pas que la mégapole a été érigée sur un grand lac dans la vallée de Mexico. C'est que lors de la conquête, les cités aztèques de Tenochtitlan et Tlatelolco étaient en fait sises sur une île dans un grand lac. Les eaux environnantes ont été petit à petit redirigées puis littéralement drainées pour permettre l'étendue de la ville de Mexico fondée par les espagnols après la destruction des cités mexicas.

De cette époque où des digues et des canaux permettaient de se déplacer en bateau entre les divers secteurs autour de la ville, il ne reste qu'un village: Xochimilco.

L'endroit est devenu un lieu de relaxation les samedi et dimanche pour les capitalinos qui veulent échapper un moment à l'activités urbaine et se replonger dans le calme des canaux de l'ancienne région de Tenochtitlan ou encore faire une sortie en famille originale.

Il y a trois semaines, on est donc allé jeter un coup d'oeil à Xochimilco, ses canaux et surtout, ses célèbres tours de gondoles qui en font une destination prisée pendant les congés.


La "Venise" du Mexique propose des trajets sur l'eau sur ces embarcations manoeuvrées par des gondoliers à l'aide de grands bâtons. L'affaire étant latino-américaine plutôt que vénitienne, c'est assez coloré.


L'intérêt du type "gondole", c'est évidemment l'absence de bruit de moteur, donc les canaux, malgré un certain achalandage (photo), demeurent moins bruyant que l'activité lambda en Amérique Latine.


Évidemment, comme Xochimilco est maintenant présent dans les guides touristiques, en plus des capitalinos, il y a des touristes étrangers, et qui dit tourisme, dit prix exorbitants. Plusieurs "agents" tentent donc d'attirer les touristes dans les embarcations et pour des tournées de canaux qui peuvent coûter jusqu'à 4 000 pesos (environ 280$ CDN) par personne... 
... et évidemment, ces agents font tout pour que lesdits touristes ne découvrent pas qu'il existe aussi des gondoles "collectives" où on peut monter pour 50 pesos... (Ce que ce vagabond-ci a fait, évidemment; on voyage pendant quelques mois par an sur un budget et opérant ce genre de choses au lieu des visites typiques à gros prix qui mangent votre budget et vous obligent à ne voyager qu'une à 2 semaines avec le même budget que nous).
Vous aurez remarqué que les gondoles ont toutes des noms - notez celle à gauche sur la photo: Frida!


Les plus enthousiastes engagent même des mariachis pour animer leur gondole le temps de quelques chansons, mais vu la largeur des canaux et le trafic, les mariachis en question animent également la gondole collective vu que le son porte assez bien sur l'eau :-)


On passe quelques résidences assez surprenantes dans le secteur, où chacun a un quai et une petite gondole, voir un canot, mais je n'y ai vu aucune embarcation à moteur.


Sinon, le plus intéressant à Xochimilco est qu'en sortant de la gare du tramway - car oui, on peut s'y rendre via la ligne de tramway de Mexico même si on se trouve alors à plus de 20 km du centro. Le plus intéressant, donc, c'est qu'en sortant de la gare, on se retrouve dans une petite ville assez typique de l'Amérique latine, donc loin des grands édifices spectaculaire de la capitale. Sur cette photo, la cathédrale de Xochimilco.


Suze déambule sur l'avenida Cuauhtémoc, une manière pour moi de figer dans nos souvenirs l'ambiance «latino-lambda» de Xochimilco, quand on a pas encore rejoint le secteur des canaux.

Globalement, ça demeure une activité intéressante malgré le nombre de gondole sur les canaux et l'aspect plutôt touristique de l'affaire (on nous arrête parfois dans des "boutiques" où on est invité sous prétexte de "visiter la maison" mais l'arrêt est clairement orienté vers la possibilité de vendre des souvenirs).

Le sentiment de l'expérience Xochimilco est donc mitigé car tout ça m'est apparu un peu moins "typique" et un peu plus disneylandisé que ce que j'en avais lu, mais en même temps, le trajet en gondole s'est avéré à la fois relaxant et amusant, et la plongée dans la petite ville latino était agréable (pour qui aime ce genre d'endroit), alors pourquoi bouder son plaisir? (Surtout pour 50 pesos et à un trajet de tramway à 3 pesos!).

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mercredi 11 décembre 2024

(D'autres) murales urbaines de CDMX

Dans une aussi grande ville que Mexico, il était quasi inévitable que je croise plusieurs murales urbaines dans mes pérégrinations.
Ainsi, après mes deux premiers billets, je croyais avoir fait le tour, mais d'autres belles surprises m'attendaient aux coins de diverses rues dans les nombreux quartiers de la CDMX.
Voici donc un ultime billet (pour ce séjour-ci, hehe) sur cette thématique.
Sans ordre particulier... 


Deux murales, sur l'avenida Mosqueta.


Celle-ci, peinte sur un mur de brique, a été captée sur la calle Museo, dans Colonia Xotepingo.


Autre murale aperçue dans le quartier de Xotepingo.


Murale à thématique aztèque captée non loin de la station de métro Guerrero.


Sympathique iguane, Colonia Roma (sur l'avenida Monterrey).


Magnifique oeuvre ornant un coin d'édifice devant la bibliothèque Vasconcelos.


Captée dans les derniers jours, Colonia Roma.


Celle-là faisait partie d'une série de murale décorant plusieurs édifices le long de l'avenida Mosqueta.


Celle-là et la suivante font partie de cette série "aviaire" que j'avais déjà remarqué, non loin de la station de train Buenavista.



Encore avenida Mosqueta. Un Chaac qui tire la langue.


Derrière une vieille église, à quelques pas de la Plaza La Romita. 


Centre culturel La Romita. 


Chien aperçu dans le secteur de Dos Torres, entre la station de tramway du même nom et l'avenida Division del Norte.


Quelques pas plus loin que la précédente, murale à papillons.


Dans la station de métro Zapata.


Détail d'une grande murale sur un mur du musée d'anthropologie.


Le long de la calle Viaducto Miguel Aleman, près du coin de Monterrey.


Dans la salle Edgar Allan Poe de la station de métro La Raza.


Détail d'une partie d'une oeuvre qui fait le tour d'un étage complet du secrétariat à l'éducation publique. (Réalisée par Diego Rivera).


Entre Las Torres et Division del Norte, Suze avec un colibri qui apparait juste après les papillons vus ci-dessus.


Rue Antigua Tasquena, en entrant dans l'alcade de Coyoacan.
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