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Laval, 11 février 2004
Chère Suzie,
Je t’écris sur le banal calepin d’un hôtel où je me trouve aujourd’hui en préparation de mon contrat de comptabilité. Je viens de recevoir un appel de la secrétaire de la député provinciale de notre compté. J’en déduis d’après sa demande des coordonnées de Horizon Cosmopolite qu’elle versera peut-être un petit montant pour commanditer mon implication prochaine en Équateur. C’est donc une bonne nouvelle.
Le cours de formation d’aujourd’hui est aussi ennuyant que prévu, mais c’est bien fait et tout de même pertinent vu qu’il fallait bien me rafraîchir la mémoire – ça fait tout de même sept ans que je n’ai pas fait d’impôts personnels puisque la dernière fois en cabinet, c’était pour la saison d’avril 1997. À cette époque, je terminais aussi mon livre sur King.
Toi, tu étais probablement en secondaire quatre à Jean-Dolbeau – une toute petite Suzie mais déjà une jeune femme en devenir et une habituée des sorties dans les bars de Dol-Mis :).
Aujourd’hui, tu es probablement au même point que moi – assis en cours. J’espère que le tien est plus intéressant que le mien! Si j’ai bonne mémoire, tu avais de l’espagnol ce matin – chanceuse! – mais ta journée sera plus chargée que la mienne. Pour te donner une idée, nous avons débuté à neuf heures et pris une première pause à dix-heures trente.
Et comme ce sont des comptables, dans un grand hôtel, nous avons du café, du jus et des pâtisseries gratuites, tu vois le genre.
Je suis un peu injuste envers mon cours d’aujourd’hui puisque par un beau hasard, l’exemple que l’on suit, avec un immeuble en copropriété, me donne déjà des bons trucs pour les impôts d’Hélène que j’ai accepté de faire cette année.
T’écrire ces quelques paragraphes m’aide à passer un peu le temps et à mettre de l’ordre dans certaines de mes pensées. Ce n’est pas évident de se retrouver dans un environnement que l’on croyait avoir mis derrière soi à un moment donné. Malgré tout, je ne me sens pas comme si je faisais un retour en arrière, puisque je le fais pour moi et pour l’argent que ça rapportera pour le projet en Équateur. Je sais que je pars en mai pour Lloa alors je me sens très bien dans tout ça.
Voilà pour ce 11 février. Confier ces quelques pensées et détails à mon amie me fais me sentir en bonne compagnie aujourd’hui. Merci.
Amitiés,
Hugues
xxx
Laval, 11 février 2004
Chère Suzie,
Je t’écris sur le banal calepin d’un hôtel où je me trouve aujourd’hui en préparation de mon contrat de comptabilité. Je viens de recevoir un appel de la secrétaire de la député provinciale de notre compté. J’en déduis d’après sa demande des coordonnées de Horizon Cosmopolite qu’elle versera peut-être un petit montant pour commanditer mon implication prochaine en Équateur. C’est donc une bonne nouvelle.
Le cours de formation d’aujourd’hui est aussi ennuyant que prévu, mais c’est bien fait et tout de même pertinent vu qu’il fallait bien me rafraîchir la mémoire – ça fait tout de même sept ans que je n’ai pas fait d’impôts personnels puisque la dernière fois en cabinet, c’était pour la saison d’avril 1997. À cette époque, je terminais aussi mon livre sur King.
Toi, tu étais probablement en secondaire quatre à Jean-Dolbeau – une toute petite Suzie mais déjà une jeune femme en devenir et une habituée des sorties dans les bars de Dol-Mis :).
Aujourd’hui, tu es probablement au même point que moi – assis en cours. J’espère que le tien est plus intéressant que le mien! Si j’ai bonne mémoire, tu avais de l’espagnol ce matin – chanceuse! – mais ta journée sera plus chargée que la mienne. Pour te donner une idée, nous avons débuté à neuf heures et pris une première pause à dix-heures trente.
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| Lloa |
Je suis un peu injuste envers mon cours d’aujourd’hui puisque par un beau hasard, l’exemple que l’on suit, avec un immeuble en copropriété, me donne déjà des bons trucs pour les impôts d’Hélène que j’ai accepté de faire cette année.
T’écrire ces quelques paragraphes m’aide à passer un peu le temps et à mettre de l’ordre dans certaines de mes pensées. Ce n’est pas évident de se retrouver dans un environnement que l’on croyait avoir mis derrière soi à un moment donné. Malgré tout, je ne me sens pas comme si je faisais un retour en arrière, puisque je le fais pour moi et pour l’argent que ça rapportera pour le projet en Équateur. Je sais que je pars en mai pour Lloa alors je me sens très bien dans tout ça.
Voilà pour ce 11 février. Confier ces quelques pensées et détails à mon amie me fais me sentir en bonne compagnie aujourd’hui. Merci.
Amitiés,
Hugues
xxx
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La suite: Edimbourg, 11 février 2005
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