vendredi 1 août 2008

Mardi, soleil et jolies filles

Mardi dernier, j'ai passé mon après-midi au soleil en compagnie de jolies filles.
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Ça aurait presque l'air d'une journée à la plage, mais non, j'étais au Stade (Uniprix) pour assister à quelques matchs de la Coupe (Rogers).
Si vous ne lisez pas les journaux, vous n'avez peut-être pas plus idée de ce que je faisais, en fin de compte?
Comme les noms de ces commanditaires ne le laissent absolument pas présager, nous parlons ici de tennis, en fait.
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Petite parenthèse d'opinion sur les noms de stades et d'événements à Montréal.
Je ne suis pas du tout contre la commandite, puisque les événements et festivals en ont absolument besoin pour survivre et que ma foi, si des compagnies veulent payer pour nous faire profiter de tels événements, pourquoi pas?
Que l'on ait un commanditaire principal et qu'il "présente" l'événement, ok... Il faut bien donner un peu de visibilité aux payeurs, mais la relativement récente et mauvaise habitude de nommer des édifices commandités au nom des compagnies qui les détiennent démontre une trop grande place de certaines corporations dans une ville, une province ou un pays d'après moi. Et une absence cruelle de vision...
La chose a ses limites, non? Du Centre Bell (ex-Centre Molson, et bientôt Centre Tampax si Bell vend l'aréna en question, A-Ha!), au Stade Uniprix, il y a le Stade Saputo, le cinéma Banque Scotia (!!!), la Coupe Rogers... À quand le Festival Viagra?
Où doit-on s'arrêter (et s'arrêtera-t-on)?
Anyway... fermeture de la parenthèse d'opinion, je ne suis pas ici pour ça aujourd'hui.
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Championnats canadiens de tennis, donc, puisqu'il s'agit de l'événement présenté à Montréal (volet féminin) et Toronto (volet masculin) cet été et auquel j'ai assisté en partie.
J'ai toujours préféré le tennis féminin au masculin, puisque les hommes étant plus puissants, ils ont tendance à jouer fort, marquer beaucoup d'as et ainsi, offrir un jeu moins enlevant et des échanges moins longs et moins excitants que les femmes.
Contrairement à bien des sports, cet événement de calibre mondial était accessible aux petits budgets, puisqu'un billet pour tout un après-midi pouvait être acheté pour 25$. J'en ai donc profité pour aller voir en direct ce que j'ai suivi à l'occasion à la télé.
Le premier match auquel j'ai assisté sur le court central opposait la tchèque Nicole Vaidisova à la japonaise Ai Sugiyama (photo).Même si Vaidisova était favorite, j'avais un parti-pris dès le départ pour Sugiyama (aucune idée pourquoi). Et malgré un départ lent (3-0 Vaidosova), la japonaise a fini par remporter le match en trois sets. Il faut dire que Vaidisova a souvent eu le dessus lors des échanges, mais n'arrivait pas à frapper le bon coup au bon moment. Elle a raté de nombreuses occasions de marquer des points relativement faciles. J'imagine qu'il y a des jours comme ça. Photo:

À ce stade-ci, je dois aussi dire ici que j'ai trouvé l'organisation de l'endroit absolument impeccable. Pour un novice comme moi, il a été facile de naviguer sur le site, les billets donnaient accès à des sièges réservés au court central, mais aussi aux estrades populaires des autres courts, et ce, pour tout l'après-midi. Peu de sports professionnels en offrent autant aux spectateurs pour le montant d'un billet. Bravo.
Ainsi, après ce premier affrontement, j'ai erré un brin sur le site, me suis procuré une crème glacée à la pistache (un peu cher, mais il faut bien rentabiliser l'événement, non? L'achat était optionnel, de toute manière, puisque nous pouvions apporter un lunch librement - un autre point positif pour l'organisation).
J'ai aussi profité de ma position au troisième niveau pour prendre quelques photos de Montréal autour de nous, dont cette vue du Mont-Royal, non loin.

J'ai ensuite attrapé la fin du match perdu par la canadienne Sharon Fichman, qui a terminé sur une double faute, mais j'ai eu peine à m'y investir, me rendant compte qu'il était préférable d'assister à un match complet ou à tout le moins, à ne pas rater trop de jeux au premier set.
Le second match du court central était très attendu et une belle foule s'est assemblée pour y assister, car il opposait la russe Nadia Petrova à la québécoise Marie-Ève Pelletier (photo).

Même si la québécoise a fourni un bel effort, il était évident que la russe était plus forte sur plusieurs points, notamment sur son service dévastateur. Malgré tout, Marie-Ève Pelletier a été souvent applaudi par la foule, et a même gagné un jeu et marqué plusieurs points, au grand plaisir de la foule.
Le match suivant a été très court, puisque l'une des joueuses a du déclarer forfait en raison d'une blessure à l'épaule.
Retour sur un autre court, pour ce qui devait être un intermède avant de revenir au court central pour un match en double, mais cet intermède s'est avéré le meilleur match de la journée! Je l'ai donc regardé au complet, et l'affrontement enlevant entre l'italienne Flavia Pennetta et l'ukrainienne Olga Savchuk m'a convaincu que je garderais un excellent souvenir de ma journée et que je reviendrais assister à des matchs comme celui-là à chaque année où j'en aurais l'occasion. Je vous passe les détails du match, mais les deux athlètes nous ont offert un spectacle captivant du début à la fin.
Pennetta (photo), l'a emporté en trois sets.


Enfin, malgré quelques nuages en début de journée, comme il faisait un temps radieux et que les couleurs du court offrent de beaux contrastes, j'ai pu rapporter quelques bonnes photos des joueuses en action.
Quelques autres en terminant ce billet, donc.
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Nadia Petrova bien positionnée pour le retour d'un service de Marie-Ève Pelletier.

Flavia Pennetta recevant le service de Savchuk, sur le court... Banque Nationale :-)

L'italienne en action...

Fin de match, les adversaires se serrent la main... et me fournissent une occasion de conclure sur l'aspect très civilisé de ce sport.
En effet, contrairement à diverses autres manifestations sportives, on nous évite les bagarres à coup de poings et les attaques vicieuses (on imagine les coups de raquettes!). On nous épargne même les imbéciles saouls qui hurlent - ou huent - dans la foule, puisqu'au tennis, le silence est de mise pour ne pas nuire à la concentration des joueurs. Ceci dit, des amateurs de sports plus virils s'ennuieront peut-être de l'ambiance gonflée de testostérone des arénas. Pour ma part, j'ai beaucoup aimé le calme relatif de ces matchs, qui n'empêchent jamais d'exprimer son approbation lors de jeux spectaculaires ou de points marqués pour son favori, tout en profitant d'un jeu intelligent et exigeant.
Et, dans le cas du tennis féminin, les athlètes sont jolies, en plus! :-)
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