vendredi 24 septembre 2010

Retour, choc, et expérience de rédaction a posteriori

Et ceci, chers lecteurs, devrait terminer mon journal de voyage en terre marocaine. Il n'est pas impossible que quelque billet sur des sujets précis ou portant sur un album photo ou deux suive dans les prochaines semaines, mais le voyage est désormais terminé.
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J'écrivais ceci en conclusion du dernier billet de ma relation de voyage au Maroc.
Le voyage est désormais terminé. Étrange d'écrire cette phrase un peu plus d'un mois après avoir remis les pieds au Canada.
C'est la première fois que je ne publie pas en direct de mon séjour pour me reprendre par la suite... L'avantage est d'avoir gagné du temps sur place, puis d'avoir eu tout mon temps pour saisir mes textes et profiter d'une bonne connexion internet à la maison après coup. Le désavantage de la méthode, à part le décalage évident entre le séjour et la publication, c'est que j'ai eu l'impression de moins être "là" lors de la publication, d'avoir moins d'anecdotes racontées à chaud, que ce que je tente habituellement de faire quand j'explore un nouveau pays.
Enfin, j'avoue que l'expérience aura eu le mérite d'amoindrir le choc du retour. J'étais parti depuis trois mois, quand même, et j'ai toujours le sentiment de n'avoir rien à dire après être rentré d'un séjour prolongé. La publication de cette relation de voyage au Maroc a posteriori, pendant presque tout le mois de septembre, aura occupé mon esprit, et permis d'opérer une transition plus douce entre le voyage et la vie quotidienne. Car choc du retour il y a eu, et il y a toujours. Je n'ai toujours pas allumé la télé, ni lu les quotidiens, mais j'ai levé mon habituel moratoire-photo* la semaine dernière et je replonge maintenant dans la vie montréalaise puisque ça fait maintenant un mois que je suis rentré.
Ceci étant dit, je pense encore préférer publier à chaud, pendant le voyage, malgré les difficultés et inconsistances que ça apporte parfois.

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* J'ai tendance à prendre beaucoup de photos en voyage et le tri et l'organisation de ces photos demande du temps au retour. Au pays, j'ai également tendance à ne pas me déplacer sans mon appareil photo. Entre les deux, après un retour de séjour prolongé, j'observe toujours un moratoire-photo pendant lequel je n'utilise pas mon appareil. La durée de ce moratoire dépend de plusieurs éléments, dont le classement et les copies de sécurité de mes photos de voyage.

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