En quittant Essaouira, nous avions devant nous un long trajet d'autobus remontant la côte marocaine vers Casablanca. Notre destination était en fait l'ancienne ville impériale de Fès, mais nous ne voulions pas faire les 10-12 heures de transport entre Essaouira et Fès.
Question de couper le trajet et d'avoir un aperçu de la capitale marocaine, nous avons donc rejoint Casa en bus, puis filé vers Rabat en train pour la dernière heure de transport de la journée.
Cette longue journée de transport, en bus CTM de Essaouira à Fasi, puis à El Jadida et Casa a été ponctuée de plusieurs arrêts. Les villes balnéaires vues de leurs terminus d'autobus n’ont pas l’air bien différentes d'Essaouira, ce qui n'est rien pour me convaincre d'aller passer du temps à la plage! On fait aussi des pauses repas un peu partout dans des stops de resto-bus typiques de ceux visités partout dans le monde.
À Casa, il fait une chaleur intense, qui forme un contraste difficile pour le système, par rapport au froid d'Essaouira. Nous marchons du terminus CTM vers la gare du port avec nos backpacks, puis devons faire le tour du chantier de la gare, qui est en rénovation. Le trajet de train vers Rabat est très confortable, même en 2e classe.
Nous arrivons à Rabat dans la ville nouvelle et trouvons un hébergement vraiment abordable à trois minutes à pied de la gare, ce qui est fort pratique. Rabat ville nouvelle s'avère un superbe quartier colonial aux grands boulevards resplendissants à comparer à Casablanca.
Le contraste avec les édifices en ruines d'Essaouira est saisissant et contribue à notre appréciation instantanée de la capitale marocaine.
La petite marche le long du boulevard Mohammed V et l'entrée de la medina fortifiée en début de soirée nous convainc qu'au retour de Fès, nous devrons prévoir une journée pour réellement explorer plus en détail cette très jolie ville.
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Et quelques photos de plus:
Les gens attendent leur bus au terminus de El Jadida, ville balnéaire au sud de Casablanca.
L'édifice de la banque Al Maghrib, la banque centrale du Maroc. (D'un style que j'ai baptisé le "néo-faux-colonial", une très jolie manière de marier le mélange d'arches, d'arabesques et de colonial français dans un édifice de construction moderne).
Quelques mètres des murailles de Rabat, donnant accès à la medina.
L'édifice du bureau de poste, à la tombée de la nuit.
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