Rabat est une ville encore plus tranquille pendant le Ramadan. Vu le calme relatif qui régnait en ville lors de notre passage précédent, je n'aurais pas cru la chose possible. L'effet n'est pas du tout désagréable pour les visiteurs qui achèvent leur séjour et prévoient rentrer à Casablanca le lendemain.
L'avantage de Rabat, c'est que la ville ne vit pas du tourisme. Ainsi, les résidents qui ne dépendent pas de notre argent ont tendance à nous laisser relativement tranquille, si on compare aux résidents de Fès ou Marrakech, par exemple.
Après notre arrivée à Rabat, nous nous sommes installés au même hôtel que lors de notre précédente visite; sa proximité de la gare le rend fort utile à la fois à l'arrivé et au départ.
Puis, la longue marche le long de la large avenue Yacoub el Mansour, menant à la porte Bab Zaer et au site archéologique de Chellah.
Au retour de Chellah, nous avons longé la cité impériale et après une tentative de prendre une porte de celle-ci en photo, un garde m'a indiqué que je ne pouvais passer... mais que la prochaine porte était ouverte aux visiteurs. Une fois rendu à cette autre porte, et entré dans la cité impériale, nous avons appris que pour y pénétrer, nous devions obtenir la permission du commissaire. Nous sommes donc entrés dans le petit édifice qui fait office de bureau pour y rencontrer le commissaire; un homme gentil et sympathique qui nous a évidemment demandé de nous identifier. Nos passeports étaient en sécurité à l'hôtel, mais j'avais une photocopie... Suze, relaxe, n'avait aucune pièce d'identité sur elle. La gentillesse du commissaire - et le charme naturel de ma compagne - ont vite fait de faire oublier le détail des papiers. Après avoir noté nos noms, le commissaire a même demandé à Suzie si elle était une parente de Pascale Nadeau, lectrice de nouvelle à la télé. Nous avons donc obtenu la permission de visiter la cité impériale de Rabat.
Contrairement aux vieilles cités de Marrakech et Fès, le statut de cité impériale de Rabat est très récent. Les édifices constituant l'ensemble de palais sont donc relativement modernes, et répartis sur un vaste domaine traversé par des boulevards bordés d'arbres. Si l'ensemble est plutôt joli et très propre, le visiteur ne peut guère voir plus que l'extérieur de quelques bâtiments et les rangées d'arbres, en plus de marcher de longues minutes le long des boulevards pour atteindre la prochaine porte.
En fin de journée, nous entrons dans la medina par la splendide porte Bab el Had. Nous traversons la medina - une affaire relativement petite et aérée - et nous atteignons les abords de la Kasbah, d'où nous avons une vue imprenable sur un cimetière en bordure de l'océan Atlantique.
De retour dans la Ville Nouvelle en début de soirée, nous mangeons une fois de plus dans notre chambre, un repas cuisiné sur mon réchaud, alors que la vie reprend son cours vers 20h après que les marocains aient mangé à leur tour. Après deux passages d'une seule nuit, Rabat demeurera pour nous un bel oasis de paix et de tranquillité dans un pays autrement animé.
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Photos supplémentaires de Rabat:
Avenue Yacoub el Mansour et porte Bab Zaer.
Porte de la cité impériale et contrôle de sécurité (à gauche).
Cimetière et partie de la Kasbah.
Suze devant Bab el Had, à l'entrée de la medina.
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