Suite de mes visites du pays des conquistadors - commencées avec Cacérès -, avec une petite incursion à Trujillo, ville d'origine de Francisco Pizarro et Francisco de Orellana, devenus tous deux célèbres pour la conquête du Pérou et la "découverte" du fleuve Amazone.
Trujillo, comme Cacérès, est une ville d'Extremadura qui a conservé son centre-ville médiéval à peu près intact depuis le 16e siècle. La sensation est donc en partie similaire quand on arpente le centre historique de Trujillo, mais avec une différence importante: Trujillo est beaucoup plus petite, et semble abandonnée, en plus d'avoir des rues un peu plus larges et des édifices plus bas, ce qui rend la ville natale de Pizarro et Orellana plus ardue à visiter sous le soleil, surtout qu'en après-midi, tout y est fermé (littéralement tout).
Pour les lecteurs qui me suivent depuis plusieurs années, le nom de Trujillo vous rappellera peut-être des souvenirs. En effet, lors de ma traversée de l'Amérique du Sud, j'étais passé par Trujillo, l'autre, au Pérou, une ville qui a justement été fondée par Francisco Pizarro lui-même, l'affaire ne relevant évidemment pas du hasard.
Pour l'originale, en Espagne, voici donc quelques photos d'une ville médiévale en grande partie désertée:
Qui dit ville médiévale, dit remparts... Ici, la puerta de Santiago, qui donne accès à l'intérieur de la forteresse.
Par cette chaleur intense de juillet - et avec l'aridité du terrain et du paysage, on comprend que les conquistadors aient eu envie de la fraîche brise du large!
Sur cette rue, qui mène vers le château (un Alcazaba almohade), on peut voir que certains murs et certaines portions de rues comportent encore des morceaux du roc dans lequel la ville a été construite.
Ruines d'une église non identifiée.
Près d'un puits qui daterait de l'époque romaine (peu de choses sont connues de cette époque à Trujillo, puisque la ville a été en partie rasée par les visigoths avant d'être réellement devenue une ville plus importante au 12e siècle).
Maison de Francisco de Orellana. Le conquistador qui a quitté Trujillo pour le nouveau monde à l'âge de 16 ans, allait à la fois aider Pizarro au Pérou et en Équateur (il est souvent cité comme le fondateur de Guayaquil) avant de découvrir (au sens européen) la fleuve Amazone, revenir en Espagne où il a des démêlées juridiques avec Pizarro, puis retourner au nouveau monde mais sans fonds suffisants et adoptant cette-fois-ci le rôle de pirate. Aujourd'hui, une province équatorienne porte toujours son nom.
Une des maisons abandonnées du centre de Trujillo.
Rue sur roc, avec maison entourée de lierre. À gauche, le bout de mur que l'on aperçoit est celui de la maison de Pizarro (il y avait des voitures qui gâchaient le vue, d'où absence de photo ici).
Une vue captée des fortifications, sur quelques tours (dont l'église San Martin), cigognes en prime. En bas, au centre-droit, la Plaza Mayor de Trujillo et à l'horizon, les plaines arides d'Extremadura.
Devant l'Alcazaba almohade de Trujillo, un château-fort érigé un peu en retrait du reste de la ville. S'y rendre sous ce soleil est déjà un exploit, alors je ne peux imaginer le conquérir par un siège en plus!
Créneaux de la forteresse almohade de Trujillo. Comme l'Alcazaba a été érigé entre les 9e et 11e siècle, c'est dire que dans leur jeunesse, Pizarro et Orellano ont marché sur ces anciens murs, et ont pu avoir à peu près la même vue que celle que je captais ici, plusieurs siècles après eux.
Cloche de ce qui est désormais appelé le castillo de Trujillo avec plaines en contrebas.
Plaza Mayor, dominée par l'église San Martin et la statue équestre de Francisco Pizarro, un héros, vu de ce point de vue du monde.
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Trujillo, comme Cacérès, est une ville d'Extremadura qui a conservé son centre-ville médiéval à peu près intact depuis le 16e siècle. La sensation est donc en partie similaire quand on arpente le centre historique de Trujillo, mais avec une différence importante: Trujillo est beaucoup plus petite, et semble abandonnée, en plus d'avoir des rues un peu plus larges et des édifices plus bas, ce qui rend la ville natale de Pizarro et Orellana plus ardue à visiter sous le soleil, surtout qu'en après-midi, tout y est fermé (littéralement tout).
Pour les lecteurs qui me suivent depuis plusieurs années, le nom de Trujillo vous rappellera peut-être des souvenirs. En effet, lors de ma traversée de l'Amérique du Sud, j'étais passé par Trujillo, l'autre, au Pérou, une ville qui a justement été fondée par Francisco Pizarro lui-même, l'affaire ne relevant évidemment pas du hasard.
Pour l'originale, en Espagne, voici donc quelques photos d'une ville médiévale en grande partie désertée:
Qui dit ville médiévale, dit remparts... Ici, la puerta de Santiago, qui donne accès à l'intérieur de la forteresse.
Par cette chaleur intense de juillet - et avec l'aridité du terrain et du paysage, on comprend que les conquistadors aient eu envie de la fraîche brise du large!
Sur cette rue, qui mène vers le château (un Alcazaba almohade), on peut voir que certains murs et certaines portions de rues comportent encore des morceaux du roc dans lequel la ville a été construite.
Ruines d'une église non identifiée.
Près d'un puits qui daterait de l'époque romaine (peu de choses sont connues de cette époque à Trujillo, puisque la ville a été en partie rasée par les visigoths avant d'être réellement devenue une ville plus importante au 12e siècle).
Maison de Francisco de Orellana. Le conquistador qui a quitté Trujillo pour le nouveau monde à l'âge de 16 ans, allait à la fois aider Pizarro au Pérou et en Équateur (il est souvent cité comme le fondateur de Guayaquil) avant de découvrir (au sens européen) la fleuve Amazone, revenir en Espagne où il a des démêlées juridiques avec Pizarro, puis retourner au nouveau monde mais sans fonds suffisants et adoptant cette-fois-ci le rôle de pirate. Aujourd'hui, une province équatorienne porte toujours son nom.
Une des maisons abandonnées du centre de Trujillo.
Rue sur roc, avec maison entourée de lierre. À gauche, le bout de mur que l'on aperçoit est celui de la maison de Pizarro (il y avait des voitures qui gâchaient le vue, d'où absence de photo ici).
Une vue captée des fortifications, sur quelques tours (dont l'église San Martin), cigognes en prime. En bas, au centre-droit, la Plaza Mayor de Trujillo et à l'horizon, les plaines arides d'Extremadura.
Devant l'Alcazaba almohade de Trujillo, un château-fort érigé un peu en retrait du reste de la ville. S'y rendre sous ce soleil est déjà un exploit, alors je ne peux imaginer le conquérir par un siège en plus!
Créneaux de la forteresse almohade de Trujillo. Comme l'Alcazaba a été érigé entre les 9e et 11e siècle, c'est dire que dans leur jeunesse, Pizarro et Orellano ont marché sur ces anciens murs, et ont pu avoir à peu près la même vue que celle que je captais ici, plusieurs siècles après eux.
Cloche de ce qui est désormais appelé le castillo de Trujillo avec plaines en contrebas.
Plaza Mayor, dominée par l'église San Martin et la statue équestre de Francisco Pizarro, un héros, vu de ce point de vue du monde.
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