C'était la troisième fois de ma vie que je mettais les pieds à Cordoba (Andalousie, à ne pas confondre avec Cordoba, Argentine, où j'étais en 2007 après mon passage à Rosario). Lors de mon passage précédent - au cours de l'été 2010 - j'avais publié un billet sur ce que cette ville représente dans mes souvenirs de voyage, ville que j'ai surnommé le four de l'Andalousie dès ma première visite ici en 2006. Dans ce billet, je mentionnais d'ailleurs que lors de ces deux visites, je n'avais fait que passer, et visiter sa splendide Mezquita.
Il était donc temps de passer quelques jours à Cordoba afin de vraiment profiter de ce que cette jolie ville d'Andalousie a à offrir.
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Album-photo-souvenir:
Cordoba a conservé une bonne partie de ses murailles originales, de même que plusieurs portions de la seconde muraille érigée par les Maures. À 2 km de la forteresse, on retrouve donc encore aujourd'hui des traces des ces remparts et de quelques tours comme celle-ci.
Cordoba n'est pas à proprement parler un pueblo blanco d'Andalousie, puisque c'est une très grande ville, mais même si son centre-ville n'est pas uniquement composé de ces habitations blanches, comme celles-ci permettent d'éviter d'accumuler trop de chaleur, on en rencontre plusieurs le long des rues médiévales de la ville.
La ville est aussi plus tranquille que Séville - et il y fait définitivement plus chaud également. Le thermomètre marque peut-être la même température, mais les édifices de Séville bordant les rues très étroites ont souvent 3 étages alors qu'ici, les rues semblent moins bien conserver la petite fraîcheur (relative) que Séville réussi à procurer au promeneur.
L'histoire tumultueuse de la ville - de l'époque romaine à la reconquête, en passant par les visigoths et les maures - donne à Cordoba comme à plusieurs villes d'Andalousie, un mélange architectural toujours intéressant. La ville est particulièrement jolie, en fait, et définitivement une des plus charmantes de la province.
La plupart des rues et ruelles du centro sont très photogéniques, et le voyageur a l'embarras du choix quand vient le temps d'immortaliser la beauté et le calme de l'endroit.
Parmi les belles surprises pour l'amateur d'histoire, on tombe ici et là sur des ruines romaines, comme celles-ci, d'un temple qui n'est pas encore ouvert pour les visites, mais dont les excavations de la base sont en cours.
Même sans compter l'incroyable Mezquita, le passage des Almohades a profondément marqué le style architectural dominant à Cordoba, avec ses arches, portes et fenêtres à tympans.
Dernier exemple de ruelles blanche décorée cette fois-ci de paniers de petites fleurs bleues poétiques.
La porte monumentale donnant accès à Cordoba à la sortie de son plus ancien pont date de l'époque romaine. Même si l'arche de la porte est toujours le même, la porte elle-même a été maintes fois restaurée depuis, à la fois par les maures et par les chrétiens après la reconquête, mais elle se tient toujours là, quelques millénaires après son installation originale.
Les maures avaient également installés une roue pour monter l'eau de la rivière au niveau de l'Alcazar, leur forteresse, roue qui était également flanquée d'un moulin, dont les ruines sont encore visibles. À l'arrière-plan, le plus vieux pont de Cordoba.
Et ce vieux pont, il a été érigé par les romains lors de leur installation ici, au premier siècle. Une construction aussi impressionnante qu'élégante, qui se termine par une tour ajoutée là par les Almohades à l'époque d'Al Andalus.
Je ne peux pas résister à montrer une fois de plus les beautés de la Mezquita, puisque je n'ai pu résister à la visiter une troisième fois. Ici, le plafond près de l'ancien Mirhab de la mosquée qu'était l'édifice avant de devenir la cathédrale de Cordoba.
Avant d'y ériger une basilique baroque en son centre, les catholiques avaient tout de même entrepris de christianiser l'endroit, en y installant une série de chapelle ici et là, en ajoutant des crucifix sous les arcs... et, dans le cas de ce coin de l'ancienne mosquée, en effectuant des peintures chrétiennes directement sur les murs et sur les arches islamiques.
Quelques-unes des portes de la Mezquita; chacune a ses particularités et ses caractéristiques typiques.
Je crois l'avoir mentionné en 2006, puis répété en 2010, mais comme c'est maintenant une certitude, je peux réaffirmer que la Mezquita de Cordoba est définitivement l'un des plus beaux édifices que j'ai pu visiter dans ma vie de voyageur.
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Il était donc temps de passer quelques jours à Cordoba afin de vraiment profiter de ce que cette jolie ville d'Andalousie a à offrir.
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Album-photo-souvenir:
Cordoba a conservé une bonne partie de ses murailles originales, de même que plusieurs portions de la seconde muraille érigée par les Maures. À 2 km de la forteresse, on retrouve donc encore aujourd'hui des traces des ces remparts et de quelques tours comme celle-ci.
Cordoba n'est pas à proprement parler un pueblo blanco d'Andalousie, puisque c'est une très grande ville, mais même si son centre-ville n'est pas uniquement composé de ces habitations blanches, comme celles-ci permettent d'éviter d'accumuler trop de chaleur, on en rencontre plusieurs le long des rues médiévales de la ville.
La ville est aussi plus tranquille que Séville - et il y fait définitivement plus chaud également. Le thermomètre marque peut-être la même température, mais les édifices de Séville bordant les rues très étroites ont souvent 3 étages alors qu'ici, les rues semblent moins bien conserver la petite fraîcheur (relative) que Séville réussi à procurer au promeneur.
L'histoire tumultueuse de la ville - de l'époque romaine à la reconquête, en passant par les visigoths et les maures - donne à Cordoba comme à plusieurs villes d'Andalousie, un mélange architectural toujours intéressant. La ville est particulièrement jolie, en fait, et définitivement une des plus charmantes de la province.
La plupart des rues et ruelles du centro sont très photogéniques, et le voyageur a l'embarras du choix quand vient le temps d'immortaliser la beauté et le calme de l'endroit.
Parmi les belles surprises pour l'amateur d'histoire, on tombe ici et là sur des ruines romaines, comme celles-ci, d'un temple qui n'est pas encore ouvert pour les visites, mais dont les excavations de la base sont en cours.
Même sans compter l'incroyable Mezquita, le passage des Almohades a profondément marqué le style architectural dominant à Cordoba, avec ses arches, portes et fenêtres à tympans.
Dernier exemple de ruelles blanche décorée cette fois-ci de paniers de petites fleurs bleues poétiques.
La porte monumentale donnant accès à Cordoba à la sortie de son plus ancien pont date de l'époque romaine. Même si l'arche de la porte est toujours le même, la porte elle-même a été maintes fois restaurée depuis, à la fois par les maures et par les chrétiens après la reconquête, mais elle se tient toujours là, quelques millénaires après son installation originale.
Les maures avaient également installés une roue pour monter l'eau de la rivière au niveau de l'Alcazar, leur forteresse, roue qui était également flanquée d'un moulin, dont les ruines sont encore visibles. À l'arrière-plan, le plus vieux pont de Cordoba.
Et ce vieux pont, il a été érigé par les romains lors de leur installation ici, au premier siècle. Une construction aussi impressionnante qu'élégante, qui se termine par une tour ajoutée là par les Almohades à l'époque d'Al Andalus.
Je ne peux pas résister à montrer une fois de plus les beautés de la Mezquita, puisque je n'ai pu résister à la visiter une troisième fois. Ici, le plafond près de l'ancien Mirhab de la mosquée qu'était l'édifice avant de devenir la cathédrale de Cordoba.
Avant d'y ériger une basilique baroque en son centre, les catholiques avaient tout de même entrepris de christianiser l'endroit, en y installant une série de chapelle ici et là, en ajoutant des crucifix sous les arcs... et, dans le cas de ce coin de l'ancienne mosquée, en effectuant des peintures chrétiennes directement sur les murs et sur les arches islamiques.
Quelques-unes des portes de la Mezquita; chacune a ses particularités et ses caractéristiques typiques.
Je crois l'avoir mentionné en 2006, puis répété en 2010, mais comme c'est maintenant une certitude, je peux réaffirmer que la Mezquita de Cordoba est définitivement l'un des plus beaux édifices que j'ai pu visiter dans ma vie de voyageur.
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Wow! Très belles photos, ça me donne un autre point de vue de Cordoba, disons qu'un ciel bleu ça aide un peu :) J'avais juste eu de la pluie...
RépondreSupprimerMoi, je n'arrive même pas à imaginer de la pluie à Cordoba. En fait, à chacune de mes arrivées dans cette ville (2006, 2010, 2013), le mercure était au-dessus de 40 degrés, sans humidité! T'es sur que tu te mélange pas avec Cordoba en Argentine? :-))
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