J'étais déjà passé par ici... mais seulement en route entre Salamanca et Vilar Formoso, où j'avais vu le plus petit chien du monde pendant une longue attente de trois heure dans une gare déserte.
J'étais déjà passé par Ciudad Rodrigo, une petite ville de la taille de Roberval, ma ville natale, guère plus qu'un village en termes européens. Mais comme je n'avais vu que l'entrée et la sortie de la ville par la route régionale et la gare d'autobus, je n'avais aucun souvenir d'être déjà venu à Ciudad Rodrigo.
Comme plusieurs villes de la région frontalière, Ciudad Rodrigo a souvent été pratiquement rasée (même si elle conserve trois colonnes d'un ancien temple de son époque romaine à l'entrée de la ville, à environ 1 km des fortifications médiévales). Elle doit donc son existence actuelle à sa "reconstruction" à partir de l'an 1100, en partie grâce au comte Rodrigo Gonzalez Giron, d'où le nom de la ville (littéralement "Ville Rodrigo").
J'étais déjà passé par ici, mais sans avoir le temps de visiter la ville, une très charmante petite ville, qui vaut amplement le détour et qui constitue une des agréables surprises de ce voyage.
Quelques preuves:
Comme la ville a conservé ses murailles à peu près intactes (environ 2km de circonférence), on peut facilement en faire le tour à pied, profitant du même coup de superbes points de vue sur cette charmante petite ville. D'ailleurs, comme Ciudad Rodrigo n'est pas très étendue, même à l'extérieur de son centre historique, trois minutes de bus vous mènent de la route régionale à la gare, et 5 minutes à pied vous mènent de la gare au centre-ville fortifié.
Malgré les conflits avec le Portugal voisin, menant à l'établissement de la frontière non loin de là, Ciudad Rodrigo est arrivé à conservé plusieurs édifices des 14 et 15e siècles, dont une jolie collection de maisons de cette époque qui parsèment sa douzaine de rues.
Les maisons les plus imposantes datent toutefois des 15e et 16e siècles, et valsent entre gothique et renaissance.
La voiture de fonction du responsable des routes et travaux publics de la mairie de Ciudad Rodrigo, une vénérable Renault 4! (Authentique, ceci n'est pas une blague).
Une partie de la très jolie et agréable Plaza Mayor, vue du balcon de la mairie (Ayuntamiento). Cette plaza fort accueillante se transforme pendant le Carnaval del Toro, puisque c'est là que son lâchés les taureaux en liberté pendant ces festivités célébrées en février-mars de chaque année.
L'Ayuntamiento, qui est en fait un palais renaissance érigé au 16e siècle.
C'est dans la maison des Vasquez que l'on a aménagé le bureau de poste, une splendide affaire munie d'un escalier monumental, de plafonds à caisson et d'azulejos couvrant toute la partie inférieure des murs, en plus de comporter plusieurs très beaux vitraux aux fenêtres principales.
Mes notes me font défaut, donc je ne suis plus absolument certain s'il s'agit bien de la Iglesia de San Isidoro, mais il me semble bien que c'est le cas. Il s'agit de toute manière d'une église assez représentatives des lieux de cultes de la ville, dont une bonne partie remonte aux 12 et 13e siècles (avec des ajouts et rénovations diverses dans les siècles suivants).
La ville semble tenir un concours d'affiches pour son Carnaval del Toro 2014, puisque la mairie affichait plusieurs dizaines d'affiches différentes avec des numéros, mais je n'ai vu nulle part où j'aurais pu voter... Voici donc une sélection de quelques-unes de mes favorites parmi les affiches proposées.
Il y a aussi une sorte de château-fort, qui abrite aujourd'hui un de ces hôtels de luxes appelés ici Paradors, mais comme ils sont installés dans des sites historiques, ils doivent avoir un espace public accessibles mêmes aux pauvres voyageurs qui ne sont pas leurs clients (celui de Ciudad Rodrigo est à 160 euros la nuit (hum)... ou à 120 euros si vous réservez assez longtemps d'avance). Des murailles du château, on a une jolie vue sur la rivière, ainsi que sur le vieux pont de pierre.
La cathédrale Santa Maria, dont la construction remonte du 12e au 14 siècle, s'est vue ajouter une tour vers les années 1760. Si la façade est lourdement abîmée (comme on peut voir les morceaux de métal qui soutiennent les restes du portique), c'est que la cathédrale a été lourdement bombardée lors de la guerre avec le Portugal voisin.
Enfin, le château comporte une grande tour centrale, appelée Tour de l'hommage (je n'ai pu découvrir en hommage à qui). On y a de très belles vues de la cité médiévale; la tour de la cathédrale est celle qui attire le regard ici, mais jetez aussi un oeil en bas à gauche, où on peut voir une antique sculpture qui date du 6e siècle.
Suite de la vue précédente, vers la gauche. On peut constater que comme Ciudad Rodrigo est encore une petite ville, à part pas un côté, une fois passé les fortifications, c'est la campagne.
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J'étais déjà passé par Ciudad Rodrigo, une petite ville de la taille de Roberval, ma ville natale, guère plus qu'un village en termes européens. Mais comme je n'avais vu que l'entrée et la sortie de la ville par la route régionale et la gare d'autobus, je n'avais aucun souvenir d'être déjà venu à Ciudad Rodrigo.
Comme plusieurs villes de la région frontalière, Ciudad Rodrigo a souvent été pratiquement rasée (même si elle conserve trois colonnes d'un ancien temple de son époque romaine à l'entrée de la ville, à environ 1 km des fortifications médiévales). Elle doit donc son existence actuelle à sa "reconstruction" à partir de l'an 1100, en partie grâce au comte Rodrigo Gonzalez Giron, d'où le nom de la ville (littéralement "Ville Rodrigo").
J'étais déjà passé par ici, mais sans avoir le temps de visiter la ville, une très charmante petite ville, qui vaut amplement le détour et qui constitue une des agréables surprises de ce voyage.
Quelques preuves:
Comme la ville a conservé ses murailles à peu près intactes (environ 2km de circonférence), on peut facilement en faire le tour à pied, profitant du même coup de superbes points de vue sur cette charmante petite ville. D'ailleurs, comme Ciudad Rodrigo n'est pas très étendue, même à l'extérieur de son centre historique, trois minutes de bus vous mènent de la route régionale à la gare, et 5 minutes à pied vous mènent de la gare au centre-ville fortifié.
Malgré les conflits avec le Portugal voisin, menant à l'établissement de la frontière non loin de là, Ciudad Rodrigo est arrivé à conservé plusieurs édifices des 14 et 15e siècles, dont une jolie collection de maisons de cette époque qui parsèment sa douzaine de rues.
Les maisons les plus imposantes datent toutefois des 15e et 16e siècles, et valsent entre gothique et renaissance.
La voiture de fonction du responsable des routes et travaux publics de la mairie de Ciudad Rodrigo, une vénérable Renault 4! (Authentique, ceci n'est pas une blague).
Une partie de la très jolie et agréable Plaza Mayor, vue du balcon de la mairie (Ayuntamiento). Cette plaza fort accueillante se transforme pendant le Carnaval del Toro, puisque c'est là que son lâchés les taureaux en liberté pendant ces festivités célébrées en février-mars de chaque année.
L'Ayuntamiento, qui est en fait un palais renaissance érigé au 16e siècle.
C'est dans la maison des Vasquez que l'on a aménagé le bureau de poste, une splendide affaire munie d'un escalier monumental, de plafonds à caisson et d'azulejos couvrant toute la partie inférieure des murs, en plus de comporter plusieurs très beaux vitraux aux fenêtres principales.
Mes notes me font défaut, donc je ne suis plus absolument certain s'il s'agit bien de la Iglesia de San Isidoro, mais il me semble bien que c'est le cas. Il s'agit de toute manière d'une église assez représentatives des lieux de cultes de la ville, dont une bonne partie remonte aux 12 et 13e siècles (avec des ajouts et rénovations diverses dans les siècles suivants).
La ville semble tenir un concours d'affiches pour son Carnaval del Toro 2014, puisque la mairie affichait plusieurs dizaines d'affiches différentes avec des numéros, mais je n'ai vu nulle part où j'aurais pu voter... Voici donc une sélection de quelques-unes de mes favorites parmi les affiches proposées.
Il y a aussi une sorte de château-fort, qui abrite aujourd'hui un de ces hôtels de luxes appelés ici Paradors, mais comme ils sont installés dans des sites historiques, ils doivent avoir un espace public accessibles mêmes aux pauvres voyageurs qui ne sont pas leurs clients (celui de Ciudad Rodrigo est à 160 euros la nuit (hum)... ou à 120 euros si vous réservez assez longtemps d'avance). Des murailles du château, on a une jolie vue sur la rivière, ainsi que sur le vieux pont de pierre.
La cathédrale Santa Maria, dont la construction remonte du 12e au 14 siècle, s'est vue ajouter une tour vers les années 1760. Si la façade est lourdement abîmée (comme on peut voir les morceaux de métal qui soutiennent les restes du portique), c'est que la cathédrale a été lourdement bombardée lors de la guerre avec le Portugal voisin.
Enfin, le château comporte une grande tour centrale, appelée Tour de l'hommage (je n'ai pu découvrir en hommage à qui). On y a de très belles vues de la cité médiévale; la tour de la cathédrale est celle qui attire le regard ici, mais jetez aussi un oeil en bas à gauche, où on peut voir une antique sculpture qui date du 6e siècle.
Suite de la vue précédente, vers la gauche. On peut constater que comme Ciudad Rodrigo est encore une petite ville, à part pas un côté, une fois passé les fortifications, c'est la campagne.
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