vendredi 15 juin 2007

Retour sur Lloa en 10 photos

J'ai profité de ce passage à Quito pour aller revoir "mon" école de San Luis de Lloa, où j'ai enseigné l'anglais aux enfants en 2004 pendant quelques mois.
Sans entrer dans les détails, disons que comme pour ma visite en 2005, les rencontres ont été émotives et j'ai profité de l'occasion pour gater un peu les enfants avec quelques cadeaux (dont des crayons), laissant à l'école au passage un frisbie et un petit ballon de football américain en plus de quelques babioles... Les petites balles magiques à l'embleme du Canada et du Québec font toujours fureur.
Voici quelques photos de ce retour à Lloa; une fois encore, je béni mon appareil numérique pour les quelques occasions où je n'aurais pas pu capter ces moments avec un appareil traditionnel (sans parler de les partager aussi rapidement avec vous ici).



Pour se rendre à Lloa, le voyageur doit d'abord se rendre dans le quartier de La Mena, de Quito, où un bus (bleu et blanc, sur la photo) le mènera à Lloa. Avant le départ du bus, la plupart des travailleurs prennent un petit déjeuner au kiosque sur la rue (photo) ou à la boulangerie du coin (l'option que j'ai choisi ce matin là, déjeunant d'un morceau de pain aux fruits avec un lait au chocolat, partiellement écremé, dont avec 8% de gras).

Anecdote: j'ai demandé au chaufeur du bus l'heure du départ, et il m'a répondu le plus sérieusement du monde 7:04. Pas 7:05, pas 7:00, mais bien 7:04. Amusant comme temps de départ d'un bus... surtout considérant que nous sommes en amérique latine et que le temps ne passant pas de la meme manière qu'ailleurs dans le monde... le bus est effectivement parti à... 7:12... :-)


Comme l'école est situé non pas au village, mais bien dans le rang San Luis, je descend du bus près d'une petite route de gravier, le long de laquelle les paysans travaillent déjà dans leurs champs, parfois en pente à plus de 30 degrés.

Lors de la marche d'environ 10 minutes pour atteindre l'école, il arrive que l'on croise d'autres... passants. On salue tout le monde à Lloa. Le matin, un simple Hola Buenos dias suffit... Pour l'individu sur cette photo, qui n'a pas répondu, j'imagine qu'il ne parle pas espagnol.



La vue du village, en contre-bas, où je ne me suis pas rendu cette fois-ci, puisque tous les gens que je connais dans les environs habitent le rang San Luis.

Le cratère du Guagua Pichincha se montre le nez entre les nuages, le temps pour moi de capter cette photo, avant que les nuages ne recouvrent ce sommet volcanique qui domine totalement le paysage.


Dans le rang San Luis, quelques maisons et cours... Je me rends vers la maison de la famille Aguirre, où habitent cinq de mes anciens élèves... dont 3 ont terminé leurs études à Lloa et seulement une ira au collège (l'an prochain, aprés 2 ans sans école).


Julio Cesar Aguirre, qui a terminé sa 7e année l'an dernier travaille maintenant avec son père et son frère Patricio sur la terre familiale.

Sur les flans du mont Ungui, face au Pichincha, les terres agricoles servent aussi de paturage pour les vaches... Si vous regardez attentivement, vous verrez deux vaches sur cette pente à 35-40 degrés.

Avec Nancy Aguirre, une de mes meilleurs élèves d'anglais à Lloa il y a 3 ans. Nancy ira au collège à l'automne, finalement, après que mes amis Léandro, Evelyn et moi ayons convaincu son père lors d'une longue discussion... à l'été 2005... Rien ne se fait rapidement en Équateur.


Voici une nouveauté; ils ont installé un arret de bus près du rang San Luis, entre Lloa et Quito. Évidemment, ce jour-là, sur les cinq personnes prenant le bus de retour vers Quito, j'étais le seul à attendre à l'arret officiel, les 4 autres pasagers patientant simplement à la jonction de la route et du rang, comme je le faisais moi-meme tous les jours en 2004.

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