C'est officiel, il y a maintenant une Rue Gary Carter à Montréal.
Cette rue est située pas très loin de chez moi, au sud du Parc Jarry, qui a abrité pendant longtemps le stade du même nom où jouaient les Expos de Montréal avant la construction du Stade Olympique.
J'y suis donc allé faire un tour, ne serait-ce que pour rendre hommage à Carter, un héros de mon adolescence. Car s'il y a une équipe de sport professionnel que j'ai suivi et supporté avec passion dans ma vie, c'est bien celle des Expos, dont je regardais les matchs à la télé (avant les canaux spécialisés, nous avions une ou deux parties par semaine), ou encore les écoutais à la radio. Le nom de Gary Carter me rappelle donc une époque où je passais parfois une soirée entière dans la vieille Dodge Aspen de mes parents, l'endroit où l'on captait le mieux le lointain poste de radio qui diffusait les matchs de mon équipe préférée.
Si je n'ai pas vu Carter jouer au Stade Jarry, je l'ai toutefois vu jouer avec les Expos à plusieurs reprises au Stade Olympique, à l'occasion de voyages en famille à Montréal, une sortie fort prisée par l'adolescent du Lac St-Jean que j'étais alors. Je me souviendrai toujours de la fameuse année du championnat, qui était également l'année de la grève, et du dernier match des Expos en série, un match particulièrement dramatique. Je ne me souviens pas juste de ce match à cause de son résultat, mais surtout parce que j'avais décidé de ne pas assister à mes deux derniers cours de la journée, à la polyvalente, pour écouter le match sur une petite radio portative, en me cachant des surveillants, dans la cour. J'avais assisté à la finale - décevante et dramatique - à la télé, dans le salon de la maison familiale, après mon retour de l'école.
Aujourd'hui, alors que bien des fans souhaitent le retour d'une équipe à Montréal, je pense que même s'il s'agirait d'un atout pour la ville, rien ne sert d'espérer le même genre d'ambiance ou de relation entre l'équipe et les fans; ce temps-là est révolu, c'était une autre époque; les fans du retour des Nordiques à Québec le réaliseront probablement également si une équipe de hockey s'y réinstalle.
Cette Rue Gary Carter représente donc cette époque historique, glorieuse d'une certaine manière: Un mélange de nostalgie et de souvenirs d'adolescence faits de matchs amicaux dans un parc près de la maison familiale et de biscuits faits maison dégustés avec un litre de lait, pendant que les voix de Roger Brulotte et Jacques Doucet me décrivaient les exploits de Gary Carter et ses co-équipiers.
Cette rue est située pas très loin de chez moi, au sud du Parc Jarry, qui a abrité pendant longtemps le stade du même nom où jouaient les Expos de Montréal avant la construction du Stade Olympique.
Rue Gary Carter, avec le Parc Jarry, 22 mai 2013. |
Si je n'ai pas vu Carter jouer au Stade Jarry, je l'ai toutefois vu jouer avec les Expos à plusieurs reprises au Stade Olympique, à l'occasion de voyages en famille à Montréal, une sortie fort prisée par l'adolescent du Lac St-Jean que j'étais alors. Je me souviendrai toujours de la fameuse année du championnat, qui était également l'année de la grève, et du dernier match des Expos en série, un match particulièrement dramatique. Je ne me souviens pas juste de ce match à cause de son résultat, mais surtout parce que j'avais décidé de ne pas assister à mes deux derniers cours de la journée, à la polyvalente, pour écouter le match sur une petite radio portative, en me cachant des surveillants, dans la cour. J'avais assisté à la finale - décevante et dramatique - à la télé, dans le salon de la maison familiale, après mon retour de l'école.
Stade (aujourd'hui Stade de tennis) du Parc Jarry |
Cette Rue Gary Carter représente donc cette époque historique, glorieuse d'une certaine manière: Un mélange de nostalgie et de souvenirs d'adolescence faits de matchs amicaux dans un parc près de la maison familiale et de biscuits faits maison dégustés avec un litre de lait, pendant que les voix de Roger Brulotte et Jacques Doucet me décrivaient les exploits de Gary Carter et ses co-équipiers.
Le matin de l'annonce officielle, le nom du tronçon de rue était déjà changé sur Google Maps (en fait, les deux noms coexistaient, comme sur les poteaux aux intersections...)
RépondreSupprimerJ'adore cet article. Que de beaux souvenirs. C'est à cette époque que je me suis mise à regarder le baseball et aimer cela. Oui et que de beaux moments en famille pour aller voir les Expos à Montréal.....
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