Je ne pense pas être dans l'état d'esprit pour faire une couverture complète et animée du congrès Boréal 2013, mais comme participant, pour le moment, je trouve que c'est un congrès fort intéressant. Stimulant est toujours le qualificatif que je donne à ces événements. Écrire a beau être une activité plutôt solitaire et individuelle, rencontrer de temps en temps des gens qui partagent la passion de l'écriture - et ce dans des thématiques qui nous passionnent également - est une expérience enrichissante à chaque fois. Et, à chaque fois, je ressent sette stimulation intellectuelle et littéraire qui me donne le goût d'écrire de la fiction.
Parfois, l'intérêt vient des panels et discussions officielles, comme ce fut le cas ce matin avec "Beyond Ebooks: A Genre in Transition" animé par le toujours compétent Christian Sauvé. J'ai bien aimé cette discussion car d'une part, elle traitait d'un sujet qui est en pleine évolution - nous n'aurions pas pu avoir la même discussion sur le sujet il y a 5-6 ans, et en aurons une probablement différente dans 5-6 ans - et d'autres part car elle impliquait des intervenants que l'on n'a pas vu si souvent à Boréal, comme Jo Walton et Claude Lalumière, qui bien qu'impliqués dans divers événements littéraires depuis longtemps, sont apparus dans mon univers-Boréal (je n'y suis pas à chaque année) il y a quelques années seulement.
Je ne peux pas en dire autant du panel sur "L’amnésie dans la fiction", qui a rapidement dérivé de son sujet initial et s'est avéré un peu brouillon et répétitif de discussions déjà entendues par ce spectateur-ci. Ce genre de chose est inévitable dans un congrès comme Boréal, on ne sait jamais comment tel ou tel panel va tourner, et ça fait partie du plaisir de découvrir les discussions qui finissent par nous surprendre. Ainsi, même si "L’imaginaire et la culture québécoise" n'est pas allé là où on l'attendait nécessairement, et s'est éparpillé un peu à un moment, les intéressants commentaires d'Éric Gauthier et Esther Rochon en ont fait une discussion particulièrement intéressante. La présence - nouvelle - de Karoline George, a aussi apporté une voix nouvelle à la discussion. Celle-ci, en compagnie d'autres auteurs en étant à leur première présence à Boréal - Edouard H. Bond, Patrick Brisebois et Élisabeth Tremblay - ont fait de la table ronde "L’auteur doit-il s’oublier en écrivant?" la plus agréable surprise du congrès pour aujourd'hui.
Sinon, il y a toujours un congrès parallèle qui se déroule dans les couloir du congrès officiel, et parfois - ceci dit en tout respect des panélistes - c'est là que la discussion la plus intéressante a lieu; un autre aspect attendu des congrès et Boréal 2013 s'avère pour le moment un congrès parfaitement intéressant au niveau des discussions de couloir.
Enfin, côté personnel, j'ai décidé de participer, comme c'est souvent mon habitude, au concours d'écriture sur place, un moment qui m'offre l'opportunité d'écrire un texte que je n'aurais jamais écris autrement. Ma livraison de cette année n'est peut-être pas à la hauteur de ce que j'ai déjà pu faire en une heure sur un thème imposé, mais je suis bien content des deux idées principales que j'ai amalgamé et utilisé dans ce court texte.
La soirée se terminera sur quelques heures de rigolade bien sentie, avec le grand retour de l'hilarant "Concours de maltraitement de texte", une activité ludique absolument délirante, ainsi qu'un classique de Boréal depuis plusieurs années; "Discussion par la bande-annonce", qui présente une sélection de bande-annonces de films à venir et d'autres courts extraits choisis qui nous laisse généralement tordu de rire par leur humour involontaire ou leur incompétence.
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Parfois, l'intérêt vient des panels et discussions officielles, comme ce fut le cas ce matin avec "Beyond Ebooks: A Genre in Transition" animé par le toujours compétent Christian Sauvé. J'ai bien aimé cette discussion car d'une part, elle traitait d'un sujet qui est en pleine évolution - nous n'aurions pas pu avoir la même discussion sur le sujet il y a 5-6 ans, et en aurons une probablement différente dans 5-6 ans - et d'autres part car elle impliquait des intervenants que l'on n'a pas vu si souvent à Boréal, comme Jo Walton et Claude Lalumière, qui bien qu'impliqués dans divers événements littéraires depuis longtemps, sont apparus dans mon univers-Boréal (je n'y suis pas à chaque année) il y a quelques années seulement.
Je ne peux pas en dire autant du panel sur "L’amnésie dans la fiction", qui a rapidement dérivé de son sujet initial et s'est avéré un peu brouillon et répétitif de discussions déjà entendues par ce spectateur-ci. Ce genre de chose est inévitable dans un congrès comme Boréal, on ne sait jamais comment tel ou tel panel va tourner, et ça fait partie du plaisir de découvrir les discussions qui finissent par nous surprendre. Ainsi, même si "L’imaginaire et la culture québécoise" n'est pas allé là où on l'attendait nécessairement, et s'est éparpillé un peu à un moment, les intéressants commentaires d'Éric Gauthier et Esther Rochon en ont fait une discussion particulièrement intéressante. La présence - nouvelle - de Karoline George, a aussi apporté une voix nouvelle à la discussion. Celle-ci, en compagnie d'autres auteurs en étant à leur première présence à Boréal - Edouard H. Bond, Patrick Brisebois et Élisabeth Tremblay - ont fait de la table ronde "L’auteur doit-il s’oublier en écrivant?" la plus agréable surprise du congrès pour aujourd'hui.
Sinon, il y a toujours un congrès parallèle qui se déroule dans les couloir du congrès officiel, et parfois - ceci dit en tout respect des panélistes - c'est là que la discussion la plus intéressante a lieu; un autre aspect attendu des congrès et Boréal 2013 s'avère pour le moment un congrès parfaitement intéressant au niveau des discussions de couloir.
Enfin, côté personnel, j'ai décidé de participer, comme c'est souvent mon habitude, au concours d'écriture sur place, un moment qui m'offre l'opportunité d'écrire un texte que je n'aurais jamais écris autrement. Ma livraison de cette année n'est peut-être pas à la hauteur de ce que j'ai déjà pu faire en une heure sur un thème imposé, mais je suis bien content des deux idées principales que j'ai amalgamé et utilisé dans ce court texte.
La soirée se terminera sur quelques heures de rigolade bien sentie, avec le grand retour de l'hilarant "Concours de maltraitement de texte", une activité ludique absolument délirante, ainsi qu'un classique de Boréal depuis plusieurs années; "Discussion par la bande-annonce", qui présente une sélection de bande-annonces de films à venir et d'autres courts extraits choisis qui nous laisse généralement tordu de rire par leur humour involontaire ou leur incompétence.
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