Ça me fait drôle de revenir au Congrès Boréal, après 2 ans d'absence. Je ne sais pas encore ce que je ferai de ce congrès; quelque chose de tranquille et personnel, quelques panels et discussions de couloirs, ou bien un événement que je couvrirai amplement sur ce blogue.
Pour cette première journée, en attendant l'ouverture officielle en fin d'après-midi, j'ai décidé d'explorer les environs du congrès - comme si j'étais en visite dans ce coin de ville - et j'en ai aussi profité pour assister à quelques présentations du colloque universitaire parallèle à Boréal et intitulé "Mémoires vives, mémoires mortes".
Boréal célèbre cette année non pas ses 30 ans (le premier congrès au eu lieu en 1979, à Chicoutimi), mais sa trentième édition (puisqu'il y a eu quelques année sans congrès).
Je me souviens de plusieurs congrès Boréal, dont une partie a eu lieu à l'endroit-même où se déroulera ce congrès de 2013:
Ah, les Boréal de la seconde moitié des années 90, toujours tenus dans un hôtel un peu déglingue et/ou en construction/rénovation constante, j'imagine que l'édifice que l'on voit sur cette photo rappellera des souvenirs heureux à ceux ayant vécu ces éditions mémorables.
L'édifice en question est le premier que vous apercevez en sortant du métro (Lucien-Lallier) et en vous dirigeant vers Boréal 2013... mais je blague, évidemment, le congrès de cette année n'a pas lieu dans un édifice en construction.
Les congressistes qui ont également assisté aux éditions tenus dans les pavillons de l'Université Concordia, non loin du site actuel de Boréal, ne seront pas non plus dépaysés par les travaux ayant lieu juste à côté; en effet, après le Days Inn des années 90, les travaux autour de Concordia dans les années 2000 ont permis de poursuivre la tradition des congrès tenus en environnement en rénovation.
Soyons sérieux, le site de Boréal 2013 respire la tranquillité... et notons au passage qu'un artiste anonyme nous permet de nous mettre dans l'ambiance dès notre approche du site, avec un petit homme vert, arme-laser à la main.
Le congrès célébrant sa 30e édition, j'imagine que l'on parlera beaucoup de mémoire, du passé et du futur, et quoi de mieux que la vieille pinte de lait géante trônant entre les gratte-ciel du centre-ville pour illustrer le passage du temps (photo prise à deux pas du congrés).
Le plus grand ennemi du congressiste demeure toutefois le temps splendide qu'il fait depuis quelques jours. J'en suis la première victime, puisqu'après quelques présentations au colloque, je suis parti diner pour ne revenir que deux heures plus tard tellement la marche autour du site était agréable. Les visiteurs/marcheurs amateurs d'architecture plus classique que ce qui est présenté en début de billet pourront, entre deux tables rondes, se rabattre sur le couvent des soeurs grises (ci-haut)...
Ou encore sur cet étonnant temple grec, à deux coins de rues de l'hôtel abritant le congrès.
Et je termine cette exploration-photo des environs avec une peinture murale étonnante, puisqu'elle semble représenter l'invité d'honneur du congrès Boréal 2013: Éric Gauthier (à gauche, photo officielle). La ressemblance est frappante.
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Quand au colloque, j'avoue que malgré l'intérêt de plusieurs sujets, il m'est difficile de pleinement apprécier certaines présentations compte tenu de ma connaissance limité des enjeux. J'ai bien aimé la sympathique présentation "Je me souviens: modalités de la mémoire artificielle chez Isaac Asimov et Philip K. Dick" de Pierre-Alexandre Bonin (UQAM), par exemple, puisque non seulement j'avais lu les textes auxquels l'universitaire se référait, mais j'avais un assez bon souvenir de ceux-ci (particulièrement celui d'Asimov que j'avais justement relu l'an dernier). Avant de me perdre dans les alentours à prendre des photos, j'ai aussi apprécié "Vérités et mensonges au gré de l’écriture cyborg: le cas des pseudo-mémoires dans Le Goût de l’immortalité de Catherine Dufour" de Mathieu Lauzon-Dicso (Cégep du Vieux-Montréal), bien que clairement, ma méconnaissance du matériau d'origine (je n'ai pas lu le roman) m'ait rendu la présentation un peu plus opaque. Enfin, grâce à un peu de retard dans le programme, j'ai pu revenir à temps pour la fort intéressante présentation sur "Les histoires et la naissance de l’Histoire chez Élisabeth Vonarburg" de Gillian Benson (Université McMaster, Hamilton).
Ceci dit, je vais cesser de flâner et je vais retourner au colloque, le temps que les gens du congrès aient complété les préparatifs pour l'ouverture officielle.
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Pour cette première journée, en attendant l'ouverture officielle en fin d'après-midi, j'ai décidé d'explorer les environs du congrès - comme si j'étais en visite dans ce coin de ville - et j'en ai aussi profité pour assister à quelques présentations du colloque universitaire parallèle à Boréal et intitulé "Mémoires vives, mémoires mortes".
Boréal célèbre cette année non pas ses 30 ans (le premier congrès au eu lieu en 1979, à Chicoutimi), mais sa trentième édition (puisqu'il y a eu quelques année sans congrès).
Je me souviens de plusieurs congrès Boréal, dont une partie a eu lieu à l'endroit-même où se déroulera ce congrès de 2013:
Ah, les Boréal de la seconde moitié des années 90, toujours tenus dans un hôtel un peu déglingue et/ou en construction/rénovation constante, j'imagine que l'édifice que l'on voit sur cette photo rappellera des souvenirs heureux à ceux ayant vécu ces éditions mémorables.
L'édifice en question est le premier que vous apercevez en sortant du métro (Lucien-Lallier) et en vous dirigeant vers Boréal 2013... mais je blague, évidemment, le congrès de cette année n'a pas lieu dans un édifice en construction.
Les congressistes qui ont également assisté aux éditions tenus dans les pavillons de l'Université Concordia, non loin du site actuel de Boréal, ne seront pas non plus dépaysés par les travaux ayant lieu juste à côté; en effet, après le Days Inn des années 90, les travaux autour de Concordia dans les années 2000 ont permis de poursuivre la tradition des congrès tenus en environnement en rénovation.
Soyons sérieux, le site de Boréal 2013 respire la tranquillité... et notons au passage qu'un artiste anonyme nous permet de nous mettre dans l'ambiance dès notre approche du site, avec un petit homme vert, arme-laser à la main.
Le congrès célébrant sa 30e édition, j'imagine que l'on parlera beaucoup de mémoire, du passé et du futur, et quoi de mieux que la vieille pinte de lait géante trônant entre les gratte-ciel du centre-ville pour illustrer le passage du temps (photo prise à deux pas du congrés).
Le plus grand ennemi du congressiste demeure toutefois le temps splendide qu'il fait depuis quelques jours. J'en suis la première victime, puisqu'après quelques présentations au colloque, je suis parti diner pour ne revenir que deux heures plus tard tellement la marche autour du site était agréable. Les visiteurs/marcheurs amateurs d'architecture plus classique que ce qui est présenté en début de billet pourront, entre deux tables rondes, se rabattre sur le couvent des soeurs grises (ci-haut)...
Ou encore sur cet étonnant temple grec, à deux coins de rues de l'hôtel abritant le congrès.
Et je termine cette exploration-photo des environs avec une peinture murale étonnante, puisqu'elle semble représenter l'invité d'honneur du congrès Boréal 2013: Éric Gauthier (à gauche, photo officielle). La ressemblance est frappante.
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Quand au colloque, j'avoue que malgré l'intérêt de plusieurs sujets, il m'est difficile de pleinement apprécier certaines présentations compte tenu de ma connaissance limité des enjeux. J'ai bien aimé la sympathique présentation "Je me souviens: modalités de la mémoire artificielle chez Isaac Asimov et Philip K. Dick" de Pierre-Alexandre Bonin (UQAM), par exemple, puisque non seulement j'avais lu les textes auxquels l'universitaire se référait, mais j'avais un assez bon souvenir de ceux-ci (particulièrement celui d'Asimov que j'avais justement relu l'an dernier). Avant de me perdre dans les alentours à prendre des photos, j'ai aussi apprécié "Vérités et mensonges au gré de l’écriture cyborg: le cas des pseudo-mémoires dans Le Goût de l’immortalité de Catherine Dufour" de Mathieu Lauzon-Dicso (Cégep du Vieux-Montréal), bien que clairement, ma méconnaissance du matériau d'origine (je n'ai pas lu le roman) m'ait rendu la présentation un peu plus opaque. Enfin, grâce à un peu de retard dans le programme, j'ai pu revenir à temps pour la fort intéressante présentation sur "Les histoires et la naissance de l’Histoire chez Élisabeth Vonarburg" de Gillian Benson (Université McMaster, Hamilton).
Ceci dit, je vais cesser de flâner et je vais retourner au colloque, le temps que les gens du congrès aient complété les préparatifs pour l'ouverture officielle.
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Je vote pour qu'on organise quelques panels à l'extérieur. ;-) C'est vrai que le temps splendide n'incite pas à aller s'enfermer tout le week-end.
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