Par une amusante coïncidence, après mon séjour à Liverpool, je me suis retrouvé à la station ferroviaire de la Rue Liverpool, mais dans une autre ville.
À partir de cette gare, on peut facilement découvrir le quartier relativement méconnu de Spitalfields, qui offre un mélange de charme et d'étonnement, en plus de proposer un des plus intéressants marché de reliques, antiquités et artéfacts anglais que j'ai pu visiter.
Pour se diriger dans le quartier, on peut toujours regarder la voûte de certains passages, où on a peint la carte du secteur. Sur cette portion de cette carte particulièrement originale, on peut voir Christ Church Spitalfields ainsi que les rues Commercial, Fournier et Brick Lane, cette dernière étant la plus intéressante à parcourir.
Brick Lane est renommée pour ses restaurants de cuisine du Bengladesh (Curri), plusieurs affichant d'ailleurs avec fierté les nombreux prix décernés à ces établissements, de même que les recommandations de divers guides ainsi que les photos de visiteurs de renom, comme le Prince Charles.
Le quartier est devenu un lieu original de culture et de boutiques alternatives; loin des grandes marques de commerces qui inondent et uniformisent les grands centres. Des artistes y ont peint divers murales, dont ce grand héron de quatre étages.
Au coin de Hanbury Street, j'ai d'ailleurs aperçu deux de ces artistes à l'oeuvre.
La brasserie Old Truman a déjà été la plus grande brasserie de la ville, et était à l'époque connue sous le nom de Black Eagle, d'où cette vieille enseigne toujours présente. Le complexe de quelques immeubles abrite aujourd'hui des restos, bars, café et boutiques en plus d'accueillir un marché "vintage" (vêtements et décoration) certaines fins de semaine.
Les immeubles de briques brunes donnent probablement son nom à Brick Lane, et pour ma part, l'ambiance de même que le style architectural du quartier m'a rappelé Greenwich Village à New York, par exemple.
Nous sommes dans une grande ville, comme en témoignent les larges rues principales du quartier, bordées d'édifices à 3-4 étages, mais l'ambiance est calme, relaxante et tout le monde semble prendre son temps. L'endroit est plus connu qu'auparavant, donc la présence de visiteurs contribue au sentiment qui accompagne souvent les gens en congé qui font simplement une balade. Par contre, comme le quartier ne semble pas encore sur le trajet des groupes organisés, on évite donc les cohues et les foules qui empoisonnent parfois certains sites célèbres.
Montage concentrant quelques murales captées ici et là, essentiellement sur Hanbury Street, Quaker Street et Brick Lane.
Brick Lane se termine dans Whitechapel, un quartier lui aussi assez connu, mais pour des raisons bien moins charmantes. Les organisateurs de tours thématiques de la ville ne se gênent d'ailleurs pas pour nous le rappeler. J'ai mis deux extraits en avant-plan, à droite. D'abord l'entête du journal, où on voit que même en 1888, on avait les prévisions météo (et ils prévoyaient de la pluie). Puis, la partie du bas, qui permet de lire un extrait de l'article sur Jack l'Éventreur dans lequel le journaliste donne certains détails horribles.
Comme Spitalfields est un quartier charmant, on arrêtera donc la visite ici.
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À partir de cette gare, on peut facilement découvrir le quartier relativement méconnu de Spitalfields, qui offre un mélange de charme et d'étonnement, en plus de proposer un des plus intéressants marché de reliques, antiquités et artéfacts anglais que j'ai pu visiter.
Pour se diriger dans le quartier, on peut toujours regarder la voûte de certains passages, où on a peint la carte du secteur. Sur cette portion de cette carte particulièrement originale, on peut voir Christ Church Spitalfields ainsi que les rues Commercial, Fournier et Brick Lane, cette dernière étant la plus intéressante à parcourir.
Brick Lane est renommée pour ses restaurants de cuisine du Bengladesh (Curri), plusieurs affichant d'ailleurs avec fierté les nombreux prix décernés à ces établissements, de même que les recommandations de divers guides ainsi que les photos de visiteurs de renom, comme le Prince Charles.
Le quartier est devenu un lieu original de culture et de boutiques alternatives; loin des grandes marques de commerces qui inondent et uniformisent les grands centres. Des artistes y ont peint divers murales, dont ce grand héron de quatre étages.
Au coin de Hanbury Street, j'ai d'ailleurs aperçu deux de ces artistes à l'oeuvre.
La brasserie Old Truman a déjà été la plus grande brasserie de la ville, et était à l'époque connue sous le nom de Black Eagle, d'où cette vieille enseigne toujours présente. Le complexe de quelques immeubles abrite aujourd'hui des restos, bars, café et boutiques en plus d'accueillir un marché "vintage" (vêtements et décoration) certaines fins de semaine.
Les immeubles de briques brunes donnent probablement son nom à Brick Lane, et pour ma part, l'ambiance de même que le style architectural du quartier m'a rappelé Greenwich Village à New York, par exemple.
Nous sommes dans une grande ville, comme en témoignent les larges rues principales du quartier, bordées d'édifices à 3-4 étages, mais l'ambiance est calme, relaxante et tout le monde semble prendre son temps. L'endroit est plus connu qu'auparavant, donc la présence de visiteurs contribue au sentiment qui accompagne souvent les gens en congé qui font simplement une balade. Par contre, comme le quartier ne semble pas encore sur le trajet des groupes organisés, on évite donc les cohues et les foules qui empoisonnent parfois certains sites célèbres.
Montage concentrant quelques murales captées ici et là, essentiellement sur Hanbury Street, Quaker Street et Brick Lane.
Brick Lane se termine dans Whitechapel, un quartier lui aussi assez connu, mais pour des raisons bien moins charmantes. Les organisateurs de tours thématiques de la ville ne se gênent d'ailleurs pas pour nous le rappeler. J'ai mis deux extraits en avant-plan, à droite. D'abord l'entête du journal, où on voit que même en 1888, on avait les prévisions météo (et ils prévoyaient de la pluie). Puis, la partie du bas, qui permet de lire un extrait de l'article sur Jack l'Éventreur dans lequel le journaliste donne certains détails horribles.
Comme Spitalfields est un quartier charmant, on arrêtera donc la visite ici.
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