Samedi prochain, je m’envolerai pour la capitale cubaine; La Havane.
Certains se souviendront que lors d’un premier séjour à Cuba, j’avais pu explorer la ville et la région de Santiago de Cuba, dans l’est de l’île. Lors de ce séjour, j’avais aussi assisté aux élections cubaines, et m’étais donc fort intéressé à la situation politique du pays.
Samedi prochain, je mettrai les pieds dans sa capitale pour la première fois. Comme je serai hébergé dans la ville même – et non pas dans un resort de luxe à Varadero – je devrais avoir amplement l’occasion d’explorer la ville et les environs.
Ce séjour - contrairement à mon premier – est donc placé sous le signe de la visite culturelle et urbaine plutôt que sur l’environnement politique de l’île. Évidemment, entrer dans La Havane, 51 ans après l’entrée de Che Guevara demeurera un moment significatif pour le voyageur que je suis et qui, depuis plusieurs années, suit en quelques sortes les traces du Che en explorant l’Amérique latine. Bien que l’aspect politique ne sera pas le focus de ma visite, je vois mal comment faire fi de l’histoire politique du pays en le visitant - à part si vous passez votre temps sur une de ses nombreuses plages paradisiaques - ce que je laisse aux touristes plus conventionnels de l’île. Pour ma part, il sera donc virtuellement impossible d’ignorer cet aspect en séjournant une semaine dans la capitale.
Je ne sais toujours pas quelle sera ma situation Internet sur place. Il y a des cafés Internet à Cuba, donc je devrais pouvoir donner des nouvelles sur ce blogue. Mais comme mon expérience de 2008 m’a démontré que la fiabilité des connexions et leurs capacités sont des éléments variables, je ne projette pas d’être très actif à publier pendant mon séjour. Aussi, comme il s’agit d’un très court voyage (une semaine), il est fort probable que j’accumule mes notes de voyage pour les publier la semaine suivante dans le cadre de billets plus élaborés.
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Image: Fenêtre coloniale cubaine au Che (montage personnel).
Salut,moi aussi j'ai bien hâte de voir ce pays et cette ville. Dans ma jeunesse on entendait pas parler de terrorisme , mais de communisme et de révolutionnaires. Je me souviens en 1970 Larose c'était exilé à Cuba. Je ne comprenais pas vraiment pourquoi aller dans ce pays où le peuple n'était pas libre. Pourtant lui voulait libérer le Québec avec le FLQ.
RépondreSupprimerJ'avoue ne pas connaître le Che. Celui dont j'ai le plus entendu parler c'est Castro l'ami des méchants communistes soviétiques.
Je me demande ce que dirait mon père s'il était toujours vivant. J'ai quand même hâte de voir de mes yeux un pays communiste et les autos de mon enfance.