dimanche 15 juillet 2007

À Juliaca malgré moi, et en solo - quelques notes

Me voilà à nouveau tout seul.
Aujourd'hui marquait la fin du voyage de Sophie et Martin, alors ce matin, de Copacabana, nous avons pris le bus de 9h am, qui - chose étonnante ici - est parti à 9h am!
Après un passage sans histoire à la frontière de la Bolivie et du Pérou, nous avons poursuivi notre route... et bien évidemment, il nous fallait bien un peu de stress pour nos amis qui avaient un avion à prendre cet après-midi, alors le bus a fait une crevaison.
Vingt-cinq minutes plus tard, nous étions de nouveau sur la route, et par un exemple d'efficacité unique en Amérique du Sud, nous ne sommes arrivés à Puno qu'avec 15 minutes de retard!
Nous avons d'abord négocié un taxi vers le centro, pour aller diner et pour que Martin puisse acheter une bouteille de Pisco à ramener au pays. Le chauffeur nous paraissant fort sympathique, nous l'avons réservé pour nous mener à l'aéroport de Juliaca, d'où partait le vol de Sophie et Martin. Pour vus donner une idée du prix des taxis ici, le trajet terminus-centro nous coutait 3 soles (1$ CDN) et celui de Puno à Juliaca et son aéroport nous coutait 60 soles (20$ CDN), ce dernier trajet étant constitué d'environ 55 minutes de route.
Et jusque-là, tout allait plutot bien.
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Pour ma part, comme je les accompagnais pour plus de prudence et pour etre leur guide jusqu'à la fin, je me dirige maintenant vers Cusco, où je suis loin d'avoir tout visité lors de mon premier passage avec Sophie et Martin.
Ainsi, à Puno, j'ai trouvé une agence pour me prendre un vol Juliaca-Cusco, puisque les routes, ici, vous savez ... - À ce sujet, je vais préparer un autre billet très bientot sur la situation politique ici, car ca chauffe un peu depuis mon récent passage au Pérou. Donnez-moi le temps d'éplucher un peu plus les journaux nationaux et je vous reviens avec un billet détaillé.
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Mon vol n'est que demain matin, mais j'accompagne mes amis à l'aéroport pour les saluer. Une fois qu'ils ont passé la porte d'embarquement, je reviens sur mes pas et m'informe sur les conditions du vol du lendemain, vers Cusco. On vérifie ma réservation, qui a été annulée! En effet, la compagnie a de la difficulté à procéder avec les cartes de crédit, et sans numéro de téléphone où me rejoindre, elle a du annuler ma réservation!
Heureusement, les gens de LanPeru à l'aéroport peuvent réserver ma place à nouveau - et meme émettre ma carte d'embarquement d'avance - en autant que je paye cash sur place. Aucun guichet automatique dans l'aéroport, alors je suis forcé de creuser dans mes réserves d'urgence, et gratte le moindre $$ caché dans mes bagages et fini par payer le reste en soles, ce qui m'en laisse juste assez pour un trajet de retour en ville, en espérant y trouver un guichet!


Donc, comme mon vol n'est que demain matin, je suis coincé à Juliaca pour la soirée et la nuit.
On a vu bien pire que Juliaca, remarquez, mais on a aussi vu bien mieux. Hehehe...
Dans mon guide de voyage, on mentionne Juliaca au passage en disant que les voyageurs s'en servent comme un hub de passage entre Puno et l'aéroport, et donnent des infos sur les vols et les bus, sans plus. J'ai copié à la main une carte sommaire du centre-ville - sur votre gauche - pour m'orienter à mon arrivée, me suis trouvé une auberge (Hotel Eurobuilding, qui n'a rien de bien européen, situé au no.2 sur ma carte) à 30 soles la nuit pour une chambre privée avec salle de bain et TV cablée! Au moins, Juliaca n'est pas une ville très chère...
En fait, Juliaca est un peu comme Puno et Ica, deux villes sans trop de personnalité, interchangeables, aux plazas sans ames et aux rues bruyantes et clinquantes, aux édifices à l'architecture quelconque, bref, rien de bien passionnant ici...
J'ai d'abord marché vers la Plaza de Armas (identifiée par un carré ombragée marqué "armas" sur ma carte), puis après avoir pris quelques photos et constaté l'absence de guichet, j'ai bifurqué sur l'avenida La Union (en diagonale sur ma carte), vers la Plaza Bolognese (autre carré ombragé, marqué "bolognese"). D'autres photos, repérage de cafés internet et d'un restaurant pour le souper (no.3 sur ma carte), puis une banque avec guichet, qui me renfloue en argent comptant... Je respire mieux, car il n'y a rien de plus désagréable que d'etre coincé quelque part sans argent liquide.
Un peu de repos, quelques messages sur internet et ce billet sur mon journal, un peu de télé internationale pour reprendre contact avec le monde extérieur - ou simplement écouter un film en anglais, tiens... La solitude a aussi ses avantage et un de ceux-là est de pouvoir perdre du temps :-), c'est donc ce que je me propose de faire ce soir.
Et comme il n'y a pas grand chose d'autres à faire à Juliaca que d'y perdre son temps, je vais donc profiter de Juliaca pour ce qu'elle offre au touriste de passage et prendre ma soirée off.
Vous avez là tout mon programme de visite de Juliaca!
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Tiens, quelques photos de la ville, pour vous divertir un peu.


Quoi de plus représentatif d'une petite ville sudaméricaine qu'un char de l'armée devant l'église principale de l'endroit? (Juliaca compte quand meme 100 000 habitants). Plaza de armas, vers 16h30.


Une vue de ma fenetre d'hotel, sur une ville quelconque...


Un croisement en angle, à droite, la rue San Ramon rejoint celle de gauche, La Union, formant une sorte de Times Square de Juliaca ! :-) - Entre no.1 et no.3 sur ma carte.



Autre vue imprenable de ma chambre... sur l'édifice voisin... Notez les chaises en haut... Quelques kiosques de babioles et artisanat parsèment les rues du centre ville...

Soyons honnete et publions aussi une photo de la Plaza Bolognese, qui, sans etre véritablement charmante, a au moins un peu d'allure, quand meme...


L'intérieur de la chambre 708 de l'Hotel Eurobuilding. L'élément-clé ici est la télé dans le coin suppérieur droit, qui m'offrira le seul divertissement que Juliaca peut offrir au voyageur... dans les mesures du raisonnable, s'entend...
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