dimanche 27 octobre 2024

CDMX - mes premières impressions

Je ne sais pas pourquoi la ville de Mexico a été si longtemps loin de mon radar de voyage. 

La Cathédrale, centre historique.
Peut-être est-ce dû à sa mauvaise réputation de la fin des années 90 et du début des années 2000? Ville immense, polluée, air irrespirable, ville violente, etc... on associe rarement de beaux qualificatifs aux métropoles et capitales centro-américaines.

Aussi, mes (courtes) visites à Guatemala City, San Salvador, ou encore San José ne m'avaient jamais convaincus que les grandes villes d'Amérique centrale comportaient quelque intérêts pour le voyageur que je suis. (Je n'ai jamais mis les pieds à Tegucigalpa pour les mêmes raisons).

Architecture coloniale espagnole.
Or, dans le cas de Mexico, elle ne ressemble en rien à ces capitales centro-américaines déjà visitées (et très peu appréciées). L'impression que l'on a à son arrivée à CDMX, c'est plus d'être dans une grande ville latino qui rappelle les capitales d'Amérique du Sud (et non d'Amérique centrale, paradoxalement).

On pense à Quito, Lima, Santiago, Buenos Aires, toutes des capitales que j'ai beaucoup aimé à chacune de mes visites dans ces villes. Les bruits, la musique (parfois tonitruante), les odeurs de fritures à tous les coins de rues, les mercados improvisés, les vendeurs de toutes sortes, les rues achalandées, tout ce qui me rappelle ce que j'adore du semi-chaos latino-américain.

Défilé coloré.
L'impression de similarité avec ces villes arrive rapidement; dès la sortie de l'aéroport - qui se trouve dans la ville - on se retrouve à déambuler sur le trottoir d'une rue achalandée et bordée de marchands de toutes sortes incluant plusieurs vendeurs de nourriture de rue, un semi-chaos auditif qui replonge le visiteur dans ses souvenirs équatoriens ou péruviens.

Il faut dire que contrairement aux touristes habituels, nous n'avons pas sauté dans le premier taxi venu, puisque quelques stations de métro desservent l'aéroport de CDMX et nous avions simplement à marquer quelques minutes pour trouver celle que l'on cherchait.

Mexico est aussi située dans une vallée entourée de quelques volcans, et se trouve en altitude, deux éléments qui rappellent évidemment Quito. un site archéologique en pleine ville, de l'architecture coloniale, des édifices baroques et de charmants quartiers centraux, font le reste pour évoquer ici Lima et là Buenos Aires.

Suze qui traverse la rue... achalandée.
Le lecteur attentif aura compris que cette ville est à la fois un coup de coeur et une surprise. Même si j'avais lu (comme de coutume), en préparation du séjour, lire et y être, encore une fois, apporte une expérience différente. 

Malgré sa taille et sa population (plus de 22 millions) la Ciudad est étonnamment agréable à explorer à pied. La ville est divisée en grands arrondissements (avec leur mairie) et chaque arrondissement, en quartier (colonias), ce qui rend l'exploration relativement facile, puisque les panneaux de rue indiquent à la fois le nom de la rue, la colonia, et l'arrondissement.

Mercado improvisé.
 J'avais imaginé que l'étendue de la ville rendrait la visite de certains quartiers plus difficiles (ou qu'il faudrait constamment prendre le métro pour y aller et en revenir), mais non, si on s'y rend parfois en métro, ou on en reviens en métro, plus souvent qu'autrement, on valse d'un quartier à l'autre à pied au gré de nos explorations et improvisations sans trop de difficultés.

Nous sommes installés en peu en retrait des colonias les plus centrales. Dans Navarte Poniente, on avait peur d'être un peu loin de l'action et des sites d'intérêts, mais l'endroit est à peu près l'équivalent de vivre dans La Petite Patrie à Montréal, par rapport au centre-ville et au Vieux-Montréal, si on nous compare à quelques colonias centrales et au Centro Historico (d'où nous sommes revenus à pied à quelques occasions).

Musique et danse, fête du livre au Zocalo.
Aussi, CDMX profite d'un système de transport en commun qui fait pâlir à peu près n'importe quelle autre grande ville d'Amérique - et qui devais rendre jaloux n'importe quel nord-Américain. J'y reviendrai dans un billet consacré au Métro, mais en plus d'une bonne douzaine de ligne d'un métro fréquent, efficace et quasi gratuit, il y a autant de ligne de Métrobus, des lignes de Trolley, une ligne de tramway, une ligne de train léger et des dizaines de lignes d'autobus. le Métrobus (grands bus articulés à trois sections qui s'arrêtent à des stations spécifiques), le trolley et plusieurs bus roulent sur des voies qui leur sont réservées. Tout ce système rend les déplacements en ville faciles, rapides et très peu chers. (On parle de 0,35$ le billet pour prendre le métro, peu importe le nombre de transferts de lignes ou la destination finale).

Suze à un kiosque de bouffe de rue.
Voilà donc pour mes premières impressions; une cité fort agréable regroupant des quartiers à échelle humaine intéressants à explorer (mes préférés demeurent pour l'instant Roma, Condesa, Navarte et le centro historico).

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