Tous à Laval! est le titre de ma plus récente nouvelle littéraire, qui vient de paraître dans le numéro-événement soulignant la 200e publication de la revue Solaris - plus ancienne revue de science-fiction et fantastique en français dans le monde.
Tous à Laval! est ma 17e nouvelle publiée professionnellement au cours des 16 dernières années et est aussi la 11e nouvelle que je publie dans la revue Solaris depuis mes débuts dans ses pages en 1992 (il y a près de 25 ans!)
Il s'agit d'une histoire de politique-fiction mélangeant science-fiction et espionnage, qui se déroule dans un avenir pas si éloigné, au Québec. Il s'agit d'une nouvelle au titre légèrement ironique et référentiel qui tire ses sources de diverses inspirations (je publierai peut-être un billet à un moment là-dessus cet automne (1) mais le point de départ, similaire pour tous les auteurs au sommaire de ce numéro-événement, était une illustration d'une couverture passée de Solaris (le numéro 187 dans mon cas - voir ci-bas, à droite des extraits). Il y a donc dans ma nouvelle une scène qui se passe exactement dans ce décor - et je rappelle que l'histoire se déroule au Québec!
Bon, assez parlé... afin de vous mettre en appétit, voici deux extraits de cette nouvelle:
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L’électrovéhicule autonome emprunte une série de passerelles surélevées et de bretelles en spirale lui permettant de s’extraire de Montréal-centre en contournant le quartier des gratte-ciel. Selon l’écran du véhicule, le trajet vers le pont Viau, sous un ciel gris barbouillé du crachin typique du climat montréalais, ne prendra que vingt-cinq minutes, au cours desquelles Joël se propose de réviser la documentation que lui a transmise Armand, le porte-parole de l’administration lavalloise.
(...)
Passé le pont Viau, le Téauto emprunte le boulevard qui accède à l’entrée de la zone sous le dôme. Joël observe les installations en bordure de cette entrée. Ce sont les points desquels on a la meilleure vue à l’œil nu sur la structure du dôme avant que celle-ci ne s’élève trop.
Du niveau de la rue où il se trouve, les barres minces d’un alliage métallique lui semblent s’élancer vers des hauteurs vertigineuses et ne paraissent pas d’une robustesse suffisante pour supporter une telle structure. Près de la base – ouverte –, les premiers panneaux sont à peine visibles.
Pour marquer cette occasion exceptionnelle, Solaris 200 propose un numéro impressionnant autant par son sommaire que par son imposante composition (240 pages).
Ce sommaire, d'ailleurs, me fait l'honneur et m'accorde le privilège de partager les pages de Solaris 200 avec des auteurs que j'admire énormément, ce qui ajoute à mon plaisir d'y publier moi-même une nouvelle.
Je ne pense pas avoir été en aussi prestigieuse compagnie par le passé dans un sommaire (*), même si, pris individuellement, j'ai presque partagé les pages d'une publication professionnelle avec chacun des auteurs présents.
Francine Pelletier et Jean-Louis Trudel étaient comme moi du Spécial Asimov en 2012 (Solaris 184); Éric Gauthier était présent avec moi au très récent numéro 199; je partageais le sommaire de Solaris 180 avec Yves Meynard, Mario Tessier et Élisabeth Vonarburg - cette dernière m'ayant fait l'honneur d'apparaître au sommaire en ma compagnie à deux autres reprises (Solaris 169 et Solaris 163). Notons que Jean-Louis a lui aussi partagé le sommaire à quelques reprises avec moi, mais dans ce cas, je n'ai que peu de mérite, Jean-Louis est probablement l'auteur le plus publié de l'histoire de la revue!
(*) Bien sûr, nous étions tous réunis pour fêter les 40 ans de la revue il y a deux ans (Solaris 192), mais à cette occasion, il y avait tout de même 40 auteurs au menu, chacun signant une très courte fiction, ce qui représente une situation exceptionnelle, certes, mais différente d'un petit groupe publiant des fictions longues - ce numéro anniversaire étant d'ailleurs la première fois où j'apparaissais au sommaire en compagnie d'Ariane Gélinas.
Notons que mis à part ce numéro (192) anniversaire de Solaris en 2014, ce Solaris 200 représente donc la première publication professionnelle de ma carrière d'auteur dans laquelle j'apparaît pour autre chose qu'une short-short au même sommaire que mon ami Daniel Sernine, un de mes auteurs préférés de SFFQ.
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(1) Si vous avez lu l'extrait, vous aurez compris qu'un de mes personnages me permet d'inclure le prénom de mon ami Joël, le grand absent de ce numéro historique.
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Tous à Laval! est ma 17e nouvelle publiée professionnellement au cours des 16 dernières années et est aussi la 11e nouvelle que je publie dans la revue Solaris depuis mes débuts dans ses pages en 1992 (il y a près de 25 ans!)
Il s'agit d'une histoire de politique-fiction mélangeant science-fiction et espionnage, qui se déroule dans un avenir pas si éloigné, au Québec. Il s'agit d'une nouvelle au titre légèrement ironique et référentiel qui tire ses sources de diverses inspirations (je publierai peut-être un billet à un moment là-dessus cet automne (1) mais le point de départ, similaire pour tous les auteurs au sommaire de ce numéro-événement, était une illustration d'une couverture passée de Solaris (le numéro 187 dans mon cas - voir ci-bas, à droite des extraits). Il y a donc dans ma nouvelle une scène qui se passe exactement dans ce décor - et je rappelle que l'histoire se déroule au Québec!
Bon, assez parlé... afin de vous mettre en appétit, voici deux extraits de cette nouvelle:
Tous à Laval! [extraits]
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L’électrovéhicule autonome emprunte une série de passerelles surélevées et de bretelles en spirale lui permettant de s’extraire de Montréal-centre en contournant le quartier des gratte-ciel. Selon l’écran du véhicule, le trajet vers le pont Viau, sous un ciel gris barbouillé du crachin typique du climat montréalais, ne prendra que vingt-cinq minutes, au cours desquelles Joël se propose de réviser la documentation que lui a transmise Armand, le porte-parole de l’administration lavalloise.
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Passé le pont Viau, le Téauto emprunte le boulevard qui accède à l’entrée de la zone sous le dôme. Joël observe les installations en bordure de cette entrée. Ce sont les points desquels on a la meilleure vue à l’œil nu sur la structure du dôme avant que celle-ci ne s’élève trop.
Du niveau de la rue où il se trouve, les barres minces d’un alliage métallique lui semblent s’élancer vers des hauteurs vertigineuses et ne paraissent pas d’une robustesse suffisante pour supporter une telle structure. Près de la base – ouverte –, les premiers panneaux sont à peine visibles.
Les panneaux du dôme de Laval sont constitués de couches transparentes multiples, dont chacune joue un rôle spécifique : captation solaire, transparence, éclairage artificiel, etc. De plus, chaque panneau est articulé autour d’une des barres géodésiques, ce qui permet son ouverture.
L’électrovéhicule s’engouffre à l’intérieur du dôme et arrête la valse de ses essuie-glaces, devenus inutiles sous la température clémente et contrôlée du dôme.
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Au sommaire de Solaris 200
Ce sommaire, d'ailleurs, me fait l'honneur et m'accorde le privilège de partager les pages de Solaris 200 avec des auteurs que j'admire énormément, ce qui ajoute à mon plaisir d'y publier moi-même une nouvelle.
Je ne pense pas avoir été en aussi prestigieuse compagnie par le passé dans un sommaire (*), même si, pris individuellement, j'ai presque partagé les pages d'une publication professionnelle avec chacun des auteurs présents.
Francine Pelletier et Jean-Louis Trudel étaient comme moi du Spécial Asimov en 2012 (Solaris 184); Éric Gauthier était présent avec moi au très récent numéro 199; je partageais le sommaire de Solaris 180 avec Yves Meynard, Mario Tessier et Élisabeth Vonarburg - cette dernière m'ayant fait l'honneur d'apparaître au sommaire en ma compagnie à deux autres reprises (Solaris 169 et Solaris 163). Notons que Jean-Louis a lui aussi partagé le sommaire à quelques reprises avec moi, mais dans ce cas, je n'ai que peu de mérite, Jean-Louis est probablement l'auteur le plus publié de l'histoire de la revue!
(*) Bien sûr, nous étions tous réunis pour fêter les 40 ans de la revue il y a deux ans (Solaris 192), mais à cette occasion, il y avait tout de même 40 auteurs au menu, chacun signant une très courte fiction, ce qui représente une situation exceptionnelle, certes, mais différente d'un petit groupe publiant des fictions longues - ce numéro anniversaire étant d'ailleurs la première fois où j'apparaissais au sommaire en compagnie d'Ariane Gélinas.
Notons que mis à part ce numéro (192) anniversaire de Solaris en 2014, ce Solaris 200 représente donc la première publication professionnelle de ma carrière d'auteur dans laquelle j'apparaît pour autre chose qu'une short-short au même sommaire que mon ami Daniel Sernine, un de mes auteurs préférés de SFFQ.
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(1) Si vous avez lu l'extrait, vous aurez compris qu'un de mes personnages me permet d'inclure le prénom de mon ami Joël, le grand absent de ce numéro historique.
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