mercredi 19 octobre 2016

Ma chère Brooke...

J'étais à Sherbrooke il y a quelques jours (oui, je sais, le titre de ce billet est un jeu de mot facile, je l'ai fait en clin d'œil à mon ami Christian Martin, auteur des Cantons de L'Est et grand amateur de calembours devant les terres nelles :)

J'ai été charmé par plusieurs aspects du centre-ville de Sherbrooke, une ville que je n'avais visité qu'à une reprise dans le cadre d'un salon du livre un peu loin du centre à la fin des années 90.
Notre promenade de samedi dernier a débuté le long de la rivière Magog, où les berges ont été aménagées en piste cyclable doublée d'une agréable promenade se terminant au marché de la gare - d'où cet historique wagon touristique.

La rivière est plutôt calme dans ce secteur, favorisant les photos des édifices de la rue King en réflexion de l'autre côté.

Une fois rendu dans la partie centre de la ville - une sorte de pointe qui culmine au confluent des rivières Magog et St-François, j'ai été à la fois étonné et séduit par les nombreux édifices à logement ou se multiplient les balcons et terrasses qui font parfois la moitié du périmètre de l'immeuble.

En traversant la rivière Magog juste avant la gorge qui la voie se jeter dans la St-François, on atterri dans un magnifique quartier aux demeures ancestrales particulièrement bien préservées - et aux églises fort nombreuses (j'en ai noté au moins quatre sur un quadrilatère de quelques rues à peine).

Les couleurs des feuilles à l'automne aidant, l'endroit avait un air bucolique qui respirait la tranquillité.

En revenant sur la pointe du centre-ville, on aperçoit la centrale hydro-électrique érigée sur la rivière Magog, une affaire qui pourrait avoir défiguré l'endroit, mais que la ville a choisi d'intégrer et d'aménager - entre autres avec des passerelles permettant de longer, traverser ou surplomber les installations, y compris le déversoir du réservoir de la rivière - de sorte que l'ensemble est plutôt bien harmonisé avec le reste du centre-ville; une rareté dans le genre. Nous avons donc déambulé au-dessus de la rivière et au-dessus de la cascade du réservoir.

Je conclus ce premier billet - oui, il y en aura d'autres - par cette œuvre sise dans le parc du marché de la gare. Plusieurs pensées et réflexions gravées à même les sièges... J'aime particulièrement celui qui semble tourner en rond sur la chaise en bas à gauche.
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Le billet suivant sera consacré à la rue Wellington, la main du centre-ville de Sherbrooke.

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