Après avoir visité le château d’un prince fictif (Hamlet), je me suis rendu à Hillerod, où se trouve Frederiksborg slot, un impressionnant château renaissance érigé sur trois petites iles un peu à l’écart de la petite ville.
D’ailleurs, une fois au centre-ville, le château est difficile à rater.
De plus près, l’édifice central apparait porte après porte, pont après pont, comme une splendide et élégante construction où se mêlent une certaine symétrie dans la structure et une asymétrie dans les tours.
Le dernier pont, la dernière porte d’arche et la cour intérieure sont une orgie de sculptures et de bas reliefs culminant dans une fontaine monumentale précédent la porte principale.
L’intérieur est du même acabit; c’est le je-ne-sais-combien-t-ième palais/château que je visite dans ma vie, ils finissent tous par se ressembler un peu selon la période; enfilade de dizaines de pièces richement décorées de peintures, sculptures et meubles abondamment ornementés de boiseries, incrustés de pierres, sculptées, peints, des chandeliers aux plafonds à caisson, les fresques et portraits de royautés sur les murs, bref, Frederiksborg ne fait pas exception et je ne vous offre donc que deux exemples de pièces du château.
La grande salle de réception de Frederiksborg slot. Malgré ce qui précède sur les répétition, je sais que pour ma part, ce genre d’endroit a encore de l’intérêt; les meubles, en particulier, sont souvent de splendides œuvres d’art qui passent souvent inaperçus. Idem pour certains plafonds.
Le château a une chapelle – une très grande chapelle dont l’intérieur rococo rendrait jalouses la plupart des cathédrales que j’ai pu voir ailleurs…
Un détail ici, qui m’a fait sourire, puisque je ne pense pas que nos catholiques bien pensant d’avant la révolution tranquille auraient enduré ce genre de décoration dans les églises du Québec. Comme quoi…
Vous avais-je dit qu’il y a aussi des jardins? Qui dit château dit habituellement jardins.
Ceux de Frederiksborg s’étendent sur des terres de l’autre côté du plan d’eau sur lequel reposent les iles du château. J’ai parcouru une partie seulement de ces jardins qui occupent une véritable forêt et prendrait des jours à explorer en entier.
J’avais estimé que la courbe de l’avenue menant du centre au château ajoutée à celle menant du château dans les jardins ferait en sorte que je reviendrais pas trop loin de la station ferroviaire à la sortie des jardins, mais j’avais surestimé la courbure de mon trajet et me suis donc retrouvé un peu plus n’importe où que prévu… et sans carte, puisque Hillerod est une petite ville qui n’apparait dans ma documentation de voyage que comme la ville où se rendre pour voir le château de Frederiksborg. J’ai donc marché en me fiant à mon sens de l’orientation, suis tombé dix minutes plu tard sur une carte de la ville, confirmant que j’étais dans la bonne direction, et j’ai rejoins la gare moins de quinze minutes plus tard, où un train m’a ramené à Copenhague sain et sauf. Cette conclusion étant une évidence, puisque sinon, je ne serais pas en train d’écrire ceci, alors heureusement que ce billet n’était pas un suspense, l’effet aurait été un peu raté.
Si je m’attarde avec moult détails sur le fait de m’être (à peine) égaré, c’est un peu pour montrer que même avec beaucoup d’expérience, les voyageurs n’ont pas la science infuse et ne connaissent pas tout. À chaque voyage, à chaque visite, il faut faire un minimum de devoirs, s’informer, se documenter, improviser et s’organiser avec ce qui arrive, tout ça fait partie des voyages.
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D’ailleurs, une fois au centre-ville, le château est difficile à rater.
De plus près, l’édifice central apparait porte après porte, pont après pont, comme une splendide et élégante construction où se mêlent une certaine symétrie dans la structure et une asymétrie dans les tours.
Le dernier pont, la dernière porte d’arche et la cour intérieure sont une orgie de sculptures et de bas reliefs culminant dans une fontaine monumentale précédent la porte principale.
L’intérieur est du même acabit; c’est le je-ne-sais-combien-t-ième palais/château que je visite dans ma vie, ils finissent tous par se ressembler un peu selon la période; enfilade de dizaines de pièces richement décorées de peintures, sculptures et meubles abondamment ornementés de boiseries, incrustés de pierres, sculptées, peints, des chandeliers aux plafonds à caisson, les fresques et portraits de royautés sur les murs, bref, Frederiksborg ne fait pas exception et je ne vous offre donc que deux exemples de pièces du château.
La grande salle de réception de Frederiksborg slot. Malgré ce qui précède sur les répétition, je sais que pour ma part, ce genre d’endroit a encore de l’intérêt; les meubles, en particulier, sont souvent de splendides œuvres d’art qui passent souvent inaperçus. Idem pour certains plafonds.
Le château a une chapelle – une très grande chapelle dont l’intérieur rococo rendrait jalouses la plupart des cathédrales que j’ai pu voir ailleurs…
Un détail ici, qui m’a fait sourire, puisque je ne pense pas que nos catholiques bien pensant d’avant la révolution tranquille auraient enduré ce genre de décoration dans les églises du Québec. Comme quoi…
Vous avais-je dit qu’il y a aussi des jardins? Qui dit château dit habituellement jardins.
Ceux de Frederiksborg s’étendent sur des terres de l’autre côté du plan d’eau sur lequel reposent les iles du château. J’ai parcouru une partie seulement de ces jardins qui occupent une véritable forêt et prendrait des jours à explorer en entier.
J’avais estimé que la courbe de l’avenue menant du centre au château ajoutée à celle menant du château dans les jardins ferait en sorte que je reviendrais pas trop loin de la station ferroviaire à la sortie des jardins, mais j’avais surestimé la courbure de mon trajet et me suis donc retrouvé un peu plus n’importe où que prévu… et sans carte, puisque Hillerod est une petite ville qui n’apparait dans ma documentation de voyage que comme la ville où se rendre pour voir le château de Frederiksborg. J’ai donc marché en me fiant à mon sens de l’orientation, suis tombé dix minutes plu tard sur une carte de la ville, confirmant que j’étais dans la bonne direction, et j’ai rejoins la gare moins de quinze minutes plus tard, où un train m’a ramené à Copenhague sain et sauf. Cette conclusion étant une évidence, puisque sinon, je ne serais pas en train d’écrire ceci, alors heureusement que ce billet n’était pas un suspense, l’effet aurait été un peu raté.
Si je m’attarde avec moult détails sur le fait de m’être (à peine) égaré, c’est un peu pour montrer que même avec beaucoup d’expérience, les voyageurs n’ont pas la science infuse et ne connaissent pas tout. À chaque voyage, à chaque visite, il faut faire un minimum de devoirs, s’informer, se documenter, improviser et s’organiser avec ce qui arrive, tout ça fait partie des voyages.
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La chapelle est trop belle, magnifique, tu dois avoir des yeux pour moi aussi. Fais attention à toi..Gi
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