Il m'est arrivé, pendant mes déplacements des derniers mois, de tenter de capter ce que je voyais de la campagne anglaise à travers les fenêtres des trains, malgré la vitesse souvent grande (généralement autour de 105 miles à l'heure en vitesse de croisière). Le temps étant ce qu'il est en Angleterre, la météo ne collaborait pas toujours et quiconque a tenté de faire de la photo amateure en transport sait combien il peut être frustrant de ne rien voir d'intéressant pendant 30 minutes, pour soudainement voir quelque scène superbe... mais pendant une seconde seulement, ou de voir un beau paysage, mais constamment interrompu par des arbres, fils électrique, poteaux, etc. Ceci sans compter sur les vitres sales ou teintées. Bref, en un mot comme en cent, rares sont les photos de ce genre qui survivent au ménage que j'inflige à ma collection une fois de retour.
Reste que pour plusieurs de ces scènes, mon rapide passage en train était souvent la seule vision que j'aurais de l'endroit, et que parfois, la photo captée à ce moment-là en demeure le seul souvenir.
Par exemple, Newcastle-Upon-Tyne, explorée en fin de voyage, ne m'était apparue que brièvement, dans le train entre York et Edimbourgh, ce qui avait donné ceci:
On peut comparer cette vue de la cathédrale St-Nicolas avec celles que j'ai réussi à prendre lors d'une journée d'exploration.
Lors de ce même trajet York-Edimbourgh, j'avais aussi capté cette vue des ponts enjambant la rivière Tyne, à partir du pont ferroviaire permettant à mon train de traverser.
Le cas de Newcastle-Upon-Tyne est intéressant car il permet d'illustrer ce qui serait resté de ce passage en train si je n'y avais pas plus tard mis les pieds pour explorer la ville. La photo ci-haut a été captée dans Gateshead, juste avant d'atteindre Newcastle et dans ce cas précis, c'est bien le seul souvenir que j'aurai de cette ville sur les abords de la Tyne. J'aime bien cette vue, remarquez, c'est une des photo de transport "réussie", la vue sur l'arrière des maisons victoriennes en rangée me rappelle certains souvenirs de Leeds, et offre un plan plus intimiste que les façades, et le flou des bords parvient à capter le mouvement et l'impression de n'avoir qu'une vue rapide du quartier, qui demeure également anonyme.
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Voyager l'hiver signifie souvent partit tôt le matin, pour atteindre sa destination du jour à temps pour le lever du soleil et pouvoir profiter sur place du peu d'ensoleillement pendant le jour. Ceci signifie aussi de faire souvent le trajet aller-retour dans l'obscurité - ce qui a d'ailleurs été le cas de la majorité de mes trajets de retour vers Leeds cet hiver.
Cette stratégie de voyage m'aura toutefois permis de voir certains aspects de Leeds, au petit matin avant le lever du soleil, que je n'aurais pas vu autrement. Cette photo-ci relève d'un de ces moments et a été captée aux abords du campus de l'Université de Leeds, alors que je me rendais à la gare centrale.
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Ici, je vais faire une parenthèse un peu injuste pour le Royaume-Uni. Comme je suis du Québec, j'ai peu l'habitude des grandes centrales énergétique nucléaires ou au charbon, je suis plutôt un habitué des barrages et à l'occasion, d'une éolienne ici et là.
C'est pourquoi la première fois que j'ai vu ceci (entre Manchester et Liverpool), la vision m'a étonné et j'ai pris cette photo. J'avais l'impression de me retrouver entre un épisode des Simpson et le documentaire Gentilly or not to be.
J'allais voir d'autres centrales un peu partout lors de mes déplacements. Ici, entre Manchester et Chester, une vision qui demeure étonnante quand tout ce qu'il y a autour est la campagne.
Même réaction dans le Lincolnshire, alors que nous étions entourés de prés verts par une splendide journée ensoleillée.
La même centrale, vue d'un autre angle. J'ai pris plusieurs clichés de celle-ci, puisque le ciel et la plaine me le permettaient, malgré que l'éclairage n'ait pas été optimal (un peu à contre-jour sur la gauche). Le contraste entre le bleu du ciel, le vert du sol et les nuages artificiels créés par la centrale parle de lui-même, je trouve.
Fin de la parenthèse injuste. Injuste? J'imagine que oui, puisque je ne connais pas les alternatives historiques qu'auraient pu adopter le pays. Je suis personnellement contre l'établissement de ces centrales nucléaires, mais en même temps, je ne connais pas la situation du pays, ni les ressources disponibles pour leurs besoin en énergie, je n'ai donc pas la prétention de faire une critique sur ce point.
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Comme vous l'aurez constaté à la lecture de mon billet consacré à Lincoln, à part cette centrale, la région est de toute beauté. Je vais donc me reprendre ici avec cette vue.
Tout le long de mon voyage, j'ai voulu capter et documenter un peu plus la campagne anglaise. Le sol est généralement tellement vert que ça en est étonnant pour quelqu'un comme moi, qui a grandi dans un pays aux rudes hivers et où le sol gèle dès l'automne et ne redevient vert qu'au printemps. Ce n'est pas comme dans le sud du Mexique, où on ne connait pas l'hiver, l'Angleterre a son hiver - froid, parfois sous zéro, et avec un peu de neige - mais sans gel au sol, celui-ci garde un beau vert le plus clair du temps.
Malheureusement pour moi, la plupart de mes "photos de train" sont obstruées par divers obstacles, et celle ci-haut, qui fait exception, ne montre que des terres agricoles, donc beaucoup moins vertes que ce qui reste dans mon souvenir.
Si le Lincolnshire n'a pu me fournir de souvenirs de la verdure de la campagne anglaise, je me rabat donc sur le Yorkshire.
Car dans mon souvenir, le Yorkshire demeure la région la plus verte de toutes les régions où je suis allé pendant mon séjour. C'est donc lui rendre justice que d'avoir été capable de capter une partie de cette verdure sur au moins une photo présentable. Cette photo a été prise le 11 janvier dernier, alors qu'un train me menait de Leeds à Harrogate.
--
à suivre
Reste que pour plusieurs de ces scènes, mon rapide passage en train était souvent la seule vision que j'aurais de l'endroit, et que parfois, la photo captée à ce moment-là en demeure le seul souvenir.
Par exemple, Newcastle-Upon-Tyne, explorée en fin de voyage, ne m'était apparue que brièvement, dans le train entre York et Edimbourgh, ce qui avait donné ceci:
On peut comparer cette vue de la cathédrale St-Nicolas avec celles que j'ai réussi à prendre lors d'une journée d'exploration.
Lors de ce même trajet York-Edimbourgh, j'avais aussi capté cette vue des ponts enjambant la rivière Tyne, à partir du pont ferroviaire permettant à mon train de traverser.
Le cas de Newcastle-Upon-Tyne est intéressant car il permet d'illustrer ce qui serait resté de ce passage en train si je n'y avais pas plus tard mis les pieds pour explorer la ville. La photo ci-haut a été captée dans Gateshead, juste avant d'atteindre Newcastle et dans ce cas précis, c'est bien le seul souvenir que j'aurai de cette ville sur les abords de la Tyne. J'aime bien cette vue, remarquez, c'est une des photo de transport "réussie", la vue sur l'arrière des maisons victoriennes en rangée me rappelle certains souvenirs de Leeds, et offre un plan plus intimiste que les façades, et le flou des bords parvient à capter le mouvement et l'impression de n'avoir qu'une vue rapide du quartier, qui demeure également anonyme.
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Voyager l'hiver signifie souvent partit tôt le matin, pour atteindre sa destination du jour à temps pour le lever du soleil et pouvoir profiter sur place du peu d'ensoleillement pendant le jour. Ceci signifie aussi de faire souvent le trajet aller-retour dans l'obscurité - ce qui a d'ailleurs été le cas de la majorité de mes trajets de retour vers Leeds cet hiver.
Cette stratégie de voyage m'aura toutefois permis de voir certains aspects de Leeds, au petit matin avant le lever du soleil, que je n'aurais pas vu autrement. Cette photo-ci relève d'un de ces moments et a été captée aux abords du campus de l'Université de Leeds, alors que je me rendais à la gare centrale.
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Ici, je vais faire une parenthèse un peu injuste pour le Royaume-Uni. Comme je suis du Québec, j'ai peu l'habitude des grandes centrales énergétique nucléaires ou au charbon, je suis plutôt un habitué des barrages et à l'occasion, d'une éolienne ici et là.
C'est pourquoi la première fois que j'ai vu ceci (entre Manchester et Liverpool), la vision m'a étonné et j'ai pris cette photo. J'avais l'impression de me retrouver entre un épisode des Simpson et le documentaire Gentilly or not to be.
J'allais voir d'autres centrales un peu partout lors de mes déplacements. Ici, entre Manchester et Chester, une vision qui demeure étonnante quand tout ce qu'il y a autour est la campagne.
Même réaction dans le Lincolnshire, alors que nous étions entourés de prés verts par une splendide journée ensoleillée.
La même centrale, vue d'un autre angle. J'ai pris plusieurs clichés de celle-ci, puisque le ciel et la plaine me le permettaient, malgré que l'éclairage n'ait pas été optimal (un peu à contre-jour sur la gauche). Le contraste entre le bleu du ciel, le vert du sol et les nuages artificiels créés par la centrale parle de lui-même, je trouve.
Fin de la parenthèse injuste. Injuste? J'imagine que oui, puisque je ne connais pas les alternatives historiques qu'auraient pu adopter le pays. Je suis personnellement contre l'établissement de ces centrales nucléaires, mais en même temps, je ne connais pas la situation du pays, ni les ressources disponibles pour leurs besoin en énergie, je n'ai donc pas la prétention de faire une critique sur ce point.
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Comme vous l'aurez constaté à la lecture de mon billet consacré à Lincoln, à part cette centrale, la région est de toute beauté. Je vais donc me reprendre ici avec cette vue.
Tout le long de mon voyage, j'ai voulu capter et documenter un peu plus la campagne anglaise. Le sol est généralement tellement vert que ça en est étonnant pour quelqu'un comme moi, qui a grandi dans un pays aux rudes hivers et où le sol gèle dès l'automne et ne redevient vert qu'au printemps. Ce n'est pas comme dans le sud du Mexique, où on ne connait pas l'hiver, l'Angleterre a son hiver - froid, parfois sous zéro, et avec un peu de neige - mais sans gel au sol, celui-ci garde un beau vert le plus clair du temps.
Malheureusement pour moi, la plupart de mes "photos de train" sont obstruées par divers obstacles, et celle ci-haut, qui fait exception, ne montre que des terres agricoles, donc beaucoup moins vertes que ce qui reste dans mon souvenir.
Si le Lincolnshire n'a pu me fournir de souvenirs de la verdure de la campagne anglaise, je me rabat donc sur le Yorkshire.
Car dans mon souvenir, le Yorkshire demeure la région la plus verte de toutes les régions où je suis allé pendant mon séjour. C'est donc lui rendre justice que d'avoir été capable de capter une partie de cette verdure sur au moins une photo présentable. Cette photo a été prise le 11 janvier dernier, alors qu'un train me menait de Leeds à Harrogate.
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à suivre
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