lundi 4 février 2013

Un aperçu de la campagne anglaise (2)

Suite du billet précédent, portant sur mes réflexions concernant les photos captées en déplacement lors de mon récent séjour en Angleterre.
Je vous laissais sur un paysage du Yorkshire montrant la verdure de la région, même en hiver. Je vais donc poursuivre sur le sujet, en mettant en parallèle deux photos qui illustrent à merveille les aléas de la photo de transport.


Cette première photo de la campagne du Yorkshire me permet un bel enchaînement avec la fin du billet précédent. On peut aussi voir sur ce cliché un long viaduc, sur lequel le train dans lequel je me trouve au moment de prendre cette photo, passera quelques minutes plus tard.


Le parallèle avec cette autre photo, du même viaduc, prise à trois secondes d'intervalle avec la précédente, permet de constater que parfois, quand une "fenêtre" d'opportunité se pointe pour capter un sujet (ici le viaduc) entre les arbres ou les poteaux, on n'a plus guère le choix de la couleur du sol. Dans ce cas-ci, j'ai été assez chanceux pour que l'une des deux fenêtres d'opportunité photo me place devant un champs d'un joli vert. Cette photo relativement réussie a été captée 3 secondes après celle ci-haut. J'aurais tout aussi bien pu ne me retrouver qu'avec cette dernière, auquel cas j'aurais eu un souvenir du viaduc, mais je n'aurais pas réellement eu une photo intéressante pour accompagner ce souvenir.
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Je termine ce survol de la campagne du Yorkshire avec deux autres clichés. Celui-ci montre certaines limites quand on voit un paysage intéressant, mais de l'autre côté du train. Si on est chanceux, les sièges d'à côté ne sont pas occupés, et on peut alors tenter une photo rapide, le bras tendu. Comme on le voit ici, sur cette photo prise alors que le train passe sur le viaduc entre Leeds et Harrogate, être éloigné de la fenêtre d'à peine un centimètre de trop amène des reflets indésirables sur la photo.


Enfin, cette dernière photo de campagne est assez réussie dans les circonstances. Évidemment, on aura préféré que je puisse réaliser ce cliché par un bel après-midi ensoleillé, mais elle illustre bien les limites de ce genre d'exercice et les résultats qui découlent de ces limites.
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Malgré l'absence de gel au sol, le paysage de la campagne anglaise n'est pas toujours vert, puisqu'il y a tout de même quelques jours de neige au cours de la saison froide. Comme je me suis déplacé souvent entre la fin décembre et la fin janvier, j'ai donc pu observer ces scènes hivernales.


Celle-ci est une des rares photos hivernales que j'ai pu prendre, du train qui file à 100 miles à l'heure, et sur laquelle on peut quand même voir le paysage au foyer. C'était en me rendant à Chester.


La plupart des autres photos captées pendant les chutes de neige ressemblent plutôt à ceci. Cette photo a été prise à quelque part au nord de York.
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Parmi les villes que je n'ai pu apercevoir que lors d'un passage en train, il y en a plusieurs qui auraient valu le détour, d'après mes furtives impressions captées lors de ces passages.


C'est le cas de Chester-le-Street, qui semblait charmante. Je ne garderai de cette ville située au sud de Newcastle-Upon-Tyne que ce seul souvenir.


Je ne sais pas si Saxilby vaut le détour ou non, mais j'ai capté cette vue à un kilomètre de son petit centre-ville et de la station ferroviaire, par une belle journée ensoleillée. Pour réaliser cette photo, je n'étais pas assis à ma place, mais plutôt debout à l'arrière du train, profitant d'une grande fenêtre pas trop sale, et le doigt sur le déclencheur, prêt à capter une vue qui en vaudrait la peine. Cet exercice permet aussi de passer le temps, pour les trajets où la contemplation ou la lecture ne suffisent pas.


Je conclus ce survol de la campagne anglaise par une ville située à l'extrémité nord de l'État, c'est-à-dire le long de la mer du nord, aux abords de la frontière avec l'Écosse. Il s'agit de Berwick-Upon-Tweed, une petite ville dont on peut voir ici les vestiges de ses fortifications du 16e siècle, le long des rails.


Berwick-Upon-Tweed est située sur la mer du nord, mais directement à l'embouchure de la rivière Tweed, d'où cette magnifique vue, captée du train alors que nous approchions de la gare, où nous ferions un arrêt avec de poursuivre vers Edimbourg. Nous parlons ici d'une de ces villes qui auraient mérité une visite en bonne et due forme. Mais ça sera pour une prochaine fois.
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2 commentaires:

  1. Daniel Sernine10:22 AM

    Chester«le»Street?!

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    Réponses
    1. Oui, étonnant, n'est-ce pas?
      En 1749, la ville aurait été appelée Chester-Upon-Street, mais comme il n'y a pas de rivière "Street" et que le nom faisait référence à l'antique voie romaine qui passait là, on a raccourci le nom pour Chester-le-Street...

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