samedi 26 décembre 2009

En randonnée sur le Baul (1)

Il y a deux manières de rapporter une expérience comme notre randonnée sur le Baul. En voici une première, assez classique, et le billet suivant vous en proposera une seconde, plus personnelle. Généralement, je mélange un peu les deux styles dans les billets qui traitent de ce genre d’activités. Mais la randonnée sur le Baul se porte bien à explorer les possibilités des points de vue et des genres de reportages que je peux me permettre sur un blogue et j'ai le temps et la connexion internet pour vous livrer deux billets pour le prix d'un :-).
Le Baul est une petite montagne située immédiatement à l’est de Xela, où se trouvait déjà à l’époque pré-coloniale un site d’importance pour la civilisation Maya installée à Xelaju.
Comme le programme scolaire espagnol d’Esteban inclus quelques activités, auxquelles il peut inviter des amis à se joindre, j’ai accepté l’invitation pour gravir le Baul et profiter de l’occasion pour admirer le paysage autour de Xela.
Nous avons donc quitté le centre ville vers 14h30 mercredi dernier, pour débuter notre marche dans le quartier est de la Zona 4 de Xela, puis avons atteint le sentier menant à la montagne.
Nous étions un groupe de six, mené par David et Oscar, deux des responsables de l’école d’espagnol organisant la randonnée. Il y avait aussi Kelsey du Colorado, Esteban et moi, puis David de Bruxelles.



Dans la Zona 4, j’ai eu la surprise de croiser mon vieil ami Simon Bolivar, une figure omniprésente en Amérique du Sud mais qui se fait souvent rare en Amérique centrale. Derrière Bolivar sur ce cliché, on peut voir le Baul, justement. Et, si on porte attention, on voit, au sommet, un petit mirador. C’est notre destination du jour.



Même si mes compagnons avaient décidé d’adopter un rythme assez rapide, j’ai parfois traîné derrière le temps de prendre quelques photos de Xela avec une perspective différente de ce que l’on peut faire au niveau des rues. Ici, à travers les branches, est apparue une belle vue du centro, dominé par la cathédrale.



Un peu plus haut (un peu plus loin, comme chantait qui déjà ?), une vue d’ensemble de la partie centre-sud de Xela (nous sommes à l’ouest et j’ai orienté ma caméra vers le sud-ouest, nous avions malheureusement le soleil de face, donc il était difficile de capter la ville avec un éclairage à contre-jour). On voit tout de même assez bien les montagnes qui se trouvent au sud de Xela et qui, sur ce cliché, nous cachent le cône du volcan Santa Maria, visible de la ville.



Arrivés au sommet vers 15h20, j’ai profité d’une pause pour prendre plusieurs photos. J’y ai découvert une sorte de parc public, avec quelques glissades pour enfants, des balançoires rouillées qui datent certainement des années '70, et un gigantesque obélisque maya, que l’on peut voir sur cette photo.



La façade de l’obélisque révèle un imposant bas relief, dont voici la partie centrale. On devine qu’il ne s’agit pas d’un monument original pré-colonial, mais plutôt d’une structure relativement récente installée là en hommage à la culture maya.



Du mirador, tout en haut, une croix domine le paysage, et on peut admirer – à contre-jour – une vue d’ensemble sur la ville de Xela. Comme je le disais dans un billet précédent, Xela est une grande ville très étendue, et nichée dans cette vallée, elle ressemble (encore plus) à Quito.



Une vue plus rapprochée du volcan que l’on pouvait apercevoir derrière moi sur la photo précédente. Il ne s’agit pas du Santa Maria (caché, au sud), puisque ce volcan, situé presque plein ouest de notre position sur le Baul, c’est le Tajumulco, un peu en retrait de la ville en direction de la frontière mexicaine. À 4220 mètres d’altitude, le sommet du Tajumulco est le plus haut sommet de l’Amérique Centrale. C’est sur ce volcan que la première neige de l’histoire du Guatemala (de mémoire d'homme) est tombée il y a quelques jours.
--
Voilà, c’était ma relation classique d’une intéressante randonnée sur une petite montagne près de la ville, et des points de vue que l’exercice a pu fournir sur Xela. A part quelques mots plus personnels ici et là, c’est une version que l’on pourrait lire dans un média de masse, comme un quotidien, par exemple.
Par contre, si vous voulez vraiment savoir ce qui s’est réellement passé pendant la préparation, l’organisation, la montée et le séjour en haut du Baul, il faudra que j’adopte un ton plus personnel. Je ferai donc une nouvelle relation, accompagnée de photos bien différentes, d’une randonnée sur le Baul, dans le billet suivant.
--

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.