samedi 22 décembre 2007

La vie

Hier, pendant un diner, un des convives expliquait qu'il avait vu à la télé une émission sur la chasse, avec entre autres, un cuisinier-chasseur, qui évidemment, voyait de beaux morceaux de viandes dans l'animal convoité plutôt qu'un panache à attacher sur son pick-up.
On m'a alors demandé si j'étais chasseur.
J'ai simplement répondu que je tentais de ne jamais tuer d'être vivant. Que j'avais pour principe de respecter la vie.
Je me souviens de cette petite souris qui avait trouvé un chemin vers le vide sanitaire qui servait de sous-sol de la vieille maison quasi-centenaire que j'habitais il y a une dizaine d'année. La souris avait trouvé un sac de nourriture pour chien dans mon armoire et s'était payé un festin. J'avais pris la souris et l'avais apporté dehors, en bas de ma galerie, et l'avais libéré dans la nature du rang où j'habitais alors.
Cette attitude va plus loin; même si je ne suis pas un grand amateur d'insecte, j'essaie de ne pas tuer les insectes autour de moi. Combien d'entre vous avez déjà pris la peine de sortir une araignée de chez vous?
Je ne dis pas que ça n'arrive jamais, pour les insectes; j'ai eu des compagnes de vie et les filles, généralement, sont plus difficiles à convaincre quand on parle d'araignée dans une maison...
Je ne sais pas trop pourquoi je suis ainsi, mais la vie, il me semble que c'est beau, c'est tout.
La jungle amazonienne, la jungle du nord du Guatelama, la forêt humide du Costa Rica, les eaux de l'Atlantique et du Golfe du Mexique au sud du Quintana Roo, et les petits coins de nature comme le Stanley Park de Vancouver ou Isla del Sol, tous ces endroits seraient bien ennuyants et bien fades sans l'activité grouillante de la vie, avec toute sa variété et ses couleurs.
Cette attitude remonte à loin, quand j'y pense. J'ai toujours éprouvé une sorte de tristesse en voyant un petit animal mort au bord d'une route, j'ai toujours été attiré par les animaux en général, j'en ai presque toujours eu dans ma vie, des chiens, chats, rongeurs, oiseaux, poissons... et leur mort m'a toujours attristé. Je trouve toujours infiniment triste quand la vie s'arrête.
Du plus grand éléphant au tout petit poisson, il me semble que la vie, c'est juste beau, et qu'il est plus agréable de profiter de cette beauté plutôt que de la détruire.
La vie suit son cours de toute manière, l'éléphant et le petit poisson vont mourir, comme vous et moi, et ce peu importe ce qu'on aura fait ou pas fait de notre vie.
Alors aussi bien profiter de la vie et de sa beauté, qui n'est pas éternelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.