lundi 6 mars 2006

NYC #2: Jouer au touriste: Empire and Liberty!


Quand vous mettez les pieds dans un secteur de la planète pour la première fois, il est quasi incontournable de visiter les sites les plus renommés, même si certains de ces sites sont vraiment touristiques.
Il y a toujours l'argument du "je ne veux pas voir tout ce que les autres voient, je veux visiter des endroits différents", mais en même temps, je me vois mal aller visiter l'Égypte (par exemple) sans aller voir Giza et les pyramides, ou encore Paris sans aller voir la Tour Effeil.
Même effet à New York, comment visiter la ville pour la première fois sans aller payer une visite à Miss Liberty ou encore monter au sommet de l'Empire State Building?
Évidemment, ça ne veut pas dire que je doive me consacrer explusivement aux "tourist traps" de la ville, il suffit de faire la différence entre une attractions qui en vaut la peine et un piège à touriste...
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C'est ainsi que le dimanche matin, nous nous retrouvons à la pointe sud de l'île de Manhattan pour prendre un petit traversier vers Liberty Island. Coût du trajet: 11,50$. Ce montant n'inclus pas l'entrée dans la statue de la liberté elle-même si ous désirez faire cette visite-là. De un, tout cela est cher, et de deux, la vue est-elle si différente de l'intérieur de miss Liberty par rapport à la vue de l'extérieur, une fois sur l'île? J'en doute.
En plus, il y a du monde. Nous avons beau être en février - morte saison - et il a beau faire -20 degrés avec le vent incroyablement fort, il y a du monde, et une jolie et longue file d'attente pour prendre le bateau.
C'est bien beau vouloir visiter une attraction, mais bon, on voit la statue du rivage, alors on se reprendra peut-être le lendemain (lundi) s'il y a moins de monde en file. Sinon, eh bien tant pis.
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La journée est donc consacrée à la visite de la ville elle-même, en partant de Brooklyn et en traversant d'abord le Brooklyn Bridge avec une superbe vue sur Mahnattan. Little Italy, charmant quartier, quasiment tout englobé désormais dans un immense Chinatown, où nous cassons la croute (et prenons oue bonne soupe pour nous réchauffer!)... Puis, l'Empire Stete Building, le point le plus haut de New York...
Ce building et son organisation est certainement l'attraction que j'ai visité où l'on presse le plus fort le citron du touriste. Premièrement, pour acheter son billet pour accéder au sommet et au belvédère, il faut suivre un trajet sinueux lors duquel on tente de vous vendre tout un tas de trucs inutiles, et où on fait une très très forte promotion d'un combo belvédère/tour virtuel de NY. Déjà, l'ascenseur pour monter au 86e étage de l'édifice coût 16$, on laisse faire le combo. On insiste aussi pour vous prendre en photo devant un Empire State en carton en vous remettant un coupon numéroté pour acheter votre photo à la sortie... Hum... Il y a aussi tout un tas de produits dérivés, dont le DVD de Tony le cool guide de Ny, bref, c'est interminable, c'est un peu ennuyant à la longue... et en plus, on a aussi installé divers gugusses promos au 80e étage, où l'on doit faire une pause pour changer de cage d'ascenseur pour accéder au 86e.

Bref, après tout ceci, si vous êtes patients et chanceux et en saison morte, l'attente n'est pas si pire compte tenu de l'attraction. Évidemment, si vous êtes impatient, il est possible de payer 36$ et d'emprunter une ligne expresse :)). Ben oui.
A l'Empire State Building, il y a deux niveaux d'observations. L'édifice art déco se termine par un long cylindre monté sur la dernière partie rectangulaire de sa structure principale. Puis il y a une antenne (celle que King Kong s'empresse d'arracher dans le film!...). L'antenne est plantée grosso-modo sur le 102e étage de l'édifice. Le belvédère d'observation principal est au 86e étage, juste sous le cylindre abritant les étages 87 à 102. L'Accès au 102e est très limité (il n'y a que peu d'espace), alors on charge 40$ pour aller jusque là...
Anyway.... vous finissez par arriver en haut, et ma foi, je dois avouer que la vue vaut son 16$. C'est haut, 86 étages, très haut. Très très haut, je dirais même. Vous avez le vertige? Pensez-y deux fois avant de sortir dehors sur le balcon du 86e. mais je vous dis que la vue est spectaculaire, c'est incroyable. Évidemment, c'est une vue sur Manhattan qui impressionne le plus, si la ville ne valait pas le coup d'oeil, ça ne vaudrait pas la peine d'aller aussi haut pour la voir!
Les édifices ont l'air tout petits, même ceux qui sont quasiment deux fois hauts comme les plus hauts édifices de Montréal. En fait, au 86e étage, nous sommes à plus de deux fois plus haut que la Place Ville Marie, ça donne le tournis, et les taxis en bas dans les rues ont l'air - littérallement - de fourmis. Wow!
(Une parenthèse ici, puisque nous avions visité ground Zero ce même matin: Les deux Tours du World Trade Center étaient bien plus hautes que l'Empire State, et quand on pense que certaines personnes ont préférées sauter en bas avant l'effondrement, ça donne vraiment des frissons dans le dos, spécialement si on se tient sur le balcon du 86e étage, si haut au-dessus de la ville, je ne pense pas qu'une pensée plus horrifiante aurait pu se glisser dans ma tête alors que je regardais le downtown Manhattan de l'Empire State.)
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De retour au 80 étage lors de la descente, on nous refait faire quelques zigzags promo, dont l'arrêt à la station photo où sont exposées les photos prises à l'entrée. La nôtre est plutôt réusie et on se surprend à en encisager l'achat. J'ai cru voir une info: photo/Cd pour 5$. Bon, c'est cher pour une photo (5x7) mais elle est bien, alors on s'informe et le gars nous dis sans broncher que le 5x7 plus deux petites 2x3 sont 20$ au total. Hahahaha, plus aucune hésitation donc et on laisse tomber la photo.
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Lendemain matin, on va jeter un oeil à la file d'attente du South Ferry pour Liberty Island. Il y a beaucoup moins de monde, alors nous décisons d'aller sur l'île, sans prendre de billet pour monter dans la statue elle-même. De toute manière, seul le socle est ouvert ce jour-là, et pas la statue. Et entre vous et moi, son sculpteur (qui a eu la collaboration de Effeil pour la structure métallique interne) l,avait conçue pour la remplir de sable pour lui donner une bonne stabilité, il n'avais jamais conçu son oeuvre pour être admirée de l'intérieur, mais bien de l'extérieur... et je vous épargne les blagues habituelles à ce suejt, d'ailleurs.
Nous passons donc les contrôles de sécurités qui dépassent ceux que l'on nous fait habituellement subir dans les aéroports - nous ne conservons littéralement qu'une couche de vêtement et on m'A même interrogé sur le kleenex que j'avais dans ma poche gauche de pantalon...
Une fois sur le bateau, il vente à écorner les touristes mais nous avons une belle vue de Ellis Island (où il y a un superbe édifice qui renferme un musée d'histoire - le temps nous manque un peu toutefois et il faudrait évidemment payer un droit supplémentaire d'entrée une fois sur Ellis Island).
Puis nous arrivons sur Liberty Island, jolie petite île bien aménagée, avec sa statue et sa boutique de gugusses touristiques. La statue elle-même a une élégance certaine, et se dresse avantageusement haut dans le ciel. Nous prenons quelques photos d'usage ainsi que de belles photos de Manhattan vu de l'île, puis reprenons le bateau. Je n'ai donc pas visité l'intérieur de Lady Liberty, mais j'avoue ne rien regretter, encore aujourd'hui, je ne vois pas réellement l'intérêt. Par contre, je suis content d'être allé lui payer une visite sur sa petite île, puisque j'en avais vu la reproduction offerte à la France par les USA (sur la Seine, à Paris), alors c'était une sorte de juste retour des choses.

Anecdote amusante au sujet du traversier pour Liberty Island: je m'amuse parfois à collectionner des artefacts de mes voyages (billet de l'opera de Vienne, par exemple, ou ticket de métro de berlin, ce genre de trucs), eh bien on dirait que l'industrie touristique newyorkaise pense à tout pour vous; le billet (divisé en deux avec des pointillé) du traversier contient pour vous une moitié identifié "Souvenir Half", comme quoi même les artefacts anodins peuvent devenir un cliché!
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Voilà, jouer au touriste peut s'avérer agréable, pour peu que l'on ne se laisse pas enfirouaper (hehe) par les pièges que l'on nous tends sur la route des attractions intéressantes.
Plus de billets sur NY d'ici quelques jours.

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