mardi 28 septembre 2004

En vrac, du Canada
Est-ce si paradoxal que j'écrive moins sur ce journal alors que j'ai un accès internet chez moi?
Voici ce qui occupe mon esprit depuis quelques jours.
Je suis revenu à Vancouver trop tard pour avoir la chance de me procurrer des billets pour le spectacle de Sting d’octobre prochain. Sans parler que j’ai pas l’argent pour acheter un billet anyway.
C’est Scarlett Johannson qui a repris le rôle délaissé par Kate Winslet dont j’avais parlé dans mon journal, dans le prochain film de Woody Allen.
Au Virgin Megastore de Robson Street, il y a des Cd d’artistes de partout dans le monde… dont quelques Cd’s d’artistes québécois (pas une tonne de Cds, mais tout de même le dernier Pier Béland et un Fernand Gignac). Ils n’ont qu’un seul Cd en provenance de la république Tchèque.
Quelqu’un m’a fait remarquer en janvier dernier qu’en espagnol, aimer et vouloir était le même verbe (querer). Ok, c’est vrai, mais en même temps, j’ai appris au fil de mes semaines en Amérique du Sud, j’ai appris les nuances. Aimer et vouloir sont en effet représentés par le même verbe, un peu comme en français d’ailleurs (j’aimerais avoir, je veux, j’aimerais ceci, je veux ceci, je te veux, je t’aime, etc)… Et le verbe aimer (d’amour) existe aussi en espagnol (amar)… C’est comme en anglais avec Like et Love… et en fait, j’ai fini par réaliser que c’est en français que nous n’avons qu’un seul verbe pour aimer et aimer alors que les deux autres langues ont deux verbes pour exprimer des nuances.
Je crois que malgré que je pense souvent encore à l’Équateur, je suis maintenant de retour au pays. Je veux dire dans ma tête, pas seulement physiquement de retour. C’est probablement ce mois de fou au travail, où j’ai littéralement travaillé 28 jours sur 30. Une bonne chose pour me ramener sur terre et dans un univers un peu plus réel que celui où je me trouve toujours quand je suis à l’étranger… remarquez, je passe mes temps libres à imaginer où aller la prochaine fois ;-)
Je ne vis pas en moi-même, disais le poète romantique anglais Byron, je deviens plutôt part de ce qui m’entourre.
Joël a raison et Christian a tort… Kirsten Dunst est jolie. Avez-vous vu Wimbledon? Le film est une bonne comédie romantique à la britannique, les parents du tennisman rappellent presque ceux de Bridget Jones!
C’est étrange, mais le bruit des sonneries de cellulaire dans le skytrain me rappellent qu’ils me manquaient à Montréal, alors même si j’ai une mauvaise journée, j’essai de la transformer en belle journée à cause de ces sonneries.
Il paraît que le film d’Yves Pelletier est bon (Les Aimants)? Ça me rappelle que je suis passé une fois sur le tournage, sur le plateau Mont-Royal, quelque part au printemps dernier.
L’acrylique me manque, malgré mon incompétence en la matière, je me suis rendu compte que j’aime bien faire de la peinture. Allez comprendre quelque chose.
Nous serons bientôt en octobre 2004. Avec 2005 à notre porte. On dirait de la science-fiction. Je travaille avec Vanessa Fuller, dont le nom me rappelle Miss Canada, à Quito: Vanessa Fisher. Vanessa ma collègue, elle avait justement été baptisé suite à l’élection d’une Miss Amérique qui s’appelait Vanessa (Williams).
Les souvenirs sont-ils des choses que l’on a ou des choses que l’on a perdu?
Ah, un détail insignifiant, mais bon, après tout, vous lisez ceci alors ;-):
J’ai une nouvelle (auparavant inédite) dans le dernier numéro de la revue Solaris (lien à droite pour infos, mais la nouvelle n’est disponible que dans la revue elle-même).
Je dois me coucher tôt ce soir, puisque mon réveil est programmé pour 4h AM, j’ouvre le Starbucks demain matin.
Bonne nuit, buenas noches, have a good night folks.

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