Le paradoxe Équatorien...
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L'Équateur est un pays en voie de développement, ou en tous cas en développement... C'est un payx très paradoxal d'une point de vue canadien... On y croise une pauvreté extrême et une richesse choquante (voir mon texte sur El Recreo)... on y rencontre des familles hyper-conservatrices, qui ne mangent que de la cuisine traditionnelle et s'habillent sobrement et sont catholiques, on y rencontre aussi des gens moins conservateurs, qui mangent Pizza et Sushi (bien que ce dernier met ne soit pas très populaire ici, tout le monde semble trouver étrange de manger le poisson cru), qui sont des fans de Britney Spears et s'habillent aussi sexy qu'elle, à 14 ans... On y croise des universitaire de vingt ans qui ne connaissent pas les Beattles ou Elton John, alors qu'on entends de la musique Rock anglosaxone un peu partout, ces mêmes universitaires connaissent Eminem, mais on entend aux abords des restaurants et bars de la musique typique des années 80... C'est rempli d'églises, parfois pleines, parfois vides, à l'heure des messes... C'est un pays et une culture en pleine évolution.
La majorité des familles de mon école n'ont pas de véhicule motorisé, ils se déplacent en bus ou à cheval. Pourtant, j'ai accè à Internet...
Ça me rappelle (c'0est pas vrai, je ne peux pas mn'en rappeller, je n'y étais pas, mais c'est ce que j''en sais) le Québec des années 40-50. On a des écoles pauvres dans les villages et petites villes, avec tous les élèves dans la même classe, mais on a les université dans les grandes villes. On ne parle pas d'environnement, on a d'autres problèmes plus urgent à régler... La polution de l'air deviendra un problème si on ne s'y attaque pas dans les grandes villes comme Quito... En réalité, c'est un mélange de la culture traditionnelle du Sud de l'amérique (incas, espagnole, etc), de technologie moderne (les élèves n'ont que peu de crayons et cahiers, d'autres personnes ont des cellulaires), de vieilles voitures rafistolées et de culture et influence Nord-Américaine.
Détail révélateur de ce dernier élément: les gens qui sont représentés en public, que se soit dans les revues, dans les publicités affichées ou télévisées, que se soit dans les télé-novellas, les lectrices de nouvelles, etc, tous ces gens ont une allure de Nord-Américain, blancs, ou à la peau très pâle pour le pays. On ne vois pratiquement aucun indigène dans ces représentations, ni même de métis. des espagols blancs. Dans les télé-novellas, il y a même des blondes. Or dans les rues de Quito, ce ne sont pas des blancs que l'on rencontre. cette constatation est en quelque sorte l'image même du paradoxe Équatorien, pour ce volontaire-ci, en tous cas.
C'était la réflexion du jour.
Je reviendrai sur l'environnement une autre fois...
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