mardi 3 décembre 2024

Un palais royal européen dans un parc mexicain!

Je sais que je me répète en disant que plusieurs édifices de Mexico étonnent et émerveillent, mais là, j'avoue avoir été soufflé.

Qu'il y ait un château (el castillo) sur le mont qui se trouve au milieu du Parque Chapultepec n'était pas si étonnant en soi. Les forteresses sont quand même monnaie courantes, même en Amérique. Il ne reste plus beaucoup de villes encore fortifiées (à ma connaissance en Amérique du Nord, seulement deux: Campeche et Québec), mais des châteaux-forts, il en reste encore.

En gravissant le mont du parque Chapultepec après avoir acheté mon billet d'entrée en bas de la côte, je m'attendais donc à un château, au sens de forteresse, plus ou moins bien conservé, quelque chose de semi-glauque, en pierre, humide et froid.

Quelle ne fut pas ma surprise en arrivant en haut de la colline! Le castillo de Chapultepec est un château au sens de «Palais», au sens de Schönbrunn, au sens de Versailles! Bon, d'accord, il n'est pas aussi ambitieux et extravagant que ces deux exemples, mais on est très loin des châteaux-forts anglais moyenâgeux.


En arrivant, on passe une grille et on a un premier aperçu du château.


Puis, on est invité à passer à l'intérieur, accueillis pas un escalier monumental qui permet de voir une fresque au plafond. 


Sous cet escalier, une exposition des carrosses impériaux réellement utilisés à Mexico (hein?) en plus de certains carrosses utilisés par des présidents marquants, comme Benito Juarez par exemple.


Puis la visite commence et on comprends un peu mieux où on se trouve. Il me manquait une petite partie de l'histoire du Mexique pour comprendre. On apprend que le château, comme le carrosse impérial qu'on a vu sur l'autre photo, a été en partie érigé, décoré et habité par Maximilien de Hapsbourg, empereur du Mexique.


On continue donc la visite, éberlué d'avoir découvert un palais royal en plein coeur du Mexique. Qu'est-ce qu'un Hapsbourg faisait donc au Mexique? Empereur en plus?


Heureusement, quelques panneaux explicatifs nous racontent l'histoire de ce château et de ses premiers habitants. Après l'indépendance du Mexique, quand le président Benito Juarez a décidé d'arrêter les paiements de dettes envers les pays d'Europe, l'Angleterre, la France et l'Espagne se sont ligués pour remettre ce pays à sa place en envoyant des troupes (essentiellement françaises). Une fois l'ancienne colonie matée, on a donc installé un empereur européen pour diriger cette nouvelle monarchie. Maximilien a été choisi et il a traversé l'Atlantique pour venir s'installer à Mexico comme nouvel empereur.


Il a donc fait érigé un château digne de sa fonction, avec appartements royaux, cuisines pour recevoir des dignitaires étrangers, grands salons, chambres royales, le tout décoré comme tout palais européen. On y trouve même certaines décorations offertes par Napoléon III à Maximilien. Fait amusant: Maximilien était le frère de Franz-Joseph d'Autriche et il était justement né à Schönbrunn (le "palais de Sissi", impératrice et conjointe de franz-Joseph, à Vienne). Mon étonnement de retrouver un palais du genre de Schönbrunn à Mexico n'était donc pas si étrange.


Malheureusement pour l'empereur Maximilien I du Mexique, le peuple mexicain, Benito Juarez en tête, ne l'a pas entendu ainsi. L'empereur a donc pu gouverner un certain temps, avec l'appui des partis traditionnels de droite au Mexique, mais les appuis de gauche étaient encore loyaux à Juarez. Étrangement, Maximilien a pris plusieurs décisions très progressistes pour l'époque, se mettant à dos ses appuis naturels de droite. N'ayant à peu près aucun appui réel après un temps, il n'a pu demeurer au pouvoir et a été exécuté après une reconquête du peuple guidé par Juarez. Il faut dire que le pauvre Maximilien a été entre temps totalement laissé à lui-même par les pays européens qui avaient d'autres querelles à s'occuper sur le vieux continent. En plus, l'empire mexicain n'avait pas été reconnu par les États-Unis, qui préféraient reconnaître la légitimité de Benito Juarez.


Le château a donc changé de fonction après la mort de Maximilien. Il a été la résidence officielle de certains présidents mexicains, puis un observatoire astronomique, puis lieu de rencontres diplomatiques, résidence de plaisance présidentielle ("maison d'été"), selon les époques et les présidents en fonction.


Aujourd'hui, il s'agit essentiellement d'un lieu historique, ouvert aux visiteurs, qui comporte un bon nombre d'appartements royaux, de mobilier d'époque (présidentielle et impériale), avec un jardin à l'étage, une immense terrasse qui fait quasiment le tour complet de l'édifice, et qui abrite un musée d'histoire du Mexique.


La visite permet d'apprécier l'ensemble architectural de cet ancien palais impérial - une affaire absolument unique dans les Amériques d'après mes voyages et visites un peu partout sur le continent.


En fait, l'ensemble du château est si grand (et grandiose) qu'une journée ordinaire ne suffit même pas à tout visiter. Nous avons passé plusieurs heures sur place, mais après avoir fait le tour des appartements, des informations historiques, des terrasses et jardins et avoir parcouru une partie seulement du musée d'histoire, nous avons réalisé que nous ne pourrions pas compléter le reste de la visite en une seule journée.


Dans le palais, en plus des terrasses que l'on a pu voir sur des photos précédentes, il y a aussi une véranda (fermée, donc) qui reçoit sa luminosité d'une série de magnifique vitraux de très grande taille.


Suze pose ici dans le jardin, sur le toit, devant la tourelle qui a servi d'observatoire astronomique pendant plusieurs années.


Quelque décoration extérieure ayant attiré mon attention: on a payé ses respects à la culture précédente, avec ces têtes de serpents à plumes dans les escaliers d'un (autre) jardin.


Vitrail dans la verrière au-dessus de l'escalier principal du palais. La sauterelle, chapulin en espagnol, donne son nom au parque et au castillo Chapultepec.


Enfin, la visite - et surtout la terrasse tout autour du palais impérial - permet d'avoir une splendide vue sur la ville et les environs du parque Chapultepec. On en voit une partie sur cette photo, mais aussi sur toutes les autres photos prises de la terrasse.
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lundi 2 décembre 2024

Les surprises de Teotihuacan

Troisième et dernier billet sur ma visite à Teotihuacan.

S'il y a une chose que je n'avais pas vue venir en me rendant sur ce site archéologique - malgré quelques lectures sur la visite - c'est bien de pouvoir observer autant de décorations, bas reliefs, sculptures, et autres artefacts directement sur le site-même. Ça a donc été une très belle surprise de découvrir autant d'éléments décoratifs encore visibles à Teotihuacan.

Dans le palacio de Quetzalpapalotl (palais du Quetzal-papillon), on peut voir, tout autour du patio central, une corniche décorée, avec des pigments rouges encore bien conservés. les colonnes sont faites de blocs sculptés de bas-reliefs.

Détails de quelques colonnes du patio.

Juste à côté, le Palacio de los Jaguares montre plusieurs peintures murales de jaguars à plumes au bas de ses murs, encore une fois, avec de al couleur bien conservée.

 
Une partie de ces édifices ont été recouvert d'un toit contemporain, afin de mieux conserver les décorations encore sur place. C'est ce qui explique l'éclairage un peu déficient sur cette photo (et la suivante), où on peut voir une bordure peinte à l'effigie d'un perroquet, avec une fleur jaune.


Sur le même édifice, des bas reliefs sur les colonnes.


Le long de la Calzada de los muertos, on peut encore voir cette peinture représentant un puma (jaune) avec ses pattes et griffes bien en vue, sur un des temples que les aztèques ont pris pour des stèles funéraires.


Ici, Suze me sert de prétexte pour montrer une des excavations qui révèle que le temple (dont on voit l'escalier central derrière elle) gardé par deux têtes de jaguar à l'époque, était érigé sur un plus petit temple (dont on voit l'escalier central sous le plancher où se trouve Suze), lui-même gardé par deux têtes de serpent. Le fait que les teotihuacanais aient érigé certaines structures par-dessus les autres pour les rendre plus grande et hautes a permis de conserver une partie des premières constructions de manière exceptionnelle. Les archéologues ont donc excavé une partie des premières constructions et on peut s'y promener grâce à un réseau de tunnel.


Gros plan sur la tête de serpent qui se trouve sous le plancher dans la photo précédente. très bien préservée, avec des pigments encore bien visibles.


Plan rapproché sur la tête de jaguar du même temple, un peu moins bien conservée, vu qu'elle était exposée aux intempéries.


Derrière la plateforme du patio central de la Ciudadela, on a excavé la troisième pyramide du site, celle dite du Serpent à plume (Quetzalcoatl). Voici un plan rapproché d'un de ses gradins, où on peut voir une tête de Tlaloc (à gauche, l'équivalent aztèque du Chaac maya, Dieu de la pluie, entre autres). Les habitants de Teotihuacan vénéraient donc le Dieu de la pluie (sans trop de surprise), et les aztèques ont repris la manière de le représenter (une fois encore, différente de la représentation des mayas). À droite, la tête de serpent entourée de plume (Quetzalcoatl).


Tlaloc, avec à gauche le maïs, et en bas, un serpent.


Tête de Quetzalcoatl, le Dieu serpent à plumes, qui est central à la civilisation mexica, laquelle a été fortement influencée par les Toltèques et la cité de Teotihuacan, considérée comme sacrée et lieu d'origine des dieux. Des recherches démontreraient que l'origine de Quetzalcoatl remonterait même à la culture Olmèque, antérieure à toutes les précédentes. (On retrouve aussi Quetzalcoatl sur certains sites mayas postclassiques, vu l'influence de la culture Toltèque sur les mayas à cette époque).

Les représentations de Quetzalcoatl de Teotihuacan sont donc parmi les plus anciennes jamais observées, mais personne ne sait comment il était alors appelé.

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Dans la mythique cité de Teotihuacan (suite)

Pour faire suite à mon premier billet sur la cité pré-aztèque de Teotihuacan, voici quelques photos supplémentaires captées sur le vaste site archéologique.


Les escaliers de la Piramida del Sol. Historiquement, les visiteurs pouvaient y monter, j'ai entendu certains guides mentionner que l'ascension pouvait prendre une heure...


Vendeur de la calzada de los muertos (on y trouve de tout, même des gugusses mayas), se reposant assis sur la base d'un "petit" temple, à Plaza de la luna.


Une des vues d'un secteur moins achalandé, à une certaine distance des pyramides. Le nombre de structures excavées lors des fouilles est impressionnante.


Un peu plus loin encore... il est intéressant de noter que comme à Tenochtitlan, les plus importantes structures de Teotihuacan ont été érigées dans des phases ultérieures de développement de la ville, et donc construites par-dessus des phases antérieures. Un de ces secteur éloigné des pyramides montre d'ailleurs ce travail, grâce à des excavations plus en profondeur (j'y reviendrai).


Vendeuse, Plaza de la Luna. On en voit d'autres, en arrière plan, non loin du Palacio de Questzalpapalotl.


D'un patio à l'autre, en s'éloignant de la calzada de los muertos et des deux pyramides principales, on aperçoit de plus en plus de petites structures (anciens temples détruits) qui n'ont été excavés qu'à moitié et dont on devine le reste autour, dans la végétation.


Question de montrer l'immensité du site. on voit ici une sorte de place centrale / patio avec des escaliers au fond, menant à un patio similaire. On voit au loin la pyramide du soleil, et à l'extrême gauche, celle de la Lune. On peut marcher d'un patio à un autre comme ça, pendant longtemps avant d'atteindre le secteur de la Ciudadela. On parle de km ici. Il y a au moins 5-6 patios du genre entre la pyramide del sol et le chemin menant à la Ciudadela. Teotihuacan, c'est immense, et ce n'est que la partie accessibles aux visiteurs sur le site principal! Sur la photo, la présence (voulue) d'autres visiteurs montre un peu l'échelle de ce genre de patios.


Suzie grimpe les escaliers d'un patio, avec en arrière-plan, la pyramide de la lune. Photo prise au zoom, je suis à environ 200m de Suzie.


Dans la patio de la Ciudadela, une structure centrale permet de grimper sur une plateforme surélevée... d'où on découvre cette 3e pyramide (considérablement plus petite que les deux autres), abondamment décorée de bas-reliefs et de sculptures (suite dans un prochain billet pour les détails).

L'esprit vagabond, sur la Calzada de los muertos, avec la Piramida de la Luna en arrière. Très heureux d'avoir enfin visité Teotihuacan. Heureux et surpris par les étonnants vestiges qu'on peut aussi y découvrir, si on entre dans certaines structures ou si on sait bien observer autour de soi.

À suivre: prochain et dernier billet sur Teotihuacan: Les artefacts encore visibles sur le site de l'ancienne cité.

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dimanche 1 décembre 2024

Dans la mythique cité de Teotihuacan

 Je n'aurais jamais cru mettre les pieds un jour à Teotihuacan.

J'ai visité plusieurs dizaines de sites archéologiques dans mes voyages, mais dans mon radar, je ne voyais jamais Teotihuacan. Pourquoi? Parce que le site pré-Aztèque mythique est situé en plein désert au centre du Mexique, loin des provinces que je voyais dans mes voyages potentiels, et vue la mauvaise réputation de Mexico dans les années 1980 à 2000, je ne croyais jamais me retrouver à Mexico pour un long séjour.

Je n'aurais donc jamais cru mettre les pieds un jour à Teotihuacan.

Le présent voyage était donc un moment de rêve pour moi: je pourrais visiter la cité qui demeure à peu près un mystère total en Amérique précolombienne. Grâce au travail des archéologues, on sait pas mal de choses sur la civilisation qui a eu comme capitale Teotihuacan, ce qu'ils ont laissé comme cité (en ruines), leur héritage culturel et mythologique (qui a traversé le temps via les cultures Toltèques et Aztèques et les échanges et influences dans le monde Maya), mais le mystère demeure sur le langage, les dirigeants, et même le nom de la cité de Teotihuacan.

Car Teotihuacan est le nom donné au site par les Mexicas (Aztèques) à ce site, qui était déjà en ruines lors de la fondation de Tenochtitlan à l'endroit actuel où se trouve Mexico. Le nom, Teotihuacan, est donc en nahuatl (la langue des mexicas) et signifie «Lieu où les hommes deviennent dieux». Pour les mexicas, Teotihuacan était déjà un lieu mythique, en ce sens qu'il s'agissait d'une ancienne cité, qui avait été habitée par les dieux.

Les lieux identifiés de Teotihuacan aujourd'hui viennent essentiellement des noms donnés par les aztèques qui considéraient que c'était une cité sacrée. L'allée des morts (calzada de los muertos) a été ainsi nommé parce que les mexicas croyaient que les temples qui la bordent étaient des stèles funéraires abritant des tombeaux, par exemple.

Sinon, on ne sait rien du nom réel que donnaient à cette grande cité - la plus grande cité de son époque en Amérique - les habitants et dirigeants de Teotihuacan.

Atteindre Teotihuacan de Mexico est d'une simplicité déconcertante. Pas besoin d'engager de guide, de tour ou de faire une dizaine d'heures de bus inconfortable dans la jungle. Pas besoin d'aller se chercher un hébergement à proximité pour pouvoir avoir le loisir d'y passer une journée entière. Juste besoin de prendre le métro jusqu'à la station de bus du nord de Mexico, puis prendre un des bus qui part aux dix minutes vers San Juan Teotihuacan. Une fois passé cette petite ville, le bus s'arrête à la puerta 2 du site archéologique - Une petite heure après avoir quitté Mexico et vous êtes sur le site.


Et le site ne déçoit pas. En face de l'entrée via la puerta 2 (il y a 5 accès à cette très vaste cité), on retrouve la Pyramide du soleil, une affaire gigantesque (sa base serait aussi grande que celle de la plus grande pyramide d'Égypte). Pour donner une idée de l'échelle de cette construction absolument hallucinante, cliquez sur la photo: il y a des gens au centre gauche et au fond à gauche sur la photo.


J'avais lu qu'on pouvait faire l'ascension de la Piramida del Sol, mais c'est affaire du passé (même récent) car désormais, l'ascension n'est plus permise pour des raisons évidentes de conservation. Sur cette photo, on peut voir une partie de la calzadal de los muertos avec la Piramida del sol en "arrière-plan" mais qui domine le paysage.


En déambulant sur la calzada de los muertos, on se rend, à dix minutes de marche, à la seconde plus imposante structure de Teotihuacan: la Piramida de la Luna. Cette seconde pyramide est un peu moins haute que la précédente, mais étant sise sur un monticule, son sommet est quasi à la même hauteur que sa grande soeur. On remarque toutefois que vue sa base moins importante, la pyramide de la Lune a une allure un peu plus élégante, moins massive, avec des structures avant permettant l'accès qui prennent proportionnellement plus de place.


Cette vue ne montre que quelques ruines devant l'escalier principal de la Piramida de la Luna. Quand on est proche de la structure, on ne voit donc plus les paliers supérieurs de la pyramide.


Vue partielle de la structure avant de la Pyramide de la Lune, et vue partielle de la structure principale (en arrière-plan), avec en avant-plan à gauche, l'escalier d'un des douze temples qui ornent la Plaza de la Luna tout autour de la pyramide.


Les temples qui bordent la calzada de los muertos seraient sur n'importe quel autre site archéologique, des structures vraiment impressionnantes. J'ai visité des dizaines de sites où on s'extasierait devant de telles structures. À Teotihuacan, ils passent quasi inaperçu entre les grands temples et les trois pyramides dominant l'ancienne cité, ce qui est en soi incroyable et donne une idée de l'ampleur de cette mythique ville.


À l'extrême opposé de la Plaza de la Luna (littéralement à quelques km), on retrouve un secteur appelé la «petite ville» (Ciudadela). Cet ensemble regroupe une douzaine de temples autour d'une immense plaza avec une plateforme en son centre et une "petite" pyramide au fond... Les archéologues croient qu'il s'agissait du centre administratif de la cité.


C'est une des choses qui m'a étonné lors de ma visite, d'ailleurs. J'avais lu un peu sur le site avant mon séjour, et ces lectures et les photos qui les accompagnaient donnaient l'impression que Teotihuacan était assez désertique, à part les deux grandes pyramides. Or, en plus de la ciudadela, d'une troisième pyramide, et des temples de la calzada, le site archéologique comporte un bon nombre de bâtiments, quartiers et structures très impressionnantes, comme ce secteur, le Conjunto de Quetzalpapalotl.


Je n'ai pas pu résister à prendre une photo d'un nouvel ami de passage qui a accepté de prendre la pose devant la pyramida del sol. Si l'ordre de ces photos semblent un peu étrange vu l'aspect linéaire du site, ce n'est pas totalement un hasard, puisqu'ayant du temps devant nous et le loisir de parcourir l'ancienne cité, nous avons littéralement traversé Teotihuacan plusieurs fois d'un bout à l'autre, en passant dans ses divers secteurs, question de ne rien manquer. La plupart des groupes croisés demeurent sur le site 2-3h max, on a passé plus de 6h sur place sans même s'arrêter pour diner (et, sérieusement, sans avoir le temps de tout voir - il y a deux musée sur les lieux plus quelques sites «mineurs» à 1,5 à 3 km de part et d'autres du site principal. Il faudra donc que je retourne un jour à Teotihuacan).


Plusieurs secteurs d'habitations ont été excavés dans des coins de la ville un peu éloigné des deux pyramides et des temples. Les pyramides sont tellement immenses qu'on les voit quand même (ici, piramida del sol qui domine l'arrière-plan), mais on se trouve réellement à quelques km de là. Ici, dans le Complejo Rio San Juan.

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Je vais continuer ma relation de mon exploration de cette mythique cité dans un billet subséquent, question de garder mes billets relativement courts et lisibles, en plus de ne pas alourdir le tout avec un billet de 30 photos! Car Teotihuacan comporte aussi son lot de surprises vraiment étonnantes!

à suivre.

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