Note: Ce billet s'inscrit dans la série Cinéma-Voyage.
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Cette étape de nos voyages cinéma s'arrête quelque part au Maghreb... L'endroit n'est pas spécifié avec exactitude, même que le narrateur du film La Source des femmes nous indique dès les premières minutes que l'histoire pourrait tout aussi bien se dérouler dans la péninsule arabique.
La Source des femmes raconte la révolte des femmes d'un village arabe, vue du point de vue de Leila. C'est que plusieurs d'entre elles se blessent, ou perdent leur enfant en cours de grossesse car il est de leurs tâches quotidiennes de rapporter l'eau au village à partir d'une source située sur une haute montagne, alors que les hommes du village ne sont guère occupés. Sous l'inspiration de Leila, une jeune femme nouvellement arrivée au village suite à son mariage, les femmes décident de faire la grève... du sexe.
Présenté à Cannes en 2011, La Source des femmes est un autre film qui offre un regard différent sur le monde arabe, un regard qui n'est pas spécifiquement axé sur les aspects politiques ou religieux, mais qui s'intègre dans le quotidien des gens du villages qui eux, sont impliqués dans la politique et la religion locale, les deux éléments s'entremêlant plus souvent qu'autrement.
Il s'agit d'une comédie dramatique assez bien balancée et dont les éléments dramatiques sont peut-être plus puissants que ses aspects plus légers, puisqu'on y traite évidemment de la condition des femmes, mais aussi des mariages arrangés, des traditions et de la violence conjugale. (Évidemment, ce ne sont ni toutes les femmes ni les hommes qui réagissent de la même manière aux suggestions progressistes de Leila). On peut aussi y voir une métaphore sur l'éducation, puisque Leila est la seule femme du village qui sait lire, son mari étant professeur et lui aussi plutôt progressiste.
Que vous soyez amateurs de sous-titres ou non, il faut absolument visionner La Source des femmes en version originale arabe (il y a des sous-titres en français dans la version disponible au Québec), car évidemment, la langue fait partie de la culture et de l'ambiance particulière du village. Dans le rôle principal, l'actrice française Leïla Bekhti (que l'on avait pu voir dans Paris, Je t'aime et Un prophète) porte le film avec une fougue sympathique et elle a d'ailleurs remporté le César de la meilleur actrice pour ce rôle.
Pour une incursion amusante, mais racontée avec sérieux, dans ce monde et cette culture que l'on ne connait pas assez, La Source des femmes est donc tout indiqué comme voyage de cinéma.
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Cette étape de nos voyages cinéma s'arrête quelque part au Maghreb... L'endroit n'est pas spécifié avec exactitude, même que le narrateur du film La Source des femmes nous indique dès les premières minutes que l'histoire pourrait tout aussi bien se dérouler dans la péninsule arabique.
La Source des femmes raconte la révolte des femmes d'un village arabe, vue du point de vue de Leila. C'est que plusieurs d'entre elles se blessent, ou perdent leur enfant en cours de grossesse car il est de leurs tâches quotidiennes de rapporter l'eau au village à partir d'une source située sur une haute montagne, alors que les hommes du village ne sont guère occupés. Sous l'inspiration de Leila, une jeune femme nouvellement arrivée au village suite à son mariage, les femmes décident de faire la grève... du sexe.
Présenté à Cannes en 2011, La Source des femmes est un autre film qui offre un regard différent sur le monde arabe, un regard qui n'est pas spécifiquement axé sur les aspects politiques ou religieux, mais qui s'intègre dans le quotidien des gens du villages qui eux, sont impliqués dans la politique et la religion locale, les deux éléments s'entremêlant plus souvent qu'autrement.
Il s'agit d'une comédie dramatique assez bien balancée et dont les éléments dramatiques sont peut-être plus puissants que ses aspects plus légers, puisqu'on y traite évidemment de la condition des femmes, mais aussi des mariages arrangés, des traditions et de la violence conjugale. (Évidemment, ce ne sont ni toutes les femmes ni les hommes qui réagissent de la même manière aux suggestions progressistes de Leila). On peut aussi y voir une métaphore sur l'éducation, puisque Leila est la seule femme du village qui sait lire, son mari étant professeur et lui aussi plutôt progressiste.
Que vous soyez amateurs de sous-titres ou non, il faut absolument visionner La Source des femmes en version originale arabe (il y a des sous-titres en français dans la version disponible au Québec), car évidemment, la langue fait partie de la culture et de l'ambiance particulière du village. Dans le rôle principal, l'actrice française Leïla Bekhti (que l'on avait pu voir dans Paris, Je t'aime et Un prophète) porte le film avec une fougue sympathique et elle a d'ailleurs remporté le César de la meilleur actrice pour ce rôle.
Pour une incursion amusante, mais racontée avec sérieux, dans ce monde et cette culture que l'on ne connait pas assez, La Source des femmes est donc tout indiqué comme voyage de cinéma.
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