samedi 10 mai 2008

Pas plus en direct de Boréal 2008.

Bon, il semble que la configuration expliquée sur le site web de Concordia ne fonctionne à peu près pour personne (sauf l'un des organiseteurs), donc impossible de bloguer en direct du congrès.
Heureusement que les cafés du coin ont maîtrisé le complexe art d’offrir une connexion Internet sans fil – ce que les universitaires n’ont pas réussi à percer comme mystère, on dirait – ça me permet d’être ici sur mon journal en ligne et vous faire part de quelques commentaires sur le début de la journée de samedi.
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Disons qu’après avoir assisté à quelques activités, les deux qui retiennent mon attention demeurent pour le moment la présentation de Patrick Senécal sur les dialogues et le panel sur les choix à faire entre l’inspiration et l’écriture. Ces deux sujets me touchaient particulièrement en tant qu’auteur, bien sûr, mais aussi en tant qu’amateur de la mécanique qui sous-tend la création littéraire elle-même. Il y avait, dans ces aspects du métier d’écrire, des informations et des discussions intéressantes autant qu’utiles de mon point de vue.
La présentation de Patrick, bien que moins formelle que celle de Joël Champetier l’an dernier sur le même thème, s’est avérée particulièrement intéressante. Comme l’auteur a œuvré dans le roman comme dans le scénario, les parallèles offerts à titre d’exemple étaient aussi fort pertinents.
Bien qu’un peu plus relax dans la forme, la discussion sur les choix entre inspiration et écriture, animée par Natasha Beaulieu, était aussi informative, en plus de comporter son côté ludique. Quand Yves Meynard explique qu’il ne parle pas de ses projets avec des lecteurs («C’est pas de vos affaires!») ou que Patrick Senécal confie qu’«[écrire] Le Vide, c’était pénible» ou encore que Joël Champetier explique sérieusement qu’il fait de la littérature expérimentale, les spectateurs s’amusent. Toutefois, même dans ses moments amusants, cette discussion s’est avérée intéressante et instructive… Parfois même rassurante, je dirais, pour cet auteur-ci, qui passe de plus en plus de temps sur un premier jet d’histoire, ou encore qui éprouve un peu moins de strict plaisir jouissif lors de la rédaction d’une histoire que quand il débutait et n’avait que peu de sens critique ou de connaissance de la mécanique derrière la création, justement.
Bref, pour le moment, les quelques courants de programmation me permettent d’apprécier mon congrès. Cette édition 2008, coincée entre le méga-congrès de 2007 et la convention mondiale de 2009 prévue au programme l’an prochain, est assez modeste côté programmation, ceci dit, mais au moins, je n’ai pas l’impression de manquer la moitié de ce qui m’intéresse – c’est l’avantage des plus petits congrès.
La soirée, par contre, pose le problème des choix de programmation, avec un film en primeur, un panel amusant, les bandes-annonces de Christian et le concours d’écriture sur place, auquel je m’amuse à participer à chaque année pour le plaisir.
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