Dans le Red Light d'Amsterdam

Un des problemes d'Amsterdam, c'est qu'avec autant de divertissement a portee de la main, il n'y a que peu de cafes Internet, relativement chers en plus, et aucun qui ne me donne acces a la machine elle-meme, seulement a explorer, donc impossible de brancher un appareil ou une carte pour vous presenter des photos. Ca devra donc attendre encore quelques jours...
Les Pays Bas (rebaptises temporairement les Pays Froids), sont populaires malgre qu'il s'agisse d'un des coins de l'Europe les plus dispendieux a visiter, alors il y a peu d'hebergement disponible pour pas trop cher. Resultat; mon budget/temps d'internet a ete consacre a tenter de reserver une auberge pour quelques jours d'avance, dans le coin de Rotterdam/La Haye, donc il ne me reste plus que quelques 10 minutes pour tenter d'ecrire un commentaire sur ce blogue.
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Daniel a note dans un commentaire sur un autre billet, que j'utilise les noms des endroits dans la langue du pays ou je me trouve (Anvers-Antwerpen...)... Je l'ai toujours fait dans la mesure du possible - et Dan m'a toujours repris, hehehe - donc je ne changerai pas cette petite habitude.
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Amsterdam, donc, offre beaucoup en terme de divertissement.
On pourrait croire qu'avec le canabis dont la consommation est legale, et avec la prostitution, legalisee egalement, il y aurait une drole d'ambiance dans ce genre de ville... Mais non. Enfin... presque pas... Amsterdam a certes une saveur unique - et une soiree a se balader dans le Red Light changera a jamais mon interpretation de l'expression "J'etais en voyage d'affaire a La Haye"... Hum - mais pour le reste, c'est un peu comme l'alcool chez nous: c'est legal et permis, on en vend dans des boutiques specialisees, mais on en interdit la consommation sur la voie publique. Memes regles pour les divers produits du canabis ici (ou pour les champignons magiques).
Quand au Red Light, il est interessant - je m'y suis promene - j'allais dire fait du leche-vitrine, mais c'est pousser l'image un peu loin, hehehe - pour de strictes raisons intellectuelles, evidemment :-)
Les filles (et femmes) louent des fenetres/salons de petites tailles donnant sur la rue, avec une porte, par laquelle elle peuvent directement negocier avec un client potentiel. Tarif general: environ 90-120 euros pour 8h de location d'une telle fenetre. Elles s'y ...euh... proposent, en petite tenue (photos interdites) et chargent environ 40-60 euros pour une seance de 15-20 minutes, en fermant simplement le rideau pour indiquer qu'elles sont, euh, occupees.
L'offre est assez large, je dirais, on en trouve pour tous les gouts (oui, meme les miens, ce qui m'a etonne, j'avoue etre assez straight sur certains aspects), et il y en a qui ont, disons, du metier... L'ensemble porte le nom de red light et des lumieres rouges eclairent de cette lueur particuliere toutes les "fenetres" en question, qui s'etendent sur quelques km de rues dans le centre le plus ancien d'Amsterdam, et le long de quelques canaux. La plupart des filles eclairent l'interieur d'une black light et portent des (sous)-vetements en consequence, ce qui renvoi au client potentiel une image quasi fluo d'un drole d'effet. Les plus... sympathiques, se presentent plus naturellement, disons... Il y en a evidemment qui en font beaucoup pour attirer l'attention (ca va de la danse aux clins d'oeil ou signe de tete a l'invitation franche et directe...). La plupart sont en fait relativement jolie (meme si pas necessairement mon type) et quelques-unes sont vraiment cute, donc ce n'est pas l'image crappy de la vieille prostituee fatiguee et habillee de cochonneries que l'on voit parfois dans les villes ou la chose est illegale. En fait, tout ca, malgre le service propose, est fait avec une certaine classe, disons.
Bref, un aspect culturellement fort ... interessant d'Amsterdam, mais qui ne teinte heureusement pas la ville de cette seule image particuliere.
Je reviendrai bientot sur mes nombreuses visites culturelles (je parle de musee, ici, hehehe), dont la maison d'Anne Frank, le musee Van Gogh, la maison Rembrandt et quelques autres endroits fascinants.
De retour dans deux jours, si je trouve un autre acces internet d'ici la.
(Hugues, qui doit repasser par le Red Light pour rejoindre son hotel, c'est parfois dur, la vie de reporter de voyage! )
;-)