dimanche 11 mai 2008

Dernières heures de congrès et prix Boréal

Dimanche, dernière journée de ce sympathique petit congrès Boréal, une programmation qui s'est déroulée sur le pilote automatique, pour reprendre une expression d'un organisateur; effectivement, il ne se produit jamais de grands mouvements de foule ou d'arrivée d'invités surprise la dernière journée...
J'ai passé autant de temps en activités informelles que formelles, mais parmi ces dernières, mentionnons l'agréable heure passée lors de la discussion sur Arthur C. Clarke. Je me suis rendu compte que moi et Christian avions une image et une opinion assez similaire de l'auteur, réussissant à apprécier ses oeuvres d'une certaine période (que d'autres lecteurs délaissent un peu trop cavalièrement d'après moi) pour ce qu'ils sont et représentent pour l'amateur de SF. David Hartwell avait le mot juste en mentionant que ce que plusieurs reprochent à Clarke, parfois, c'est d'avoir écrit de bons et très bons romans, sans être de grands romans. Philippe Navarro a apporté un point de vue plus «analyse littéraire» sur certains aspects de l'oeuvre, mais malgré mon désaccord passager, je n'ai pas eu l'énergie de relever et d'intervenir; j'ai préféré me laisser porter par la discussion, et bien que calme, elle s'est avéré l'activité formelle que je retiens le plus aujourd'hui.
J'avoue avoir butiné entre quelques autres panels, donc difficile de commenter intelligemment quand on n'assiste qu'à la moitié de la chose pour assister à la moitié d'une autre, mais ce genre de comportement fait partie intégrante des conventions à plus d'un courant de programmation.
Je n'ai toutefois pas assisté à la table ronde sur la promotion de la SFFQ auprès du grand public et du monde, malgré mon intérêt pour la question; il m'a semblé que les panélistes invités étaient loin d'être des spécialistes de la question; la présence d'une Louise Alain, par exemple, aurait définitivement attiré mon attention. Je ne critique pas l'organisation ici, puisque les gens que l'on voudrait parfois voir sur un panel ne sont pas nécessairement libres ou prêts à y participer... (Je dois avouer avoir décliné une invitation au panel sur Clarke, tiens - j'ai bien fait, car si j'avais été partie de la discussion, j'aurais bien dû intervenir quand je n'étais pas d'accord! :-)...
Enfin, j'ai quitté un peu rapidement après la remise des prix Boréal, puisque j'avais rendez-vous, mais j'ai au moins retenu les lauréats - et je ne peux qu'exprimer mon accord avec les résultats du vote. Voici donc...
Prix Boréal 2008:
- Meilleur roman - Le voleur des steppes, Joël Champetier.
- Meilleure nouvelle - Sur la plage des épaves, Laurent McAllister.
- Meilleure production critique - Mario Tessier.
- Meilleure production fanique - Brins d'éternité.
- Meilleur travail artistique - Jacques Lamontagne.
et (sous réserve d'erreur de mémoire à court terme);
- Meilleure nouvelle écrite sur place - Philipe-Aubert Côté (désolé, j'ai oublié le titre! Elle sera publiée dans un prochain Solaris).
[J'avais participé - hors concours - à l'activité, et comme les juges m'ont donnés de bons commentaires sur mon texte, il n'est pas impossible qu'il soit publié un de ces jours, je vous tiendrai au courant].
Félicitations à tous les lauréats!
Et une fois encore cette année, merci à l'organisation de ce congrès et on se donne un éventuel rendez-vous à la convention mondiale de 2009!
--

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

L'Esprit Vagabond vous remercie de vous identifier (ou signer votre commentaire). Assumez vos opinions!
L'Esprit Vagabond est un blogue privé et ne publie pas de commentaires anonymes.