Court billet photo, pour mentionner que les programmateurs ont définitivement sous-estimé la popularité de Robert Silverberg - qui n'est inscrit que comme participant régulier, et non comme invité de marque - puisque la salle où se dernier participait à un panel sur ce qui fait une bonne histoire (What makes a good story) était relativement petite... et pleine à craquer. Ça débordait dans le couloirs, on n'entendait pas grand chose d'en arrière, bref, un gros problème, mais un beau: un congrès victime de popularité!
Le panel suivant sur le même thème de la popularité était amusant: une table ronde à laquelle devait participer Guy Gavriel Kay (Alternates Canadas), avec une salle comble, qui s'est libéré un brin lorsqu'on a compris que dû à un changement de dernière minute, Kay ne serait pas là.
(Le panel en question a toutefois été fort intéressant - j'y reviendrai peut-être si je fais un résumé plus formel de ma journée).
Enfin, un entretien public avec l'invité d'honneur Neil Gaiman a non seulement fait salle comble dans une grande salle, mais il y avait du monde assis partout en avant, en arrière, dans les allées (à l'invitation de Gaiman, trouvant dommage que plusieurs personnes aient à rester debout entre la salle et le couloir pendant l'activité).
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Hugues Morin, pour Solaris.
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[Photos: En haut: Silverberg devant une salle débordante. En bas: Gaiman vue du fond de la salle, avant que l'auteur n'invite les gens à envahir les allées plutôt que de rester debout].
Pendant Anticipation, je n'ai eu que le temps d'assister à mes propres événements, mais ce genre de billet me conforte dans les idées suivantes:
RépondreSupprimer- la culture de la célébrité continue à faire des ravages dans le monde de l'écriture et de la SF;
- j'avais eu raison dans les versions préliminaires du programme de vouloir inclure des vedettes comme Gaiman et Silverberg sur des panels en français (avec traduction); pour des raisons trop longues à expliquer, ceci n'a pas eu lieu en fin de compte.
Je l'indique ici pour mémoire, si jamais un autre congrès mondial se passe en partie en français... du moins avant que le culte de la super-vedette se fatigue un peu.