jeudi 26 mai 2005
Cinq ans et quinze pays plus tard
Il y a cinq ans aujourd'hui, par un doux soir de printemps, je travaillais sans me douter que parmi les quelques personnes qui passaient la porte de mon lieu de travail, se trouvait une personne qui deviendrait ma meilleure amie, une âme soeur avec laquelle je ferais un beau bout de chemin dans la vie. Cette vie qui ne serait plus jamais la même, du moins jusqu'à maintenant, et qui me mènerait de Roberval en Colombie Britanique, puis dans une douzaine de pays d'Europe, aux États-Unis, à Montréal, en Amérique du Sud et avec toute l'Amérique latine devant moi à compter de la semaine prochaine. Mais avant de partir, je retournerai sur le lieu où tout a commencé, par hasard (?) et je passerai cette porte à mon tour en souvenir de celle qui faisait ce geste il y a cinq ans. Et puis l'aventure pourra continuer encore. Je me sens d'attaque pour cinq autres années et une quinzaine d'autres pays.
lundi 23 mai 2005
Être fidèle à ses rêves...
Ah, le pouvoir de la musique!
Il m'est arrivé une expérience intéressante ce matin. J'étais dans le métro, écoutant de la musique, et une chanson débute. Cette chanson, symbole du jour du pouvoir de la musique, je ne l'avais pas écouté depuis plus d'un an. Et en fait, l'an dernier, je ne l'avais écouté qu'épisodiquement, à la radio par hasard, moi qui n'écoute pratiquement jamais la radio. Mais. Mais j'avais écris, avant mon départ pour l'équateur, un petit mot dans cet esprit vagabond, au sujet de son interprète, une chanteuse que je n'y ni entendu ni vu de nouveau depuis l'an dernier.
Ah, oui, le titre. Eh bien je vais vous paraître un peu quétaine: c'est Infidèle, de Dubois, interprété par Stéphanie Lapointe.
Si je me donne la peine d'en reparler aujourd'hui, c'est à cause de ce qui s'est produit dans le métro ce matin. L'an dernier, j'avais beaucoup aimé cette version par la jeune chanteuse, et puis par un effet d'écoute répétée par hasard, la chanson m'était resté dans la tête. Ainsi, en Équateur, à l'école de LLoa, il m'arrivait, lorsque j'avais envie d'entendre de la chanson francophone, de chanter cette chanson (puisque je n'avais pas apporté de musique, toute ma musique jouait dans ma tête; un répertoire quasi illimité et gratuit, mais l'interprétation laisse parfois à désirer :)
Anyway. De retour à Vancouver, un peu déconnecté de la musique québécoise - et, malheur! :) - ne possédant pas le CD de Star Académie sur lequel la chanson de Stéphanie se trouve, j'ai juste fini par l'oublier.
Ce qui nous mène à ce matin.
Au fait, elle évoque quoi pour vous, Infidèle, chantée par Stéphanie Lapointe? Star Académie, certainement, et l'été à la radio, et tout ce qui vient avec ce concept. Elle évoque peut-être encore un peu Dubois, puisqu'il a même interprété en duo avec la jeune chanteuse, sa chanson ressuscitée.
Pour moi, je m'en suis rendu compte ce matin, l'écoute m'a tout simplement replongée en Équateur. En fermant les yeux, avec le volume à fond dans mes écouteurs, la voix et la mélodie m'ont ramené à LLoa, je m'y suis revu marcher vers l'école ou vers le village, en chantant ou sifflant la chanson, je me suis revu répondre à Nancy qui voulait savoir ce que voulaient dire les paroles, je me suis revu lui traduire les premiers couplets... je me suis même revu faire la route à pied entre Lloa et Quito, j'ai pratiquement senti le vent qui souffle dans les montagnes autour du Mont Ungui, j'ai aperçu Quito, vu d'en haut, alors qu'on se trouve près du sanctuaire du Cinto, j'ai revu les élèves et mon amie Evelyn, j'ai revu Nely, la directrice et enseignante de Lloa, bref, le pouvoir de la musique a oeuvré, encore une fois, et m'a fait faire un très beau voyage dans le temps, un voyage qui m,a rempli de calme et m'a mis un grand sourire sur le visage.
Preuve s'il en faut une que même une chanson reliée à une émission cheesy peut devenir tout autre chose, tout à fait par hasard.
le plus fascinant là-dedans, c'est que je ne me doutais même pas que la chanson aurait cet effet-là, je m'en souvenais à peine, moi, de cette chanson qui m'avait accroché pour diverses raisons il y a un an.
Je terminerai par une réflexion sur un des passages d'Infidèle (merci Claude Dubois), et je cite ici: «Je veux être ce que j'aime, pour aimer ce que je suis». je le cite car ce passage m'a lui aussi ramené en Équateur, dans l'autobus qui me ramenait du rang San Luis vers Quito. Je me souviens d'un après-midi, dans ce bus, alors que j'étais perdu dans mes pensées et que j'ai vu mon reflet dans le rétro-viseur du bus. je me souviens avoir pensé que j'étais alors devenu celui que je voulais devenir, le genre de personne que je rêvais devenir quand j'étais jeune, sans trop l'espérer, sans trop en être conscient, sans trop même savoir ce que je voulais devenir, je me souviens que ce jour-là dans le bus, l'image que j'ai vu est ce rêve inconscient du jeune que j'étais. J'aurai l'air prétentieux en le décrivant ainsi, ce rêve: aventurier, voyageur, multilingue, ouvert d'esprit, et qui tente de faire des choses importantes pour lui et le monde qui l'entourre, mais avant tout, libre.
Je veux continuer d'être ce que j'aime pour aimer ce que je suis devenu. Cette chanson ce matin me l'a rappelé. Et comme la routine de la vie en général (la vie normale, j'entends, pas la mienne), a tendance à tuer cet aspect des choses, je continuerai à combattre la routine en partant à nouveau à l'aventure. Je ne sais pas ce qui m'attends, c'est la beauté de l'aventure, mais je ne doute pas que çca va être intéressant, inattendu, et enrichissant. je tenterai donc de continuer à être fidèle à mon rêve, même lorsque la musique m'enchante et que l'amour m'envahit...
Il m'est arrivé une expérience intéressante ce matin. J'étais dans le métro, écoutant de la musique, et une chanson débute. Cette chanson, symbole du jour du pouvoir de la musique, je ne l'avais pas écouté depuis plus d'un an. Et en fait, l'an dernier, je ne l'avais écouté qu'épisodiquement, à la radio par hasard, moi qui n'écoute pratiquement jamais la radio. Mais. Mais j'avais écris, avant mon départ pour l'équateur, un petit mot dans cet esprit vagabond, au sujet de son interprète, une chanteuse que je n'y ni entendu ni vu de nouveau depuis l'an dernier.
Ah, oui, le titre. Eh bien je vais vous paraître un peu quétaine: c'est Infidèle, de Dubois, interprété par Stéphanie Lapointe.
Si je me donne la peine d'en reparler aujourd'hui, c'est à cause de ce qui s'est produit dans le métro ce matin. L'an dernier, j'avais beaucoup aimé cette version par la jeune chanteuse, et puis par un effet d'écoute répétée par hasard, la chanson m'était resté dans la tête. Ainsi, en Équateur, à l'école de LLoa, il m'arrivait, lorsque j'avais envie d'entendre de la chanson francophone, de chanter cette chanson (puisque je n'avais pas apporté de musique, toute ma musique jouait dans ma tête; un répertoire quasi illimité et gratuit, mais l'interprétation laisse parfois à désirer :)
Anyway. De retour à Vancouver, un peu déconnecté de la musique québécoise - et, malheur! :) - ne possédant pas le CD de Star Académie sur lequel la chanson de Stéphanie se trouve, j'ai juste fini par l'oublier.
Ce qui nous mène à ce matin.
Au fait, elle évoque quoi pour vous, Infidèle, chantée par Stéphanie Lapointe? Star Académie, certainement, et l'été à la radio, et tout ce qui vient avec ce concept. Elle évoque peut-être encore un peu Dubois, puisqu'il a même interprété en duo avec la jeune chanteuse, sa chanson ressuscitée.
Pour moi, je m'en suis rendu compte ce matin, l'écoute m'a tout simplement replongée en Équateur. En fermant les yeux, avec le volume à fond dans mes écouteurs, la voix et la mélodie m'ont ramené à LLoa, je m'y suis revu marcher vers l'école ou vers le village, en chantant ou sifflant la chanson, je me suis revu répondre à Nancy qui voulait savoir ce que voulaient dire les paroles, je me suis revu lui traduire les premiers couplets... je me suis même revu faire la route à pied entre Lloa et Quito, j'ai pratiquement senti le vent qui souffle dans les montagnes autour du Mont Ungui, j'ai aperçu Quito, vu d'en haut, alors qu'on se trouve près du sanctuaire du Cinto, j'ai revu les élèves et mon amie Evelyn, j'ai revu Nely, la directrice et enseignante de Lloa, bref, le pouvoir de la musique a oeuvré, encore une fois, et m'a fait faire un très beau voyage dans le temps, un voyage qui m,a rempli de calme et m'a mis un grand sourire sur le visage.
Preuve s'il en faut une que même une chanson reliée à une émission cheesy peut devenir tout autre chose, tout à fait par hasard.
le plus fascinant là-dedans, c'est que je ne me doutais même pas que la chanson aurait cet effet-là, je m'en souvenais à peine, moi, de cette chanson qui m'avait accroché pour diverses raisons il y a un an.
Je terminerai par une réflexion sur un des passages d'Infidèle (merci Claude Dubois), et je cite ici: «Je veux être ce que j'aime, pour aimer ce que je suis». je le cite car ce passage m'a lui aussi ramené en Équateur, dans l'autobus qui me ramenait du rang San Luis vers Quito. Je me souviens d'un après-midi, dans ce bus, alors que j'étais perdu dans mes pensées et que j'ai vu mon reflet dans le rétro-viseur du bus. je me souviens avoir pensé que j'étais alors devenu celui que je voulais devenir, le genre de personne que je rêvais devenir quand j'étais jeune, sans trop l'espérer, sans trop en être conscient, sans trop même savoir ce que je voulais devenir, je me souviens que ce jour-là dans le bus, l'image que j'ai vu est ce rêve inconscient du jeune que j'étais. J'aurai l'air prétentieux en le décrivant ainsi, ce rêve: aventurier, voyageur, multilingue, ouvert d'esprit, et qui tente de faire des choses importantes pour lui et le monde qui l'entourre, mais avant tout, libre.
Je veux continuer d'être ce que j'aime pour aimer ce que je suis devenu. Cette chanson ce matin me l'a rappelé. Et comme la routine de la vie en général (la vie normale, j'entends, pas la mienne), a tendance à tuer cet aspect des choses, je continuerai à combattre la routine en partant à nouveau à l'aventure. Je ne sais pas ce qui m'attends, c'est la beauté de l'aventure, mais je ne doute pas que çca va être intéressant, inattendu, et enrichissant. je tenterai donc de continuer à être fidèle à mon rêve, même lorsque la musique m'enchante et que l'amour m'envahit...
dimanche 22 mai 2005
Cinéma Top 4 2005 :)
Comme je quitte le pays bientôt et que je serai absent pendant quelques mois, et que là où j'irai, je ne verrai certainement pas autant de films que de coutume, je me suis demandé quels étaient les meilleurs films que j'avais vu en 2005 pour l'instant, faisant la réflexion juste avant les gros films de l'été. Première constatation, il me semble qu'à la même date l'an dernier, j'avais vu moins de bon films qu'en 2005... juste une impression comme ça, je ne suis pas assez freak pour aller vérifier les dates desortie de mes films favoris de 2004...
Ainsi, pour le moment, 4 très bons films se classent en haut de ma liste;
- A love song for Bobby Long;
- Crash;
- Sin City
- The Interpreter
...
Pour des raisons personnelles, j'ai beaucoup aimé Be Cool et Revenge of the Sith, mais ces deux derniers titres ne pourraient pas, sans ces mêmes raisons, se hisser en haut de ma liste...
Der Untergang (la chute) s'est illustré, mais en théorie, c'est un film de 2004...
A vous...
Ainsi, pour le moment, 4 très bons films se classent en haut de ma liste;
- A love song for Bobby Long;
- Crash;
- Sin City
- The Interpreter
...
Pour des raisons personnelles, j'ai beaucoup aimé Be Cool et Revenge of the Sith, mais ces deux derniers titres ne pourraient pas, sans ces mêmes raisons, se hisser en haut de ma liste...
Der Untergang (la chute) s'est illustré, mais en théorie, c'est un film de 2004...
A vous...
Miss Scarlett avec le réalisateur sur le tapis rouge
He... Je suis un fan des films de Woody Allen, et le voilà à Cannes, récemment, en train de présenter son nouveau film (Match Point) qui est reçu là-bas comme son meilleur en dix ans... de quoi attirer mon attention... Mais comme si la chose ne suffisait pas à ce bon vieux Woody, il a tourné ce film avec une de mes actrices préférées: Scarlett Johansson. Ne vous demandez même pas si je vais voir ce film ou pas :)
Chose intéressante; les deux ont annoncés qu'ils travailleraient à nouveau ensemble sur le prochain film de Woody...
A suivre donc.
Et toujours du côté de Scarlett, elle est aussi à l'affiche d'un film qui doit sortir en juillet et qui promet, mais avec un bémol: The Island, qui mettra en vedette (outre Scarlett) Ewan McGregor, un acteur pour qui j'ai énormément de respect. Par contre (le bémol), c'est Michael Bay qui réalise, et son lourd passé ne joue pas en faveur de ce film, ça promet d'être un peu hyper-actif, le gars semblant incapable de tourner une scène de plus de quinze secondes sans changer d'angle de caméra 4 fois. Le contrepoids à sa présence demeure l'absence de son producteur habituel (Jerry Bruckheimer) et la présence du studio Dreamworks derrière l'affaire.
Pour le moment, personne n'en parle, mais attendez fin juillet, vous m'en donnerez des nouvelles... oh, j'oubliais de mantionner que The Island est un film de SF, en plus... je ne sais trop si c'est adapté de matériel existant, mais il me semble que non, à vue de nez... ce qui est de plus en plus rare au cinéma de SF, finalement, et donc, qui ouvre la porte à quelque chose d'original.
Chose intéressante; les deux ont annoncés qu'ils travailleraient à nouveau ensemble sur le prochain film de Woody...
A suivre donc.
Et toujours du côté de Scarlett, elle est aussi à l'affiche d'un film qui doit sortir en juillet et qui promet, mais avec un bémol: The Island, qui mettra en vedette (outre Scarlett) Ewan McGregor, un acteur pour qui j'ai énormément de respect. Par contre (le bémol), c'est Michael Bay qui réalise, et son lourd passé ne joue pas en faveur de ce film, ça promet d'être un peu hyper-actif, le gars semblant incapable de tourner une scène de plus de quinze secondes sans changer d'angle de caméra 4 fois. Le contrepoids à sa présence demeure l'absence de son producteur habituel (Jerry Bruckheimer) et la présence du studio Dreamworks derrière l'affaire.
Pour le moment, personne n'en parle, mais attendez fin juillet, vous m'en donnerez des nouvelles... oh, j'oubliais de mantionner que The Island est un film de SF, en plus... je ne sais trop si c'est adapté de matériel existant, mais il me semble que non, à vue de nez... ce qui est de plus en plus rare au cinéma de SF, finalement, et donc, qui ouvre la porte à quelque chose d'original.
jeudi 19 mai 2005
Bonita maria et ma mémoire
Je vous l'avais bien dit que ça serait temporaire...
La jolie actrice espagnole dont je parlais il y a quelques jours s'appelle Maria Jurado. Elle était invité pour le film français Cavalcade, puisqu'après une carrière en langue espagnole, elle envisage percer le marché du cinéma international...
Suerte!
La jolie actrice espagnole dont je parlais il y a quelques jours s'appelle Maria Jurado. Elle était invité pour le film français Cavalcade, puisqu'après une carrière en langue espagnole, elle envisage percer le marché du cinéma international...
Suerte!
L'effet Star Wars
Je vous reviendrai sur le sujet, mais ce soir, je devrais voir le film Revenge of the Sith, dernier épisode d'une série que je suis depuis 25 ans.
Il y a beaucoup de choses reliées à Star Wars qui m'ont affectées au fil des ans, mais on dirait que la saga de Lucas jalonne certaines époques de ma vie.
Empire Strikes Back a été le premier vrai grand film que j'ai vu en primeur dans un cinéma, et le soir (pas une projection du samedi après-midi pour enfants, donc). Ça a aussi été mon premier grand film de science-fiction.
Lors de sa re-sortie en 1997, je l'ai revu sur grand écran, en compagnie du même ami qui m'avait invité à l'accompagner lors de la sortie en primeur en 1980. Moment spécial, une fois de plus.
J'ai vu Return of the jedi en primeur, c'est certainement le premier film que j'attendais avec une aussi grande impatience.
Je dirais sans exagérer qu'après Empire et Raiders of the lost ark, aussi produit par Lucas, j'étais devenu un fan de cinéma pour de vrai. Ma vie ne serait donc plus la même.
Comme en témoigne le fait que j'ai vu The Phantom Menace 14 jours *avant* sa sortie officielle, en projection spéciale pour les propriétaire de salles, puisque j'exploitais alors un petit cinéma dnas ma ville natale.
J'étais à Vancouver pour la sortie de Attack of the Clones, que je n'ai vu qu'après quelques semaines d'exploitation, sans même voir la bande-annonce, combattant l'overdose médiatique avec un résultat heureux.
Ce soir, je vais donc clore le cycle en voyant le jour même de sa sortie - chose que je n'ai donc pas fait avec un Star Wars depuis 1983... avec les deux même copains avec lesquels j'avais vu Return of the Jedi il y a pratiquement 22 ans jour pour jour; Pierre et Marco.
Je vous reviendrai sur mon appréciation de cette projection.
Il y a beaucoup de choses reliées à Star Wars qui m'ont affectées au fil des ans, mais on dirait que la saga de Lucas jalonne certaines époques de ma vie.
Empire Strikes Back a été le premier vrai grand film que j'ai vu en primeur dans un cinéma, et le soir (pas une projection du samedi après-midi pour enfants, donc). Ça a aussi été mon premier grand film de science-fiction.
Lors de sa re-sortie en 1997, je l'ai revu sur grand écran, en compagnie du même ami qui m'avait invité à l'accompagner lors de la sortie en primeur en 1980. Moment spécial, une fois de plus.
J'ai vu Return of the jedi en primeur, c'est certainement le premier film que j'attendais avec une aussi grande impatience.
Je dirais sans exagérer qu'après Empire et Raiders of the lost ark, aussi produit par Lucas, j'étais devenu un fan de cinéma pour de vrai. Ma vie ne serait donc plus la même.
Comme en témoigne le fait que j'ai vu The Phantom Menace 14 jours *avant* sa sortie officielle, en projection spéciale pour les propriétaire de salles, puisque j'exploitais alors un petit cinéma dnas ma ville natale.
J'étais à Vancouver pour la sortie de Attack of the Clones, que je n'ai vu qu'après quelques semaines d'exploitation, sans même voir la bande-annonce, combattant l'overdose médiatique avec un résultat heureux.
Ce soir, je vais donc clore le cycle en voyant le jour même de sa sortie - chose que je n'ai donc pas fait avec un Star Wars depuis 1983... avec les deux même copains avec lesquels j'avais vu Return of the Jedi il y a pratiquement 22 ans jour pour jour; Pierre et Marco.
Je vous reviendrai sur mon appréciation de cette projection.
mercredi 18 mai 2005
Solution politique: Porc-épics, une belle espagnole et Tears for Fears
Trouvez-vous réellement que ce qui se passe sur la scène politique canadienne et québécoise est intéressant?
Moi pas.
Pourtant, nous parlons d’un gouvernement provincial au summum de l’impopularité et d’un parti au pouvoir minoritaire et éclaboussé par un scandale de corruption au fédéral, de tractations de coulisses et de coups de théâtre. Que demander de plus en politique? Eh bien je suis blasé depuis si longtemps… Je me souviens avoir confié à mon amie Ariane il y a un an environ à quel point je n’accordais aucune importance aux élections fédérales (le résultat étant connu d’avance - j'avais raison). J’ai voté lors de plusieurs élections, et ma foi, j’ai le sentiment que rien ne change et ne changera jamais, alors j’ai abandonné l’idée de changer le monde au Canada. Lors des dernières élections au Québec, j’étais à Prague, j’ai pas voté. Dernières élections fédérales, j’ai pas voté, j’étais à Quito. En ce moment-même, je suis de retour à Montréal alors que la campagne électorale bat son plein en BC, ma province d’adoption, c’est dire tout mon intérêt pour le processus électoral au pays... Le seul politicien qui fait du sens au pays en ce moment est Jack Layton, mais il est probablement trop censé pour devenir réellement populaire. À quelque part, je pense qu'il faut avoir l'honêteté élastique pour faire de la politique, et plus élastique encore pour être populaire. Bof, la population a ce qu'elle mérite.
Quoi faire donc pour éviter de se faire rabrouer sans arrêt par les nouvelles, les journaux et tous les médias qui bavent bien stupidement devant toutes les stratégies plus anodines historiquement les unes que les autres des partis politiques en présence?
Se tourner vers la Grande Bretagne et vers la France. Mais pas nécessairement vers leur classe politique.
Ainsi, lundi soir, à Montréal, Ariane et moi sommes allés voir un spectacle au cabaret La Tulipe. C’était la venue à Montréal d’un groupe rock progressif britannique qui s’appelle Porcupine Tree. Je me plaignais justement dans cet Esprit Vagabond (à l’époque où il était publié sur papier) que le rock progressif était malheureusement mort. À peu près au même moment, en Angleterre, un type créait un groupe fictif, dont il prétendait avoir trouvé des enregistrements depuis longtemps perdus. Par un étrange tour du destin, il a réussi à attirer assez l’attention pour qu’un petit groupe d’amateurs de ce band se crée et qu’un disque soit sorti. La vérité, c’est que le gars avait tout fait (les instruments et la programmation) lui-même, il avait inventé le groupe de toute pièce et l’avait baptisé Porcupine Tree. Lorsqu’est venu le temps de faire un autre album (écrit par le même gars) et de monter une tournée, il a finalement crée un réel groupe rock en regroupant des musiciens qui après quelques ajustements devinrent un véritable groupe qui enchaîne depuis albums et succès après albums et succès. Nous parlons de rock progressif, donc de chansons qui ne jouent pas dans les stations de radio. Le rock progressif (pour moi), c’est du rock musclé mais pas métal, lyrique et expérimental mais pas hors-contrôle, un habile mélange de guitares très électriques et d’exploration musicale. Avec un lead vocal à la voix haut-perchée. Porcupine Tree fait cela avec une quasi-perfection qui fait beaucoup plaisir à entendre.
Bref, en un mot comme en cent, j’étais vraiment content lorsqu’il y a un mois, à peine arrivé à Montréal, je vois dans le Voir (avouez…) que Porcupine Tree vient à Montréal et que je peux me procurer des billets.
Lundi soir, donc, après un délicieux repas asiatique en compagnie d’Ariane, je me pointe au la Tulipe, cabaret où je vais pour la première fois. Ancien théâtre (des variétés, je pense bien), le La Tulipe s’est avéré l’endroit parfait pour aller voir Porcupine Tree. Assez grand pour accueillir une bonne foule, mais assez petit pour que tout le monde soit tassé et pour créer une ambiance forte, le La Tulipe a une âme, du vécu, un esprit, qui a ajouté une dimension qui enveloppait parfaitement la musique de Porcupine Tree. Cette chaleur était le parfait contraste à l’habituelle froideur des grands auditoriums comme le centre Bell, par exemple. Pour le groupe qui se produisait hier, le contact avec la foule s’est fait en quelques secondes à peine dès la première interprétation.
Sans vouloir entrer dans les détails (probablement qu’aucun de mes lecteurs habituels ne connaît Porcupine Tree), le groupe a offert un beau mélange de chansons déjà connues et de nouvelles chansons issues de leur tout nouveau CD (qui a eu de très bonnes critiques dans le Voir justement, la semaine dernière), je m’en voudrais de passer sous silence que le spectacle était à guichet fermé, que la foule était très enthousiaste et que j’étais bien content de voir que ce groupe talentueux avait déjà un noyau de fans convaincus à Montréal.
Après cette excellente soirée, j’ai consacré le lendemain soir à l’organisation d’archives sur mon nouvel et génial ordinateur Apple (je vais me mettre à faire des pubs pour Apple) en regardant TV5 puisque la chaîne présentait mardi soir une émission que j’aime beaucoup : Tout le monde en parle.
Bon, tous les Québécois connaissent la version locale, avec le très intéressant Guy A. Lepage, mais j’avoue avoir un faible pour la version originale, même si au début, je n’étais pas un grand fan ni de Ardisson ni de son fou du roi... Évidemment, il faut avoir l’habitude à la fois de la culture française et de la télé française, mais après des années à regarder TV5, lire divers magazines de cinéma français, écouter des films français et fréquenter des Français (sans parler de me rendre deux fois en France), je peux prétendre avoir suffisamment de background (les français adoreraient :) pour apprécier Tout le monde en parle version France.
Comme dans toute diffusion de ce genre d’émission, l’intérêt repose sur un mélange d’habileté de l’animateur et du co-animateur et de l’énergie qui se dégage du groupe d’invités disparates qui partagent le temps d’antenne. Parfois ça fonctionne incroyablement bien, d’autres fois, ça demeure moyen, ce sont les risques de ce concept. Le montage aide parfois (pourquoi pas si c’est meilleur, je ne suis pas un puriste), mais j’aime bien la liberté qui se dégage de l’ensemble. Mardi soir, par exemple, nous avions des interventions de deux journalistes français qui ont été détenus contre rançon en Iraq, une télépathe, le duo britannique Tears For Fears, un acteur français et une actrice espagnole partageant la vedette d’un nouveau film, etc. À ce sujet d’ailleurs, cette actrice espagnole dont j’oublie le nom (amnésie temporaire je vous l’assure), elle était absolument superbe, très jolie, et elle s’est avérée une jeune femme très drôle pendant l’émission. Le moment où elle pleure, puis se mouche et met son mouchoir dans la poche du veston de l’acteur qui l’accompagne, ignorant les réactions de dégoût des autres invités, est un grand moment de télé française! Le meilleur, c’est que par la suite, alors qu’Ardisson lui demande pourquoi elle l’a pas gardé, elle avoue ne pas avoir de place à le mettre sur elle (elle porte une robe rouge, sexy mais pas over the top, mais sans aucune poche, évidemment). Il lui dit alors qu’elle aurait pu le coincer dans l’élastique d’un sous-vêtement et l’on voit à son hésitation et ses yeux qu’elle n’en porte pas. Même Ardisson (pourtant souvent dur à cuire) a eu l’air timide, tout à coup, l’espace de quelques secondes. Puis, il s’est tourné vers son complice en lui disant : je pense pas que je peux continuer à poser des questions, là. Vingt minutes plus tard, nous avions droit à une interview des deux membres de Tears for Fears (duo britannique phare des années 80) fort intéressante et instructive. (J’ai écouté quelques extraits de leur nouvel album et l’influence des Beatles, mais surtout de Paul McCartney, est évidente, un effet de l’âge du duo, probablement, mais c’est tout de même surprenant, nous sommes en 2005, après tout).
Anyway… un million de fois plus intéressant que la politique canadienne, non?
Moi pas.
Pourtant, nous parlons d’un gouvernement provincial au summum de l’impopularité et d’un parti au pouvoir minoritaire et éclaboussé par un scandale de corruption au fédéral, de tractations de coulisses et de coups de théâtre. Que demander de plus en politique? Eh bien je suis blasé depuis si longtemps… Je me souviens avoir confié à mon amie Ariane il y a un an environ à quel point je n’accordais aucune importance aux élections fédérales (le résultat étant connu d’avance - j'avais raison). J’ai voté lors de plusieurs élections, et ma foi, j’ai le sentiment que rien ne change et ne changera jamais, alors j’ai abandonné l’idée de changer le monde au Canada. Lors des dernières élections au Québec, j’étais à Prague, j’ai pas voté. Dernières élections fédérales, j’ai pas voté, j’étais à Quito. En ce moment-même, je suis de retour à Montréal alors que la campagne électorale bat son plein en BC, ma province d’adoption, c’est dire tout mon intérêt pour le processus électoral au pays... Le seul politicien qui fait du sens au pays en ce moment est Jack Layton, mais il est probablement trop censé pour devenir réellement populaire. À quelque part, je pense qu'il faut avoir l'honêteté élastique pour faire de la politique, et plus élastique encore pour être populaire. Bof, la population a ce qu'elle mérite.
Quoi faire donc pour éviter de se faire rabrouer sans arrêt par les nouvelles, les journaux et tous les médias qui bavent bien stupidement devant toutes les stratégies plus anodines historiquement les unes que les autres des partis politiques en présence?
Se tourner vers la Grande Bretagne et vers la France. Mais pas nécessairement vers leur classe politique.
Ainsi, lundi soir, à Montréal, Ariane et moi sommes allés voir un spectacle au cabaret La Tulipe. C’était la venue à Montréal d’un groupe rock progressif britannique qui s’appelle Porcupine Tree. Je me plaignais justement dans cet Esprit Vagabond (à l’époque où il était publié sur papier) que le rock progressif était malheureusement mort. À peu près au même moment, en Angleterre, un type créait un groupe fictif, dont il prétendait avoir trouvé des enregistrements depuis longtemps perdus. Par un étrange tour du destin, il a réussi à attirer assez l’attention pour qu’un petit groupe d’amateurs de ce band se crée et qu’un disque soit sorti. La vérité, c’est que le gars avait tout fait (les instruments et la programmation) lui-même, il avait inventé le groupe de toute pièce et l’avait baptisé Porcupine Tree. Lorsqu’est venu le temps de faire un autre album (écrit par le même gars) et de monter une tournée, il a finalement crée un réel groupe rock en regroupant des musiciens qui après quelques ajustements devinrent un véritable groupe qui enchaîne depuis albums et succès après albums et succès. Nous parlons de rock progressif, donc de chansons qui ne jouent pas dans les stations de radio. Le rock progressif (pour moi), c’est du rock musclé mais pas métal, lyrique et expérimental mais pas hors-contrôle, un habile mélange de guitares très électriques et d’exploration musicale. Avec un lead vocal à la voix haut-perchée. Porcupine Tree fait cela avec une quasi-perfection qui fait beaucoup plaisir à entendre.
Bref, en un mot comme en cent, j’étais vraiment content lorsqu’il y a un mois, à peine arrivé à Montréal, je vois dans le Voir (avouez…) que Porcupine Tree vient à Montréal et que je peux me procurer des billets.
Lundi soir, donc, après un délicieux repas asiatique en compagnie d’Ariane, je me pointe au la Tulipe, cabaret où je vais pour la première fois. Ancien théâtre (des variétés, je pense bien), le La Tulipe s’est avéré l’endroit parfait pour aller voir Porcupine Tree. Assez grand pour accueillir une bonne foule, mais assez petit pour que tout le monde soit tassé et pour créer une ambiance forte, le La Tulipe a une âme, du vécu, un esprit, qui a ajouté une dimension qui enveloppait parfaitement la musique de Porcupine Tree. Cette chaleur était le parfait contraste à l’habituelle froideur des grands auditoriums comme le centre Bell, par exemple. Pour le groupe qui se produisait hier, le contact avec la foule s’est fait en quelques secondes à peine dès la première interprétation.
Sans vouloir entrer dans les détails (probablement qu’aucun de mes lecteurs habituels ne connaît Porcupine Tree), le groupe a offert un beau mélange de chansons déjà connues et de nouvelles chansons issues de leur tout nouveau CD (qui a eu de très bonnes critiques dans le Voir justement, la semaine dernière), je m’en voudrais de passer sous silence que le spectacle était à guichet fermé, que la foule était très enthousiaste et que j’étais bien content de voir que ce groupe talentueux avait déjà un noyau de fans convaincus à Montréal.
Après cette excellente soirée, j’ai consacré le lendemain soir à l’organisation d’archives sur mon nouvel et génial ordinateur Apple (je vais me mettre à faire des pubs pour Apple) en regardant TV5 puisque la chaîne présentait mardi soir une émission que j’aime beaucoup : Tout le monde en parle.
Bon, tous les Québécois connaissent la version locale, avec le très intéressant Guy A. Lepage, mais j’avoue avoir un faible pour la version originale, même si au début, je n’étais pas un grand fan ni de Ardisson ni de son fou du roi... Évidemment, il faut avoir l’habitude à la fois de la culture française et de la télé française, mais après des années à regarder TV5, lire divers magazines de cinéma français, écouter des films français et fréquenter des Français (sans parler de me rendre deux fois en France), je peux prétendre avoir suffisamment de background (les français adoreraient :) pour apprécier Tout le monde en parle version France.
Comme dans toute diffusion de ce genre d’émission, l’intérêt repose sur un mélange d’habileté de l’animateur et du co-animateur et de l’énergie qui se dégage du groupe d’invités disparates qui partagent le temps d’antenne. Parfois ça fonctionne incroyablement bien, d’autres fois, ça demeure moyen, ce sont les risques de ce concept. Le montage aide parfois (pourquoi pas si c’est meilleur, je ne suis pas un puriste), mais j’aime bien la liberté qui se dégage de l’ensemble. Mardi soir, par exemple, nous avions des interventions de deux journalistes français qui ont été détenus contre rançon en Iraq, une télépathe, le duo britannique Tears For Fears, un acteur français et une actrice espagnole partageant la vedette d’un nouveau film, etc. À ce sujet d’ailleurs, cette actrice espagnole dont j’oublie le nom (amnésie temporaire je vous l’assure), elle était absolument superbe, très jolie, et elle s’est avérée une jeune femme très drôle pendant l’émission. Le moment où elle pleure, puis se mouche et met son mouchoir dans la poche du veston de l’acteur qui l’accompagne, ignorant les réactions de dégoût des autres invités, est un grand moment de télé française! Le meilleur, c’est que par la suite, alors qu’Ardisson lui demande pourquoi elle l’a pas gardé, elle avoue ne pas avoir de place à le mettre sur elle (elle porte une robe rouge, sexy mais pas over the top, mais sans aucune poche, évidemment). Il lui dit alors qu’elle aurait pu le coincer dans l’élastique d’un sous-vêtement et l’on voit à son hésitation et ses yeux qu’elle n’en porte pas. Même Ardisson (pourtant souvent dur à cuire) a eu l’air timide, tout à coup, l’espace de quelques secondes. Puis, il s’est tourné vers son complice en lui disant : je pense pas que je peux continuer à poser des questions, là. Vingt minutes plus tard, nous avions droit à une interview des deux membres de Tears for Fears (duo britannique phare des années 80) fort intéressante et instructive. (J’ai écouté quelques extraits de leur nouvel album et l’influence des Beatles, mais surtout de Paul McCartney, est évidente, un effet de l’âge du duo, probablement, mais c’est tout de même surprenant, nous sommes en 2005, après tout).
Anyway… un million de fois plus intéressant que la politique canadienne, non?
mardi 10 mai 2005
Décompte...
Libellés :
Voyage-2005-Amc
Attention attention, le décollage de cet appareil est prévu dans 27 jours. Le compte à rebours commence... 27...
Le dernier restaurant avant le bout du monde...
C'est là où je voudrais m'arrêter un instant aujourd'hui pour prendre mon lunch.
Ça vous arrive de temps en temps de vouloir tout casser sans raison?
Je me souviens du visage d'une jeune et jolie femme qui était assise dans un café un soir où je ne m'attendais pas du tout à l'y voir. Elle avait ramené ses genous contre elle et avait les pieds sur la chaise, elel avait l'air toute petite. Elle attendait ses parents avec lesquels elle devait souper ce soir-là.
Je me souviens encore clairement des cheveux au vent d'une jeune fille qui avait vingt-deux ans et qui me faisait au-revoir alors que je l'avais déposée devant chez elle, je revois ces cheveux et son au-revoir qui allait être un adieu sans qu'aucun de nous deux ne s'en doute, alors que je la voyais par le rétroviseur de ma voiture.
Je me souviens avoir dis à bientôt à quelqu'un l'an dernier sans jamais me douter que je ne reverrais plus cette personne jusqu'à maintenant.
Je me souviens avoir dis non à Danyel lorsqu'il m'a demandé si je voyageais pour fuir les responsabilités puisque c'est ce que lui avait fait. Qui ne fuit pas, dites-moi? Je voyage pour fuir des peurs, mais je voyage pour en affronter d'autres. Et si je voyage pour fuir des responsabilités, d'autres travaillent comme des fous pour fuir, ils ne fuient peut-être pas des responsabilités, mais fuient de toute manière.
Au moins, je ne fuis pas ma vie, je ne fuis pas la vie, je ne fuis pas les possibilités, j'ai pris la décision de les vivre, c'est juste différent.
Je me souviens de l'histoire des grands-parents d'une amie, histoire qui m'a touchée, le genre d'histoire que vous n'oubliez jamais, et je veux aller voir mon grand-père pour la lui raconter. Je voyage aussi pour trouver ma place, parce que je préfère partir plutôt que de sentir que je ne suis pas au bon endroit, au bon moment, que je ne suis pas chez moi.
Je me souviens d'un matin comme un autre dans un café, avec un japonnais et une australienne, où nous avons créé notre propre univers, que nous l'avons partagé avec des inconnus qui entraient et sortaient, que nous avons accomplis quelque chose que nous n'oublierons jamais à ce moment, à quel point nous nous sentions au bon endroit, à ce moment-là, à quel point il y avait de la magie, malgré l'insignifiance que la société accorde à ce que nous faisions réellement à comparer à ce que quelqu'un de moins différent et trois fois mieux payé peux faire, à quel point aujourd'hui me semble cent fois plus insignifiant me soulignant cette différence à gros traits.
Le problème de mener une vie différente, c'est que personne ne semble comprendre, même ceux qui vous disent qu'ils comprennent, être différent, c'est se condamner à la solitude.
Peut-être que non, peut-être que c'est juste la journée, avant le bout du monde, avant, la solitude ne me dérangeais pas tant que ça, mais j'ai connu des gens en voyageant, j'ai des amis qui me sont chers, et ils me manquent cruellement parfois. Comme ces filles à qui j'ai dis au-revoir sans savoir qu'il s'agissait d'un adieu, comme une ville qu'on aurait dû visiter depuis longtemps, comme un endroit où l'on se promet d'aller sans jamais en trouver l'occasion, comme les histoires ue l'on veut raconter, comme pour tenter d'expliquer cete différence d'une manière ou d'une autre. Mais je pense que cette idée de vouloir expliquer, ou être mieux compris, c'est juste un artifice, pour ne pas avoir l'impression que cette différence, c'est juste de la folie.
Parce que vivre différemment, c'est accepter d'être fou, ou vu comme tel. C'est accepter que mettre un sourire sur une tasse de café pour une inconnue est plus important que de remplir des paperasses dont tout le monde se fout, malgré ce que ça rapport, malgré la position sociale, c'est accepter que de faire de la magie, faire rire et sourire, c'est encore plus importantque tout l'argent du monde.
Et la seule chose qui me retient d'aller pendre ce lunch au bout du monde aujourd'hui, c'est que je suis payé pour ne pas le faire, et que cet argent me servira à me payer cinq jours de lunch au bout du monde la semaine prochaine.
Ça vous arrive de temps en temps de vouloir tout casser sans raison?
Je me souviens du visage d'une jeune et jolie femme qui était assise dans un café un soir où je ne m'attendais pas du tout à l'y voir. Elle avait ramené ses genous contre elle et avait les pieds sur la chaise, elel avait l'air toute petite. Elle attendait ses parents avec lesquels elle devait souper ce soir-là.
Je me souviens encore clairement des cheveux au vent d'une jeune fille qui avait vingt-deux ans et qui me faisait au-revoir alors que je l'avais déposée devant chez elle, je revois ces cheveux et son au-revoir qui allait être un adieu sans qu'aucun de nous deux ne s'en doute, alors que je la voyais par le rétroviseur de ma voiture.
Je me souviens avoir dis à bientôt à quelqu'un l'an dernier sans jamais me douter que je ne reverrais plus cette personne jusqu'à maintenant.
Je me souviens avoir dis non à Danyel lorsqu'il m'a demandé si je voyageais pour fuir les responsabilités puisque c'est ce que lui avait fait. Qui ne fuit pas, dites-moi? Je voyage pour fuir des peurs, mais je voyage pour en affronter d'autres. Et si je voyage pour fuir des responsabilités, d'autres travaillent comme des fous pour fuir, ils ne fuient peut-être pas des responsabilités, mais fuient de toute manière.
Au moins, je ne fuis pas ma vie, je ne fuis pas la vie, je ne fuis pas les possibilités, j'ai pris la décision de les vivre, c'est juste différent.
Je me souviens de l'histoire des grands-parents d'une amie, histoire qui m'a touchée, le genre d'histoire que vous n'oubliez jamais, et je veux aller voir mon grand-père pour la lui raconter. Je voyage aussi pour trouver ma place, parce que je préfère partir plutôt que de sentir que je ne suis pas au bon endroit, au bon moment, que je ne suis pas chez moi.
Je me souviens d'un matin comme un autre dans un café, avec un japonnais et une australienne, où nous avons créé notre propre univers, que nous l'avons partagé avec des inconnus qui entraient et sortaient, que nous avons accomplis quelque chose que nous n'oublierons jamais à ce moment, à quel point nous nous sentions au bon endroit, à ce moment-là, à quel point il y avait de la magie, malgré l'insignifiance que la société accorde à ce que nous faisions réellement à comparer à ce que quelqu'un de moins différent et trois fois mieux payé peux faire, à quel point aujourd'hui me semble cent fois plus insignifiant me soulignant cette différence à gros traits.
Le problème de mener une vie différente, c'est que personne ne semble comprendre, même ceux qui vous disent qu'ils comprennent, être différent, c'est se condamner à la solitude.
Peut-être que non, peut-être que c'est juste la journée, avant le bout du monde, avant, la solitude ne me dérangeais pas tant que ça, mais j'ai connu des gens en voyageant, j'ai des amis qui me sont chers, et ils me manquent cruellement parfois. Comme ces filles à qui j'ai dis au-revoir sans savoir qu'il s'agissait d'un adieu, comme une ville qu'on aurait dû visiter depuis longtemps, comme un endroit où l'on se promet d'aller sans jamais en trouver l'occasion, comme les histoires ue l'on veut raconter, comme pour tenter d'expliquer cete différence d'une manière ou d'une autre. Mais je pense que cette idée de vouloir expliquer, ou être mieux compris, c'est juste un artifice, pour ne pas avoir l'impression que cette différence, c'est juste de la folie.
Parce que vivre différemment, c'est accepter d'être fou, ou vu comme tel. C'est accepter que mettre un sourire sur une tasse de café pour une inconnue est plus important que de remplir des paperasses dont tout le monde se fout, malgré ce que ça rapport, malgré la position sociale, c'est accepter que de faire de la magie, faire rire et sourire, c'est encore plus importantque tout l'argent du monde.
Et la seule chose qui me retient d'aller pendre ce lunch au bout du monde aujourd'hui, c'est que je suis payé pour ne pas le faire, et que cet argent me servira à me payer cinq jours de lunch au bout du monde la semaine prochaine.
vendredi 6 mai 2005
L'Esprit Vagabond à la Grande Bibliothèque
Comme je suis sur le réseau de la Bibliothèque nationale, aussi bien en profiter pour passer mes commentaires sur cette nouvelle bibitte urbaine en passant.
Côté architecture extérieure, la chose est correcte te intéressante, un peu pas mal carrée à mon goût et je préfère en général l'architecture de style classique à la moderne, mais j'avoue que cet édifice est intéressant à l'oeil. Il ne s'intègre pas du tout dans le quartier, ne se noye pas dans l'Architecture ambiante, mais j'ai lu quelque part que l'architecte avait volontairement fait jurer la chose, puisqu'il est entourré d'édifice qui seront éventuellement remplacés, il a donc conçu un édifice qui fera office de précurseur de ce que le quartier aura l'air dans le futur. pas une mauvaise idée.
L'intérieur est beaucoup plus original. Aéré mais sans donner l'impression de vide, moderne mais rempli de structures en bois qui apporte de la chaleur à l'ensemble, confortable, il se dégage de l'ensemble un calme mais aussi un sentiment prometteur, avec toutes ces ressources à portée de la main.
Voulant tester un des terminaux donnant accès à la collection de la Bibliothèque, mais ne sachant pas du tout quoi rechercher, j'ai bêtement tapé mon propre nom, m'attendant à y voir apparaître sois rien du tout, soit mon livre sur King, publié en 1997, il y a quelques siècles déjà.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la Bibliothèque comporte plus d'une dizaine de références à mon nom! C'est que j'avais oublié que la Bibliothèque donne aussi accès aux archives de la Bibliothèque nationale, haut lieu du dépôt légal au Québec et donc dépositaire de tout ce que j'ai publié à titre de fanéditeur comme à titre d'auteur. Bigre, avec les machins sur King, les petites anthos et tout, la liste monte à plus de vingt-cinq notes et une cinquantaine de documents! Eh ben pour une surprise...
Anyway, après une visite globale qui m'a bien plu, j'ai découvert avec plaisir l'aire de travaille pour ordinateurs personnels avec accès gratuit au réseau internet sans fil de la BNQ, et donc, me voilà installé pour quelques heures...
Mon édifice préféré de Vancouver abrite la Vancouver Public Library. L'édifice de la Grande Bibliothèque n'est peut-être pas mon édifice préféré de Montréal, mais son intérieur et son contenu pourrait bien devenir un de mes endroits de prédilection dans le futur...
Côté architecture extérieure, la chose est correcte te intéressante, un peu pas mal carrée à mon goût et je préfère en général l'architecture de style classique à la moderne, mais j'avoue que cet édifice est intéressant à l'oeil. Il ne s'intègre pas du tout dans le quartier, ne se noye pas dans l'Architecture ambiante, mais j'ai lu quelque part que l'architecte avait volontairement fait jurer la chose, puisqu'il est entourré d'édifice qui seront éventuellement remplacés, il a donc conçu un édifice qui fera office de précurseur de ce que le quartier aura l'air dans le futur. pas une mauvaise idée.
L'intérieur est beaucoup plus original. Aéré mais sans donner l'impression de vide, moderne mais rempli de structures en bois qui apporte de la chaleur à l'ensemble, confortable, il se dégage de l'ensemble un calme mais aussi un sentiment prometteur, avec toutes ces ressources à portée de la main.
Voulant tester un des terminaux donnant accès à la collection de la Bibliothèque, mais ne sachant pas du tout quoi rechercher, j'ai bêtement tapé mon propre nom, m'attendant à y voir apparaître sois rien du tout, soit mon livre sur King, publié en 1997, il y a quelques siècles déjà.
Quelle ne fut pas ma surprise de constater que la Bibliothèque comporte plus d'une dizaine de références à mon nom! C'est que j'avais oublié que la Bibliothèque donne aussi accès aux archives de la Bibliothèque nationale, haut lieu du dépôt légal au Québec et donc dépositaire de tout ce que j'ai publié à titre de fanéditeur comme à titre d'auteur. Bigre, avec les machins sur King, les petites anthos et tout, la liste monte à plus de vingt-cinq notes et une cinquantaine de documents! Eh ben pour une surprise...
Anyway, après une visite globale qui m'a bien plu, j'ai découvert avec plaisir l'aire de travaille pour ordinateurs personnels avec accès gratuit au réseau internet sans fil de la BNQ, et donc, me voilà installé pour quelques heures...
Mon édifice préféré de Vancouver abrite la Vancouver Public Library. L'édifice de la Grande Bibliothèque n'est peut-être pas mon édifice préféré de Montréal, mais son intérieur et son contenu pourrait bien devenir un de mes endroits de prédilection dans le futur...
L'esprit vagabond passe à l'Ouest!
Après 20 ans d'utilisations d'ordinateurs de type PC, Hugues vient de passer èa l'ouest en faisant l'acquisition d'un iBook G4 de Apple. Un bon Mac.
Ouaip. Fatigué de me faire promettre que la prochaine génération d'ordi va faire ceci et cela, va arrêter de planter sans raison, va cesser d'automodifier sa configuration, va vraiment être du plug and play, va être simple d'utilisation, bref, assez de blahblah, et soyons sérieux un instant; avec la mainmise de Microsoft sur la plupart des logiciels d'applications et du système d'exploitation, c'est impossible. Ainsi, la solution alternative est le Apple.
Beau produit, en passant, ça ne fait que 4 jours que je l'ai, et pour le moment, je suis conquis! je suis loin d'en avoir explorer les possibilité, mais pour le moment, j'adore le fait que tout semble plus simple.
Je vous écris d'ailleurs ceci d'un pallier de la Grande Bibliothèque du Québec à Montréal, par son réseau internet sans fil, auquel mon nouvel ordi a accès, sans effort, en l'ouvrant, il a repéré le réseau ambiant, m'a demandé si je désirait m'y connecter et me voilà sur le net. Un vrai charme. Aucun driver à installer, pas de configuration complexe, juste ouvrir, et utiliser, faut avouer que c'est relaxant comme machine!
Mon nouveau bébé est muni d'un écran plat de 14 pouces et est léger comme tout. Il faudra me faire aux nouvelles touches d'un clavier différent, y compris aux voyelles accentuées qui y sont intégrées, et me faire aussi à tout l'environnement du système d'exploitation (mac os X), mais pour le moment, la transition est agréable.
La souris en trackpad ne me convainc pas encore, mais j'ai décidé d'être bon prince et lui donner quelques semaines pour m'y faire, puisque même si je peux facilement brancher une souris externe, la chose ajouterais aux machins à trimballer avec l'ordi portable, qui est de moins en moins portable si vous ajoutez une panoplie d'accessoires.
Voilà pour la grande nouvelle... je vous reviendrai sur tout ça éventuellement si jamais je trouve que c'est pas mieux que les machines de l'Oncle Bill... mais j'en doute.
Ouaip. Fatigué de me faire promettre que la prochaine génération d'ordi va faire ceci et cela, va arrêter de planter sans raison, va cesser d'automodifier sa configuration, va vraiment être du plug and play, va être simple d'utilisation, bref, assez de blahblah, et soyons sérieux un instant; avec la mainmise de Microsoft sur la plupart des logiciels d'applications et du système d'exploitation, c'est impossible. Ainsi, la solution alternative est le Apple.
Beau produit, en passant, ça ne fait que 4 jours que je l'ai, et pour le moment, je suis conquis! je suis loin d'en avoir explorer les possibilité, mais pour le moment, j'adore le fait que tout semble plus simple.
Je vous écris d'ailleurs ceci d'un pallier de la Grande Bibliothèque du Québec à Montréal, par son réseau internet sans fil, auquel mon nouvel ordi a accès, sans effort, en l'ouvrant, il a repéré le réseau ambiant, m'a demandé si je désirait m'y connecter et me voilà sur le net. Un vrai charme. Aucun driver à installer, pas de configuration complexe, juste ouvrir, et utiliser, faut avouer que c'est relaxant comme machine!
Mon nouveau bébé est muni d'un écran plat de 14 pouces et est léger comme tout. Il faudra me faire aux nouvelles touches d'un clavier différent, y compris aux voyelles accentuées qui y sont intégrées, et me faire aussi à tout l'environnement du système d'exploitation (mac os X), mais pour le moment, la transition est agréable.
La souris en trackpad ne me convainc pas encore, mais j'ai décidé d'être bon prince et lui donner quelques semaines pour m'y faire, puisque même si je peux facilement brancher une souris externe, la chose ajouterais aux machins à trimballer avec l'ordi portable, qui est de moins en moins portable si vous ajoutez une panoplie d'accessoires.
Voilà pour la grande nouvelle... je vous reviendrai sur tout ça éventuellement si jamais je trouve que c'est pas mieux que les machines de l'Oncle Bill... mais j'en doute.
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