samedi 6 décembre 2008

Mekong: (retour sur) Can Tho, Cai Rang et Rach Gia

La journée de demain sera consacrée a une excursion en bateau dans les petites iles au sud de Phu Quoc, question d'aller faire un peu de snorkeling et de voir éventuellement des clownfish: Finding Nemo, quoi! :-)
Lundi matin, nous reprenons le traversier vers Rach Gia, puisque notre plan d'origine était d'aller vers Ha Tien mais qu'il n'y a que des bateaux réguliers (lents, 8h) qui s'y rendent.
De Rach Gia, nous ne savons pas encore si nous allons explorer une petite ville du Mekong de plus ou retourner vers Saigon... Il nous reste 36 heures pour nous décider...
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Entre temps, je fais un petit retour sur le Mekong, avec quelques notes et photos sur notre journée a Can Tho, notre expedition en solo vers Cai Rang et notre trajet vers Rach Gia.

Question de voir le marché de Cai Rang a son plus intéressant et d'experimenter la région par nous memes, nous avons déniché un petit bateau pour nous y amener de Can Tho tres tot le matin pour une expédition entre 5h30 a 7h30 AM.
Une petite madame pilotait donc la pirogue a l'aide d'un petit moteur muni d'un long bras avec une toute petite hélice. Apres 30 minutes de bateau, le soleil a offert assez de clarté pour pouvoir prendre quelques photos.

Apres le lever du soleil, nous sommes arrivés a Cai Rang, et je dois dire qu'effectivement, a cette heure matinale, le marché flottant était bien plus achalandé que la veille, avec notre tour en touriste de 8h15 AM.

Ici, nous assistons a un peu de commerce... J'attire votre attention sur les fruits qui pendent au bout des perches de bois; les marchands occasionnels placent des exemplaires de leurs marchandises au bout de ces batons pour informer les clients des produits disponibles sur leur barque.

Un peu plus tard, scene similaire de transactions fruitieres.

Suze dans notre barque privée, avec notre "guide". Anecdote, elle n'était pas censé faire le guide, mais la madame qui nous avait assurée la veille qu'une pirogue nous attendrait a 5h30 s'est impatienté devant l'absence de sa pirogue et a "engagé" cette guide sur le champs. Nous avons fait quelques centaines de metres sur le fleuve avant de s'arreter a une autre pirogue pour acheter un 2 litres d'essence, vendu dans une bouteille de plastique de Pepsi recyclée pour l'occasion. Personne n'a échangé d'argent lors de ces diverses transactions matinales.

Je ne sais pas trop quel est ce gros fruit rouge, mais avec une pleine pirogue, ca avait l'air delicieux! En bas a droite, on apercoit le nez de notre propre pirogue.

En revenant vers Can Tho, nous avons longé les berges du fleuve, et apercu quelques maisons, dont certaines sur pilotis. Celle-ci, sur la gauche, m'est aparue intéressante, avec son cocottier qui sort directement de la maison!
A notre retour, nous sommes allé déjeuner, alors que la plupart des touristes partaient vers le marché, déja a moitié vide. La patisserie Saigon a fourni la nourriture et nous avons déniché un petit café pour nous servir une sorte de café a mi-chemin entre la presse francaise et l'infusé traditionnel; un pur delice. L'affaire allait confirmer que les vietnamiens savent faire un excellent café! Dans le café, nous pouvions profiter de la musique de Noel (Little drummer boy, en anglais) et la décoration était constituée de cadres de scenes parisiennes (Arc de triomphe, Notre-Dame...) ce qui m'a rappelé notre hotel de Saigon, ou il y a avait des cadres similaires (Moulin Rouge, Tour Eiffel...). L'héritage francais parait aussi dans le délicieux pain frais que les vietnamiens preparent tous les matins. Miam Miam.

Au terminus de bus de Can Tho, avant de partir pour Rach Gia, un trajet de 3h qui s'est avéré un peu plus court que le 4h que l'on avait estimé (on nous avait dit 3h, mais avec l'experience des voyages, on se méfie toujours de ce genre d'information!)... et plus confortable que prévu également. Par contre, le bus nous a laissé au milieu d'un chaos total a Rach Gia, sans cartes ni idée d'ou nous étions en ville! Un peu d'improvisation et de débrouillardise nous a mené vers le bureau de tourisme de la province, mais ils avaient déménagé et apres les avoir enfin trouvé, nous avons compris qu'ils ne parlaient pas anglais, mais avons réussi a nous queter une carte de la ville, étrangement concue, mais finalement utile.
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