vendredi 15 juin 2007

Tiens, parlant de désagréments de voyage...

Pour ceux qui lisent les commentaires que l'on laisse parfois sur certaines entrées, vous aurez peut-etre lu ma réponse à un commentaire de Joel Champetier, où je lui disais que les avantages des voyages valaient amplement les désavantages.
Well, à peine 15 minutes aprés avoir publié cette réponse sur mon blog, j'allais expérimenter un de ces désagréments du voyageur...
Que ce soit le vol d'un porte-feuille dans un autobus londonnien, un horrible trajet de bus entre Corfou et Athènes, le vol d'une caméra vidéo empruntée lors d'une invitation en France et ma détention conséquente pour témoignage au bureau de police local pour un avant-midi, ou encore se casser deux doigts dans le milieu de nulle part au Costa Rica, voyager peut effectivement comporter ses moments pénibles. Après quelques temps, il arrive que certains de ces désagréments deviennent des bons souvenirs, ou à tout le moins des souvenirs droles à raconter, comme c'est le cas de ce trajet de bus de nuit épouvantable avec un chauffeur abruti, pendant lequel je me suis réveillé sur un bateau. Ca fait une histoire très amusante à raconter, mais après coup.
J'imagine que ca sera peut-etre le cas de ma course folle pour retrouver mon linge cet après-midi à Quito.

Je m'explique. Ce matin, comme je prévoyais partir ce soir pour le sud, j'ai décidé de profiter de mon temps internet pour faire laver mon linge en meme temps. Les petites buanderies ici courrent les rues, alors vous y allez, vous y déposer votre linge sale, et vous revenez à une heure convenu, une couple d'heures plus tard et le tour est joué. J'ai donc déposé mon linge à la première buanderie venue, en m'assurant que je pouvais revenir chercher mon linge vers 2-3 h. Or vers 2h50, je m'y pointe pour trouver l'endroit fermé. Et quand on dit fermé à Quito, on dit fermé; barres de sécurité aux portes, rideau de fer contre l'entrée, la totale. Un peu paniqué malgré que tout soit relatif, j'ai exploré un peu les environs, sonné aux portes adjascentes au cas où, sans succès. Bon, ok, j'ai laché une couple de chingas bien Québécois ou bien anglo-saxons, mais somme toute, j'ai fini par attirer l'attention d'un aimable voisin auquel j'ai expliqué mon problème... Il a été très gentil, et a décidé de m'aider. Il faut comprendre que n'importe quel autre jour, ca n'aurait eu aucune importance, je serais simplement revenu le lendemain, mais aujourd'hui, j'avais un bus qui devait m'emmener à 12h de Quito, alors c'était un peu urgent de retrouver ce linge (80% des vetements que j'ai emporté pour ce voyage, en fait). Gee...
Nous sommes donc allés, le voisin et moi, dans un hostel d'en face, ou un gentil monsieur nous a dit croire que le proprio avait aussi une autre laverie un peu plus loin, sur l'avenida du 6 de diciembre. Vamos, donc, à cette laverie, ou effectivement, le proprio ne comprend pas pourquoi ses employés ont fermé la place. Bref, pour faire une histoire courte, le monsieur a appelé une employée, nous sommes revenu l'attendre à la laverie, et après une course de 45 minutes en tout, donc, j'ai finalement récupéré mes vetements! Ouf. C'est la version sommaire de ces événements, car évidemment, ca a été un peu plus compliqué de trouver ces informations et de se rendre à l'autre laverie sans savoir précisément où elle était... mais mon gentil voisin m'a accompagné tout du long!
Juste à temps, donc, pour retourner à la fondation, faire mes bagages, manger un macaroni au riz et thon accompagné de frites et d'un jus de fruit, et de sauter dans un taxi pour filer à gringolandia, d'où part mon bus tout à l'heure. 3$ de taxi plus tard, donc, je me retrouve avec quelques minutes à tuer avant mon départ, comme quoi, meme les moments les plus stressants finissent par se régler malgré tout... C'est dans Shakespeare in Love qu'un des personnages (Était-ce Burbage? Il me semble que oui) disait que tout s'arrangeait tout le temps. Il ne savait pas pourquoi ni comment, c'était un mystère, mais tout s'arrangeait tout le temps. Dans le cas des laveries de Quito, il avait raison. Mais God, quelle malchance d'etre tombé sur celle aux employés irresponsables sur la cinquantaine de laverie dans les environs!
Bon, je vous quitte, je viens de tomber par hasard sur Imeshi et Melina au Papaya Net! Le monde (Quito en tous cas) est petit parfois... Alors nous allons encore une fois nous dire au-revoir...
Direction el sur y la costa Pacifica.

1 commentaire:

  1. Anonyme7:09 AM

    Mystère, oui, mais tout s'arrange... A croire que la vie est faite pour ça parfois: tester nos nerfs et notre capacité à relativiser les désagréments... Petit jeu des "forces supérieures" pour nous montrer que tout est éphémère? Message d'un lutin caché pour nous prouver qu'on n'est pas grand chose et qu'on ne commande rien du tout? Preuve que le libre-arbitre est relatif...?
    En tout cas te voilà paré pour continuer tes aventures vers le sud... tout habillé en plus! Allez, bonne continuation, je continue mon voyage virtuel...Tant de lignes à lire déjà!!
    Agnès.

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