samedi 9 juin 2007

Fotos Quitenos... y activités quotidiennes

Je dois résister à plusieurs choses lors de ce court séjour à Quito.

La premiere, c'est de résister à la tentation d'acheter beaucoup d'artisanat, puisque les produits sont splendides, et très abordables. La seconde, c'est de reprendre en photo les dizaines de choses et d'endroit que j'ai déjà photographié lors de mes séjours précédents en 2004 et 2005.

Par contre, il y a quelque chose de fondamentalement différent cette fois-ci; je dispose d'une caméra numérique pour la premiere fois à Quito. Et ca, je compte bien en profiter pour capter des choses que je ne pouvais pas me permettre avec un appareil traditionnel. Faute de zoom, faute de subtilité dans les prises, et faute de budget, puisqu'il est peu couteux de tenter quelques expériences avec le numérique...

Bref, pour ceux qui ne sont pas convaincus de l'utilité d'une telle caméra en voyage, voici ce que je n'avais jamais pu montrer de l'Equateur avant; des Quitenos dans leurs activités quotidiennes.

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(Notez, avec de la diplomatie, c'est toujours possible de réaliser des photos similaires ici, les gens sont très polis et relativement ouverts, mais à chaque fois que j'avais tenté l'expérience, il y avait une innoncence du moment, l'ignorance d'etre photographié, qui disparaissait et diminuait d'autant la valeur du cliché).

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Sous prétexte de photographier la cathédrale à la Plaza Grande, j'ai voulu capter quelques passants, mais surtout, le cireur de chaussure et son client, en avant-plan.


Ces hommes jouent aux cartes, sur un des bancs du parc Ejido. Le banc fait plusieurs dizaines de mètres de long, et toute une série de parties de cartes s'y tiennent donc en parallèle en fin d'après-midi.


Ces deux vieux monsieurs discutaient en riant entre eux, comme deux vieux complices, lors de mon passage sur ce trottoir près de l'avenida 23 de Mayo. Une fois passé le coin, j'ai bifurqué vers la petite terrasse de l'avenida pour avoir une belle vue sur la rue et les photographier en train de comploter; ils m'ont rappelé la complicité de mes deux grands-pères lors des soirées en famille dans ma jeunesse.



Une famille comme une autre, qui prend un autobus de ville assez standard à Quito. Notez les détails dans le bus; les gugusses qui pendent à l'intérieur du pare-brise, les petits rideaux, le velours qui entourre le rétroviseur, les décalques autour de la porte (ouverte)...


Le but de cette photo était le vendeur de brochettes et de bananes frites avec son BBQ roulant dans le parc en fin d'après-midi du vendredi. Les gens plus loin, qui me tournent le dos, assistent en fait à un match de volley-ball typiquement équatorien: i.e. qui se joue à trois joueurs par équipe.


Près de l'entrée du Parc Alameda, on peut avoir une très belle vue d'El Panecillo (le petit pain), la petite (pour les Quitenos) montagne qui se situe en plein centre de Quito et qui est dominée par la statue La Virgen de Quito. Le clocher blanc que l'on voit au bas de la montagne est celui de la Plaza Santo-Domingo. J'ai aussi voulu voir sur cette photo une des nombreuses vendeuses d'helados (des popsicle en tous genre et des Mr Freeze maison, principalement) qui circulent dans les rues de la ville et qui sont si facilement identifiables à leur uniforme jaune et bleu - ou à l'occasionnelle troupe de jeunes enfants qui les entourrent.


Samedi matin, Plaza Grande, deux dames Quechuas accompagnées de deux jeunes enfants prennent un peu de repos. À voir le paquet vert qu'elles ont avec elles, je devine qu'elles sont en ville pour vendre des produits d'artisanat ou plus probablement des produits frais, comme des fèves, des poids ou des queues d'oignon.

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