Samedi dernier, les Grands ballets Canadiens présentaient leur classique des fêtes, Casse-Noisette, pour la première fois cette année. Il n’est donc pas trop tard pour se procurer des billets d’ici Noël, si cette histoire vous intéresse et que vous êtes un amateur de ballet.
Je suis pour ma part, un néophyte en termes de ballet, classique ou contemporain. N’ayant aucune expertise sur le sujet, il m’est donc difficile de juger de la performance de la troupe, autrement que d’un point de vue d’amateur spectateur.
Je mentionne tout de même que l’automne dernier, j’ai vu l’adaptation de Roméo et Juliette de Shakespeare, que j’ai beaucoup aimé et que je ne connaissais rien de Casse-Noisette, autrement que les critiques dithyrambiques que cette production récolte années après années.
Casse-Noisette est divisé en deux actes et cette division est très claire en termes d’histoire, de mise en scène, de danse et de décors. En réalité, les deux actes pourraient quasiment constituer deux courts ballets totalement indépendants l’un de l’autre, tellement ils sont différents.
Au premier acte, nous assistons à une fête de Noël en famille, où chacun danse et reçoit ses présents, avant que la fête ne prenne une tournure plus incongrue lors de l’arrivée d’un personnage un peu magicien, excentrique et amusant. Il offre un casse-noisette en cadeau à une des fillettes, et après la nuit de Noël, le casse-noisette se retrouve dans un combat opposant les souris aux soldats de plombs et la fillette lui sauve la vie. En récompense pour son acte, la fillette voit son casse-noisette se transformer en Prince charmant qui l’emporte dans le pays des neiges, des rêves, des jouets, et du spectacle.
Tout le second acte est constitué d’une série de performances auquel le couple assiste, avant que la fillette ne doive rentrer chez elle.
Pour ma part, j’avoue avoir nettement préféré la première partie, qui était teintée de l’esprit de Noël, très festif, très coloré, mais aussi et surtout constitué d’une histoire dont il était étonnamment aisé de suivre la progression malgré l’absence totale de dialogues. (J’avais aussi noté cet aspect avec étonnement lors de la représentation de Roméo et Juliette).
La seconde partie est pourtant plus ambitieuse en termes de danse, décor et costumes, mais est totalement dépourvu d’histoire ou de progression dramatique. La fillette et le prince assistent à une série de représentations souvent superbes, parfois drôles, toujours intéressantes, mais il n’y a plus de fil narratif.
On ne se refait pas; moi, peu importe le média artistique, j’aime ça quand il y a une histoire!
Malgré cela, j’ai bien aimé ma soirée à Casse-Noisette, même si d’un strict point de vue personnel, j’avais préféré Roméo et Juliette. Remarquez que les deux œuvres ne se comparent pas réellement, puisqu’elles sont totalement différentes et procurent des expériences de ballet différentes.
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