vendredi 17 novembre 2006

Hugo à l'école primaire

Pour la troisième fois en autant d'années, je me suis rendu dans une école primaire pour y faire une petite présentation centrée sur mon séjour volontaire en Équateur.

Ce type d'expérience a débuté au printemps 2005, alors que je venais de revenir au Québec. Ma soeur Sophie, qui est enseignante au niveau primaire, m'avait alors invité dans sa classe à venir parler de mon expérience de 3 mois en Équateur à l'été 2004. J'avais préparé une petite présentation photo pour accompagner mon propos et partager mes souvenirs.
La chose avait été fort bien reçue par les élèves et ainsi, Sophie m'a réinvité l'automne suivant, à mon retour d'Amérique Latine.
Deux classes avaient été regroupées pour entendre cette seconde présentation. J'avais ajouté à mon répertoire un second séjour en Équateur, ainsi que de nouvelles photos.

Voilà donc pourquoi cette année encore, Sophie m'a demandé de venir parler de l'Amérique Latine, de mes voyages, et de mon séjour comme enseignant bénévole de 2004.
Évidemment, vous aurez compris qu'à chaque année, les élèves changent, et en fait, Sophie a même changé d'école cette année, et ainsi, c'était ma première expérience dans un école privée.
Une fois encore, deux classes étaient regroupées et ma foi, les jeunes ont semblé beaucoup apprécier ce que j'avais à dire, ont été très attentif, et réagissaient autant au propos qu'aux photos.

Sur cette photo, prise en début de présentation, je présente une photo du rang San Luis de Lloa avec son école au milieu des champs.

Au fil des ans, j'avoue que ma présentation se ressemble toujours un peu - je n'ai pas l'impression de réinventer la roue - mais j'aime bien ce partage de mon expérience avec les jeunes.
Je parle généralement de l'école de Lloa, de Quito et L'Équateur, ainsi que de mes élèves là-bas, de la vie au village et dans la capitale. Je parle aussi de mes amis Léandro, Mayra et Evelyn, ainsi que la famille Mueses avec laquelle je partageais la vie quotidienne.
La présentation photo s'est améliorée légèrement, et depuis deux ans déjà, j'intègre une partie «langues» à la présentation. (Puisque je mentionnais que lors de mon départ pour l'Équateur, je ne parlais pas espagnol, et que j'avais donc du vivre un apprentissage en immersion à 100%). Je partage diverses considérations sur les cultures et les langues rencontrées pendant mes voyages, et je laisse en cadeau quelques inscriptions en Katakana, quelque chose qui frappe toujours l'imagination des jeunes et les amuse également, les symboles japonnais ayant quelque chose d'exotique et de mystérieux.

Côté technique, je travaille toujours avec les moyens du bord - et l'école privée n'est pas nécessairement mieux équipée que celle du système public, au contraire -, avec un projecteur branché sur un ordinateur et j'improvise le reste sur place. La qualité du projecteur varie, mais est rarement élevée, et l'écran, cette année, était constitué de deux bandes de papier blanc scotchées au mur (revoir la première photo, ci-haut). Cette année, j'ai pu utiliser mon propre ordinateur, ce qui a facilité ma préparation et mon contrôle sur la présentation elle-même et la lampe du projecteur a fait un meilleur travail que par le passé.

Comme on le voit sur cette photo, je me sers généralement du tableau noir pour inscrire quelques mots dans trois ou quatre langues, et d'une carte du monde (à droite) et/ou d'un globe terrestre pour situer les endroits dont je parle.
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Ce soir, Sophie m'a appelé pour revenir sur ma présentation de ce matin, et ma foi, elle était non seulement bien contente du résultat, mais aussi des commentaires de l'enseignante de l'autre groupe, des élèves des deux groupes, ainsi que de la directrice de l'école qui assistait à la présentation. Que demander de plus? Elle m'invitera probablement l'an prochain!

Comme ça devient une habitude annuelle, je me dis que je devrais conserver ma présentation photo, au lieu de la refaire à chaque fois! Remarquez, la refaire implique aussi me replonger dans l'univers latino-américain et équatorien, ce qui n'a rien de déplaisant en soi, et me permet aussi de rafraîchir certains choix de photos.

Et comme, au contraire de la fiction, la vie n'a pas à être crédible, mon ami équatorien Leandro s'est branché sur Google Chat un peu après le téléphone de Sophie ce soir, et nous avons chatté quelques minutes ensemble, une activité que nous avons peu l'occasion de pratiquer, Leo, comme Evelyn, n'ayant qu'un accès restreint à l'Internet. J'en ai profité pour lui parler de ma présentation de ce matin, et cette discussion m'a inspiré le billet que vous venez de lire.
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Note: Les photos ont été retouchées pour rendre les visages des élèves flous.

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