À part le blocus routier, les quelques heures passés sur la route entre Antigua et Quetzaltenango se sont avérés des moments également intéressants.
Nous avons d'abord pris un chicken bus de Antigua vers Chimaltenango, où passe l'autoroute Inter-Américana qui relie Ciudad Guatemala à Quetzaltenango.
Esteban et Suze, alors que nous patientons sur le bord de l'autoroute (c'est le bout d'asphalte que vous voyez derrière mes amis, oui, oui. - Esteban: "Euh, c'est ça l'autoroute?"). Il passe un bus vers Quetzaltenango à toutes les 30 minutes. Nous avons attendu 35 minutes avant d'en voir un se pointer. Le truc, au Guate, c'est d'attendre sur le bord de la route et de signaler au chauffeur qui approche que l'on veut grimper à bord. Il s'arrête (ou ralentit, selon son humeur et le genre de bus qu'il conduit), puis vous montez. Vous payez à l'ayudante, en spécifiant où vous voulez descendre.
Chimaltenango n'a pas beaucoup changé, et ne s'est pas amélioré beaucoup d'après ce que je me souvenais de cette ville poussiéreuse et bruyante qui ne sert que de connexion entre divers autres points plus intéressants au Guatemala. Les stands de nourriture dans la poussière sur le bord de l'autoroute ne sont pas plus alléchants qu'ils ne l'étaient il y a près de cinq ans, la dernière fois où je suis passé par ici. Derrière ces stands, on peut voir des jeunes qui passent le temps en jouant au futbol (évidemment).
Sur l'Inter-Américana, le bruit est généralement le fait de chicken bus qui passent à toute vitesse. À moins d'être malchanceux, vous allez voir un ayudante monter ou descendre sur le toit du bus pour y déposer ou reprendre les bagages des voyageurs alors que le bus roule toujours...
Après notre blocus près de Los Encuentros, nous avons croisé une autre route majeure (d'où le nom de Los Encuentros, ah!), et cette route est celle qui va vers Panajachel, sur les bords du Lago de Atitlan. Ce lac est entourré de quatre sommets volcaniques, dont trois sont visibles de la route et deux appareaissent sur cette photo (l'un, un peu plus bas, est devant l'autre).
Sinon, la route rappelle les routes du Pérou, de l'Équateur ou de la Bolivie, avec des zigs et des zags contournant les ravins parfois profonds, et ces routes sont évidemment dépourvues de protection en cas de panique. On aurait pu croire qu'à cause du bloqueo, notre conducteur voulait rattraper du retard, mais je pense bien qu'en fait, il conduit toujours comme ça... Alors certains de ces virages étaient assez effrayants à emprunter.
Une petite faim? Tacos à vendre sur le bord de l 'autoroute. Sinon, à chaque fois que le bus s'arrête pour quelques minutes, des vendeurs de toutes sortes de choses entrent pour y offrir leurs produits. D'ailleurs, certains de ces vendeurs ont été ceux à qui les blocus de la journée ont le plus profité; des centaines de bus immobilisés à parcourir avec des tortillas, de la viande, des sandwich, des tostadas, etc.
À Cuatro Caminos, si jamais vous ne savez pas lequel des 4 chemins prendre, on a affiché une grande carte routière de la région. Accessoirement, j'ai pu remarquer que nous étions tout près de notre destination.
Juste avant d'entrer dans Quetzaltenango, nous avons passé ce petit kiosque offrant des oranges. Malheureusement, le bus ne s'arrêtait pas, mais je commençais à avoir une petite faim.
Enfin, en arrivant à Quetzaltenango, nous avons eu le privilège d'apercevoir le volcan Santa Maria au loin. Avec les quatre volcans d'Antigua et les trois aperçus près du Lac Atitlan, c'était le huitième sommet volcanique que je voyais depuis le début de ma journée. Avouez qu'on aura vu pire journée, blocus ou pas blocus.
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J'ai vu bien d'autres choses intéressantes sur cette route, mais que vous dire, sinon que je n'ai pas réussi à photographier chaque élément fascinant du trajet! Parfois mon appareil était trop long à ouvrir et le moment était passé - le bus roulait un peu vite par moments - et sinon, c'est pas facile de prendre des bonnes photos par les fenêtres sales d'un bus déglingue qui roule rapidement sur une route sinueuse!
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Me voici donc à Quetzaltenango, ou Xelaju, ou encore Xela, selon l'humeur du moment, une ville où je n'avais encore jamais mis les pieds, alors je me promets bien d'en explorer les dédales et les environs dans les prochaines semaines.
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