samedi 18 octobre 2008

Lachine en automne

Après Roberval et Tremblant, un autre petit billet de photos automnales; cette fois, il s'agit de photos prise lors d'une petite marche dans Lachine, l'arrondissement de l'île de Montréal que j'habite. J'avais déjà mentionné sur ce blogue que l'on trouve parfois des endroits très différents de l'image de métropole achalandée que l'on a de Montréal, et ce n'est pas la première fois que je publie ici des photos de Lachine, mais une fois de plus, les couleurs de l'automne - et une rencontre surprise avec la faune locale - m'ont inspiré.
En plus, comme je quitterai bientôt Montréal pour l'étranger, j'imagine que je veux profiter encore un peu des beautés de l'île avant mon départ.
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Une simple vue sur le canal Lachine, mais avec cet éclairage d'automne et ce feuillus aux teintes ocre, il y a une poésie qui est absente à n'importe quel autre moment de l'année. Ce que j'aime de ce cliché, c'est qu'il aurait pratiquement pu être pris au Lac St-Jean, preuve qu'il n'y a pas que du béton dans les grandes villes, pour qui sait regarder.

Mieux encore qu'un ciel bleu au-dessus du canal et du vieux phare, un ciel presque vermeerien offrait de beaux contrastes à l'eau grise du canal. Le soleil, qui joue ici à cache-cache avec les nuages faisait, aussi alterner la température ambiante pendant la promenade, un autre signe typique de la saison.

Après les chevreuils de Tremblant, voici les outardes de Lachine! Un peu moins rares, mais tout de même une rencontre intéressante pendant ce qui était une simple marche en ville... Je ne sais pas pour vous, mais ce gazon en bourdure du canal avait l'air de recéler des choses délicieuses!

Plan rapproché des oiseaux pas trop farouches... Ces trois bernaches sont tellement grandes et amusantes qu'elles font presque oublier qu'il y a en fait huit oiseaux sur cette photo, les cinq autres étant des représentants d'une espèce moins rarissime à Montréal.

Tapis de feuilles ocres et orangées, lieu idéal pour relaxer et méditer un brin. Mon amie Suze a pris une pose automnale pour moi.

De retour dans les rues de la ville, j'ai aperçu cette sculpture, captée ici à contre-jour, pour avoir un arrière-plan plus agréable à regarder que les véhicules stationnées sur la rue de l'autre côté. Ce n'est pas la première fois que je la vois, mais c'est la première fois où je me décide à la photographier. Ce n'est pas la plus belle pièce que j'ai pu voir, mais loin d'être la plus désagréable à l'oeil aussi. En fait, c'est plutôt rigolo. Et il s'agit d'une figure en deux dimensions, puisque la chose est mince comme une feuille de bronze! Elle orne le centre d'un tout petit parc quelconque situé entre le canal et le secteur achalandé de la 32e avenue.
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1 commentaire:

  1. Anonyme11:05 AM

    Bravo pour la beauté de votre esprit vagabond
    qui permet au marcheur de se reposer
    par votre chronique-photos
    hors temps,hors réalité, hors servitude

    Dans le cadre de mon vagabondage poétique
    blogues-musée pertinents mais aléatories
    pour mon oeuvre littéraire
    pertinente mais aléatoire,

    permettez-moi
    de vous offrir
    deux de mes chansons

    MAGALIE

    quand mes pieds s’ront d’argile
    quand j’aurai mal à mes os
    quand le reveil malhabile
    fera peur à ma peau

    quand le froid de l’aurore
    me glacera le dos
    quand la faim qui dévore
    me f’ra souffir à nouveau

    Magalie,Magalie
    pour oublier mes ennuis
    je porterai ton chapeau

    COUPLET 2

    la route c’est beau comme une femme
    faite de vent soudain
    qui transforme tout en drame
    en grand amour chagrin

    la plus à pic des cotes
    vous sourit à pleine dents
    comme toi jeune femme en faute
    avec tes seins d’enfant

    Magalie Magalie
    pour rubaner mes ch’veux gris
    je porterai ton chapeau

    COUPLET 3

    quand mes rêves par leurs ailes
    m’emporteront bien haut
    là ou Dieu ensorcelle
    des milliards d’hommes sans chapeau

    j’arriverai tête nue
    chevelure sans armure
    mes paupières émues
    ma guitare comme blessure

    Magalie Magalie
    toi qui commence ta vie
    à toi d’porter mon chapeau

    Magalie Magalie
    toi qui commence ta vie
    à toi d’porter mon chapeau

    celui du rêve

    et porte-le
    bien haut

    Pierrot
    vagabond céleste

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    DANS LA BEAUTE DU MONDE

    dans la beauté du monde
    dans la beauté du monde
    je marcherai

    deux âmes sioux m’inondent
    deux âmes sioux m’inondent

    dans votre beauté du monde
    France et Jean-René
    je marcherai

    suis devenu

    un arbre qui marche
    parce qu’il relève ses racines

    un doux vieillard
    qui le soir délasse ses bottines

    une belle jeune fille
    qui r’trousse sa jupe
    parce qu’elle dessine

    le bout d’ses doigts
    dans la rivière

    dejà fini
    l’été d’hier

    reste le canot de Jean-René
    les fruits de France et sa bonté

    sur leur galerie
    de Notre-Dame de Montaubant

    je me prépare pour l’hiver
    tel un enfant

    car mes deux ames sioux
    ont fait de moi
    un arbre-fou

    comme le canot de Jean-René
    sur la rivière Batiscan

    comme les fruits de sa belle France
    de Notre-Dame de Montauban

    je traverserai
    l’éternité
    en marchant
    la neige et le vent

    Pierrot
    vagabond céleste


    ----

    www.enracontantpierrot.blogspot.com
    www.reveursequitables.com

    www.demers.qc.ca
    l'île de l'éternité de l'instant présent
    chansons de pierrot
    paroles et musique

    www.simongauthier.com

    sur google,
    simon gauthier, conteur, quebec, video vagabond celeste


    merci:)))
    et longue vie à vous
    et à votre blogue

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