Après Roberval et Tremblant, un autre petit billet de photos automnales; cette fois, il s'agit de photos prise lors d'une petite marche dans Lachine, l'arrondissement de l'île de Montréal que j'habite. J'avais déjà mentionné sur ce blogue que l'on trouve parfois des endroits très différents de l'image de métropole achalandée que l'on a de Montréal, et ce n'est pas la première fois que je publie ici des photos de Lachine, mais une fois de plus, les couleurs de l'automne - et une rencontre surprise avec la faune locale - m'ont inspiré.
En plus, comme je quitterai bientôt Montréal pour l'étranger, j'imagine que je veux profiter encore un peu des beautés de l'île avant mon départ.
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Une simple vue sur le canal Lachine, mais avec cet éclairage d'automne et ce feuillus aux teintes ocre, il y a une poésie qui est absente à n'importe quel autre moment de l'année. Ce que j'aime de ce cliché, c'est qu'il aurait pratiquement pu être pris au Lac St-Jean, preuve qu'il n'y a pas que du béton dans les grandes villes, pour qui sait regarder.
Mieux encore qu'un ciel bleu au-dessus du canal et du vieux phare, un ciel presque vermeerien offrait de beaux contrastes à l'eau grise du canal. Le soleil, qui joue ici à cache-cache avec les nuages faisait, aussi alterner la température ambiante pendant la promenade, un autre signe typique de la saison.
Après les chevreuils de Tremblant, voici les outardes de Lachine! Un peu moins rares, mais tout de même une rencontre intéressante pendant ce qui était une simple marche en ville... Je ne sais pas pour vous, mais ce gazon en bourdure du canal avait l'air de recéler des choses délicieuses!
Plan rapproché des oiseaux pas trop farouches... Ces trois bernaches sont tellement grandes et amusantes qu'elles font presque oublier qu'il y a en fait huit oiseaux sur cette photo, les cinq autres étant des représentants d'une espèce moins rarissime à Montréal.
Tapis de feuilles ocres et orangées, lieu idéal pour relaxer et méditer un brin. Mon amie Suze a pris une pose automnale pour moi.
De retour dans les rues de la ville, j'ai aperçu cette sculpture, captée ici à contre-jour, pour avoir un arrière-plan plus agréable à regarder que les véhicules stationnées sur la rue de l'autre côté. Ce n'est pas la première fois que je la vois, mais c'est la première fois où je me décide à la photographier. Ce n'est pas la plus belle pièce que j'ai pu voir, mais loin d'être la plus désagréable à l'oeil aussi. En fait, c'est plutôt rigolo. Et il s'agit d'une figure en deux dimensions, puisque la chose est mince comme une feuille de bronze! Elle orne le centre d'un tout petit parc quelconque situé entre le canal et le secteur achalandé de la 32e avenue.
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Bravo pour la beauté de votre esprit vagabond
RépondreSupprimerqui permet au marcheur de se reposer
par votre chronique-photos
hors temps,hors réalité, hors servitude
Dans le cadre de mon vagabondage poétique
blogues-musée pertinents mais aléatories
pour mon oeuvre littéraire
pertinente mais aléatoire,
permettez-moi
de vous offrir
deux de mes chansons
MAGALIE
quand mes pieds s’ront d’argile
quand j’aurai mal à mes os
quand le reveil malhabile
fera peur à ma peau
quand le froid de l’aurore
me glacera le dos
quand la faim qui dévore
me f’ra souffir à nouveau
Magalie,Magalie
pour oublier mes ennuis
je porterai ton chapeau
COUPLET 2
la route c’est beau comme une femme
faite de vent soudain
qui transforme tout en drame
en grand amour chagrin
la plus à pic des cotes
vous sourit à pleine dents
comme toi jeune femme en faute
avec tes seins d’enfant
Magalie Magalie
pour rubaner mes ch’veux gris
je porterai ton chapeau
COUPLET 3
quand mes rêves par leurs ailes
m’emporteront bien haut
là ou Dieu ensorcelle
des milliards d’hommes sans chapeau
j’arriverai tête nue
chevelure sans armure
mes paupières émues
ma guitare comme blessure
Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau
Magalie Magalie
toi qui commence ta vie
à toi d’porter mon chapeau
celui du rêve
et porte-le
bien haut
Pierrot
vagabond céleste
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DANS LA BEAUTE DU MONDE
dans la beauté du monde
dans la beauté du monde
je marcherai
deux âmes sioux m’inondent
deux âmes sioux m’inondent
dans votre beauté du monde
France et Jean-René
je marcherai
suis devenu
un arbre qui marche
parce qu’il relève ses racines
un doux vieillard
qui le soir délasse ses bottines
une belle jeune fille
qui r’trousse sa jupe
parce qu’elle dessine
le bout d’ses doigts
dans la rivière
dejà fini
l’été d’hier
reste le canot de Jean-René
les fruits de France et sa bonté
sur leur galerie
de Notre-Dame de Montaubant
je me prépare pour l’hiver
tel un enfant
car mes deux ames sioux
ont fait de moi
un arbre-fou
comme le canot de Jean-René
sur la rivière Batiscan
comme les fruits de sa belle France
de Notre-Dame de Montauban
je traverserai
l’éternité
en marchant
la neige et le vent
Pierrot
vagabond céleste
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merci:)))
et longue vie à vous
et à votre blogue