jeudi 9 octobre 2008

Mont-Tremblant en automne - Randonnée

On trouvera paradoxal qu'un voyageur tel que moi n'ait jamais mis les pieds dans l'un des endroits les plus courus au nord de Montréal; le complexe récréo-touristique du Mont Tremblant. La chose paraît en effet assez étrange, quand on sait que le voyageur en moi est aussi un amateur de randonnée...
Que voulez-vous, ce sont souvent des hasards et des questions de timing. Pour ma défense, il faut dire que plus je passe de temps à l'étranger, moins j'ai de temps pour visiter le Québec? Plus sérieusement, il faut tout de même noter que le Québec n'est pas nécessairement l'endroit idéal pour un backpacker; les distances sont importantes, le transport inter-cité à l'extérieur du corridor Québec-Montréal est peu utile pour effectuer des courtes distances, et une fois sorti de ces deux villes, le transport en commun est pratiquement inexistant.
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Toujours est-il que j'ai passé la journée de mercredi sur les sentiers du Mont-Tremblant. Et voici quelques photos de la randonnée qui m'a vue vaincre le Mont en question. Yé.

Le village touristique du Mont-Tremblant a beau être entièrement fabriqué pour des fins commerciales, au moins, l'ensemble est fort joli, charmant, même, avec un mélange d'architecture et de couleurs harmonieux. Tremblant rappelle énormément Whistler, en BC, un village récréo-touristique qui occupe la même fonction à l'autre bout du pays.
On m'avait prédit un ciel ensoleillé... j'ai eu des nuages toute la journée (soupir). Ce ne serait pas une excursion québécoise si je ne parlais pas météo, non?

Avec mon amie Suze, j'ai pris le sentier du Grand Brûlé, un parcours qui part du village / base sud, vers le sommet de Tremblant, par un sinueux 6,5 km traversant trois entre-sommets et autant de vallées. Après une quinzaines de minutes de marche, nous avions cette vue de la base sud et du lac.

Le sentier était parsemé de feuilles mortes, véritable tapis de rouge, d'ocre et d'orangé, et pour la première heure de randonnée, les feuillus jaunes et orangés bordaient le sentier. Suze pose ici alors que nous sommes dans un segment particulièrement large du Grand Brûlé.


À mesure que la montée se fait sentir, la végétation change. Les feuillus abandonnent leurs feuilles, laissant quelques clairières de bouleaux comme celle-ci à la vue du randonneur.

Le sentier du Grand Brûlé fait gagner environ 600m en élévation au randonneur. Par contre, comme nous devons traverser au moins trois vallées, le chemin nous oblige à redescendre d'environ 50m tout les 200m. Ainsi, c'est une sorte de longue montée entrecoupée de descentes qui nous a vu gagner les 600m d'altitudes au prix d'une montée brute (musculaire) de 800 mètres environ. Si ce sentier est plus long que quelques autres qui permettent le même résultat ultime - le sommet - il offre toutefois de nombreux points de vue intéressants, dont celui-ci, un petit lac à environ 200m du sommet.

Mont-Tremblant, altitude 875 m au-dessus du niveau de la mer. Le sommet.
Ici, la même vue sur le lac et la base-sud que nous avions quelques minutes après le départ, question de mettre en perspective l'altitude gagnée au cours des 2h20 minutes que nous aurons consacré à la montée.

Nous avons entrepris notre descente par le sentier Grand Prix des couleurs - un parcours de 4,1 km en quasi ligne droite entre le sommet et la base sud. La descente nous prendra environ 45 minutes. À environ un demi kilomètre de l'arrivée, nous avons bifurqué pour emprunter une partie du sentier des Ruisseaux, où j'ai pu prendre ce cliché d'un des ruisseaux en question.

De retour au village de Tremblant - après environ 11 km de marche totale, nous avons flané un peu parmi les maisons colorées et les dernières fleurs à résister à ces premières semaines d'automne.
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