Notes pour un billet sur les zombies à Montréal (*).
Samedi dans les rues de Montréal, vous êtes peut-être tombés sur des zombies. Par une amusante coïncidence, je parlais justement l'autre jour de ma relation de générale indifférence avec le zombie, mais il semble qu'une bonne partie de la population ne partage pas mon sentiment, à voir la popularité d'une activité organisée en marge du festival Spasm; la marche des zombies. La coïncidence est d'autant plus étrange qu'il y avait aussi un article dans le Devoir de ce samedi sur la popularité du zombie, article citant un étudiant de maîtrise qui en a fait son sujet d'étude. le zombie est maintenant à l'université. L'article fait également le lien entre le personnage du zombie et les manifestations mondiales récentes.
Une quantité impressionnante de zombies était présente sur la petite place qui fait face à 'édicule du métro Mont-Royal. Certains maquillages étaient plus inspirés que d'autres, alors que certains ont semblé confondre plusieurs sous-culture; j'ai ainsi vu quelques clowns-zombies.Samedi dans les rues de Montréal, vous êtes peut-être tombés sur des zombies. Par une amusante coïncidence, je parlais justement l'autre jour de ma relation de générale indifférence avec le zombie, mais il semble qu'une bonne partie de la population ne partage pas mon sentiment, à voir la popularité d'une activité organisée en marge du festival Spasm; la marche des zombies. La coïncidence est d'autant plus étrange qu'il y avait aussi un article dans le Devoir de ce samedi sur la popularité du zombie, article citant un étudiant de maîtrise qui en a fait son sujet d'étude. le zombie est maintenant à l'université. L'article fait également le lien entre le personnage du zombie et les manifestations mondiales récentes.
D'autres accentuaient involontairement la métaphore avec leurs cellulaires et leurs cigarettes.
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La marche empruntait l'avenue du Mont-Royal du métro jusqu'à St-Laurent. La traversée de la rue St-Denis s'est avérée un spectacle des plus amusants. On entendait des conversations comme:
"Qu'est-ce qui se passe?
- Une marche de zombie.
- Ah, bon."
Ou encore:
"Ils marchent pour quoi?
- Ils revendiquent les droits des zombies.
- Hein?"
Sans oublier:
"Ils revendiquent quoi?
- Rien. C'est une marche, pas une manifestation.
- Ah, pas rapport avec les indignés?
- Non.
- Ils devraient, je sais pas, juste aller voir un film, au lieu de bloquer le trafic.
- Justement, ils vont voir des films de zombie, au club soda. C'est un festival."
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Je suis persuadé que les organisateurs et les forces de l'ordre avaient sous-estimé le nombre de zombie qu'il faudrait faire traversée, puisqu'aucune mesure n'avait été prévue pour bloquer la rue ou le croisement temporairement. La présence de plusieurs centaines de spectateurs et curieux ajoutait à la congestion.
Le seul policier présent pour réguler la circulation n'a jamais perdu son calme, malgré les concerts de klaxons d'automobilistes impatients sur St-Denis, offrant en plus quelques scènes amusantes aux spectateurs.
Les enfants étaient parmi les plus convaincants dans leur démarche, vraiment dans leur personnage.
Sur le coin sud-ouest du croisement, il y avait parfois plus de photographes et vidéographes que de zombies.
La simple traversée de St-Denis a pris près d'une heure, un zombie à la fois.
[Dernière photo sur la carte mémoire de l'appareil de l'Esprit Vagabond trouvé sur le trottoir] |
(*) Extrait du carnet de notes de l'Esprit Vagabond, retrouvé au coin St-Denis et Mont-Royal avec un vieil appareil numérique Nikon.
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