En février dernier, je signais deux billets élaborant quelques dossiers qui avaient interpellés ma fibre activiste.
Certains dossiers récents me font voir que cet élan n'était pas que passager. Mon séjour en Europe centrale et dans les Balkans m'aura fait prendre une pause après mon suivi de l'élection fédérale de mai, et après quelques mois de retour au pays, me voici de nouveau interpellé par diverses actions ou dossiers locaux ou internationaux. Un court échange de vues avec mon ami Jean-Louis Trudel sur Facebook m'a mené à réfléchir plus à fond sur mes choix d'implication en ligne, d'où ce billet sur le cyberactivisme.
Sur la scène locale, je suis un des 33 644 (au moment d'écrire ceci), à avoir signé la pétition déposée devant l'Assemblée nationale demandant une enquête publique sur la collusion dans l'industrie de la construction et sur le financement des partis politiques au Québec. Ouverte pour signature jusqu'à la fin d'octobre, cette pétition ne changera rien à l'orientation du gouvernement en place, mais est un moyen parmi d'autres qui est offert au citoyen de s'exprimer. Le but de l'exercice étant à la fois de faire savoir aux autres québécois qui partage mon opinion qu'ils ne sont pas seuls, ainsi que d'appuyer les députés de l'opposition (peu importe leur allégeance), qu'ils représentent bien l'opinion de certains citoyens en désaccord avec le gouvernement. Car selon notre système politique, s'il y a des gens pouvant influencer les débats en chambre et éventuellement l'orientation du gouvernement, ce sont eux.
Dans le cas de ce dossier chaud au Québec, d'autres croient que le temps des pétitions et éditoriaux est dépassé et invitent maintenant les citoyens à passer à l'action. On verra si l'activisme sur le terrain, au cas par cas, pourra donner plus de résultats que le cyberactivisme dans ce dossier-là.
Toujours au niveau des pétitions, mais plus engagés en terme d'activisme, l'organisation Avaaz permet de s'impliquer sur diverses crises internationales. Chacun est libre d'appuyer la cause qui lui est chère, ou de ne pas appuyer une position qu'il ne partage pas avec le reste de la communauté Avaaz. L'organisation a été fondée par un canadien qui habite Manhattan. Elle célébrait cette semaine l'atteinte des 10 millions de membres partout sur la planète, ce qui n'est tout de même pas rien. Une fois encore, l'acte de signer des pétitions ne semblent pas très engageant, mais du côté d'Avaaz, on parle d'organisation qui peut faire des représentations auprès de députés ou d'autres organisations, avec des pétitions autrement plus imposantes que ce que l'on retrouve au niveau national ou local. Et même si une signature de pétition ne remplace jamais l'activisme sur le terrain, il reste que parfois, c'est le seul moyen que l'on a pour exprimer notre appui à un dossier international. La demande de la Palestine à l'ONU est un bon exemple de cet aspect de l'organisation. Ma signature de la pétition d'Avaaz en support à une reconnaissance de l'état palestinien ne changera rien en elle-même, mais avec les autres, elle lance un message d'encouragement envers les palestiniens, leur faisant savoir qu'ils ont des appuis dans divers pays du globe, incluant, dans mon cas, l'appui d'un citoyen d'un pays dont la position va à l'encontre de leur demande. Au moins, je leur démontre mon désaccord avec les actions sans subtilités de mon gouvernement et sa politique copiée-collée sur celle des États-Unis dans ce dossier. Et puis Avaaz fait plus que de faire circuler des pétitions, leur dossier syrien étant un excellent exemple de leurs actions. Les résultats obtenus dans le cas du projet de loi en Ouganda sur la criminalisation de l'homosexualité en est un autre.
Le ras-le-bol général de plusieurs citoyens du monde envers les dirigeants et les financiers qui continuent à s'enrichir, malgré les crises économiques et financières et les nombreux plans de sauvetage des banques dans le monde, est peut-être aussi le signe que je ne suis pas le seul à m'être découvert un fibre plus activiste que je ne le croyais. Et ceci me fait croire que je ne suis pas le seul non plus à avoir compris que les politiques de droite de plusieurs pays et institutions internationales est la cause de ces problèmes. Mais tel qu'énoncé dans mon article sur le FMI, j'y reviendrai dans un prochain billet, ce qui fait aussi de ce blogue une forme de cyberactivisme personnel.
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Certains dossiers récents me font voir que cet élan n'était pas que passager. Mon séjour en Europe centrale et dans les Balkans m'aura fait prendre une pause après mon suivi de l'élection fédérale de mai, et après quelques mois de retour au pays, me voici de nouveau interpellé par diverses actions ou dossiers locaux ou internationaux. Un court échange de vues avec mon ami Jean-Louis Trudel sur Facebook m'a mené à réfléchir plus à fond sur mes choix d'implication en ligne, d'où ce billet sur le cyberactivisme.
Sur la scène locale, je suis un des 33 644 (au moment d'écrire ceci), à avoir signé la pétition déposée devant l'Assemblée nationale demandant une enquête publique sur la collusion dans l'industrie de la construction et sur le financement des partis politiques au Québec. Ouverte pour signature jusqu'à la fin d'octobre, cette pétition ne changera rien à l'orientation du gouvernement en place, mais est un moyen parmi d'autres qui est offert au citoyen de s'exprimer. Le but de l'exercice étant à la fois de faire savoir aux autres québécois qui partage mon opinion qu'ils ne sont pas seuls, ainsi que d'appuyer les députés de l'opposition (peu importe leur allégeance), qu'ils représentent bien l'opinion de certains citoyens en désaccord avec le gouvernement. Car selon notre système politique, s'il y a des gens pouvant influencer les débats en chambre et éventuellement l'orientation du gouvernement, ce sont eux.
Dans le cas de ce dossier chaud au Québec, d'autres croient que le temps des pétitions et éditoriaux est dépassé et invitent maintenant les citoyens à passer à l'action. On verra si l'activisme sur le terrain, au cas par cas, pourra donner plus de résultats que le cyberactivisme dans ce dossier-là.
Toujours au niveau des pétitions, mais plus engagés en terme d'activisme, l'organisation Avaaz permet de s'impliquer sur diverses crises internationales. Chacun est libre d'appuyer la cause qui lui est chère, ou de ne pas appuyer une position qu'il ne partage pas avec le reste de la communauté Avaaz. L'organisation a été fondée par un canadien qui habite Manhattan. Elle célébrait cette semaine l'atteinte des 10 millions de membres partout sur la planète, ce qui n'est tout de même pas rien. Une fois encore, l'acte de signer des pétitions ne semblent pas très engageant, mais du côté d'Avaaz, on parle d'organisation qui peut faire des représentations auprès de députés ou d'autres organisations, avec des pétitions autrement plus imposantes que ce que l'on retrouve au niveau national ou local. Et même si une signature de pétition ne remplace jamais l'activisme sur le terrain, il reste que parfois, c'est le seul moyen que l'on a pour exprimer notre appui à un dossier international. La demande de la Palestine à l'ONU est un bon exemple de cet aspect de l'organisation. Ma signature de la pétition d'Avaaz en support à une reconnaissance de l'état palestinien ne changera rien en elle-même, mais avec les autres, elle lance un message d'encouragement envers les palestiniens, leur faisant savoir qu'ils ont des appuis dans divers pays du globe, incluant, dans mon cas, l'appui d'un citoyen d'un pays dont la position va à l'encontre de leur demande. Au moins, je leur démontre mon désaccord avec les actions sans subtilités de mon gouvernement et sa politique copiée-collée sur celle des États-Unis dans ce dossier. Et puis Avaaz fait plus que de faire circuler des pétitions, leur dossier syrien étant un excellent exemple de leurs actions. Les résultats obtenus dans le cas du projet de loi en Ouganda sur la criminalisation de l'homosexualité en est un autre.
Le ras-le-bol général de plusieurs citoyens du monde envers les dirigeants et les financiers qui continuent à s'enrichir, malgré les crises économiques et financières et les nombreux plans de sauvetage des banques dans le monde, est peut-être aussi le signe que je ne suis pas le seul à m'être découvert un fibre plus activiste que je ne le croyais. Et ceci me fait croire que je ne suis pas le seul non plus à avoir compris que les politiques de droite de plusieurs pays et institutions internationales est la cause de ces problèmes. Mais tel qu'énoncé dans mon article sur le FMI, j'y reviendrai dans un prochain billet, ce qui fait aussi de ce blogue une forme de cyberactivisme personnel.
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