vendredi 30 mars 2007

Junko et la Nouvelle-Zélande

Simple prétexte pour parler voyage...


J'ai reçu des nouvelles et quelques photos de mon amie Junko, une sympathique japonnaise avec qui j'ai travaillé à Vancouver. Nous avons gardé contact après mon retour au Québec et son retour au Japon... et Junko est présentement en Nouvelle-Zélande. Pour les observateurs, on pouvait voir Junko déjà, sur mon site officiel... à l'époque de notre rencontre dans l'ouest vers la fin 2004.


J'aime beaucoup recevoir des nouvelles et photos d'amis qui parcourrent le monde. Évidemment, ça me rasure en ce qui concerne mon mode de vie; j'ai moins l'impression d'être étrange en voyant que je ne suis pas seul :)))


L'an dernier, je me souviens avoir blogué des photos de Sarah-Maude et Suzie au Pérou, ainsi que d'avoir publié quelques photos de copains-voyages sur une page spéciale de mon site web.


L'été dernier, j'ai aussi parlé de mes rencontres de voyages, avec Suz, mes parents, qui ont fait un bout de chemin avec moi, mais aussi avec Mariline ou Julia.


Aujourd'hui, c'est donc le tour de Junko, en Nouvelle-Zélande, d'illustrer mon intérêt pour les voyages et les cultures.

Un Kiwi, quelqu'un?

Dégel du printemps: Leçon politique?

Hier midi, Square Victoria, Montréal.

Manifestation de quelques centaines d'étudiants contre le dégel des frais de scolarité.



Mon premier réflexe a été de me demander où ils étaient le jour des élections... J'ose espérer qu'ils étaient tous en train de voter... et j'ose espérer qu'ils ne votaient pas pour un parti qui - très honnêtement et ouvertement - avait clairement établi dans son programme qu'il allait réaliser un dégel des frais de scolarité un fois élu. Probablement, que je me dis, qu'une partie de ces étudiants sont de ceux qui «ne s'intéressent pas à la politique», ou pire encore, ne votent pas. Auquel cas, ils devraient s'abstenir de manifester.

J'avoue avoir été surpris de voir une manif deux jours après les élections... Dans notre système démocratique, les élections sont une forme de manif, puisque c'est à ce moment que le peuple décide qui gouvernera, et comment il le fera (selon les programmes établis et défendus en campagne).

Oh, il y avait bien des conscientisés parmi les manifestants, comme ce jeune homme hurlant des insultes, à l'aide d'un haut-parleur, contre les Libéraux, l'ADQ, le PQ et les Conservateurs... Pardon? Ah, d'accord, on est contre tous les partis... (soupir).

Je sais, je sais, vous allez me dire qu'il a peut-être tout lu, et votait Québec-Solidaire ou Parti Vert. Possible, oui, et choix parfaitement défendable, j'en conviens. Mais soyons sérieux, un vote pour le Parti Vert ou Québec Solidaire était un vote symbolique, un vote d'idée et de coeur, d'expression de ses idées, pas un vote pour un pouvoir réel de gouverner, et donc, de décider un dégel ou un gel des frais de scolarité. Retour à la case départ: si ces jeunes ont voté Vert, qu'ils assument leur choix et ne chiâlent pas après, quand même.

N'allez surtout pas croire que je ne les comprends pas. Bien au contraire, je semble être de ceux (rares, on dirait) qui n'ont pas oublié qu'ils ont étudié dans leur jeunesse, et que la société, l'argent, la vie, l'âge, n'a pas rendu tout à coup «droitiste» pour autant. Je ne prêche pas pour ma paroise, ayant terminé mes études depuis des lunes, mais je crois profondément en ce système disponible, comme je crois au système de prêts et bourses, malgré les faiblesses des deux systèmes, ils sont de loin préférables à mes yeux - pour le Québec en tant que société - que ce qui se fait ailleurs. Je connais bien des gens qui ont un très bon salaire aujourd'hui (classe moyenne-supérieure) qui sont pour le dégel, pour que les étudiants fassent leur part, mais qui ne gagneraient pas ces salaires sans leur diplôme universitaire, et qu'ils n'auraient jamais pu faire ces études universitaires sans ces deux régimes. Ils ont soit la mémoire courte, soit la mémoire sélective, mais évidemment, plusieurs personnes votent de manière égoïste, et non par principe. On peut bien dégeler les frais maintenant qu'on est sorti de l'école, non?

Bref, je suis totalement contre le dégel - et j'ai voté conséquemment -, mais la manif d'hier sur le sujet m'a semblée aussi futile qu'étrange.

lundi 26 mars 2007

Sherbrooke, Floride, même combat?

He... Revirement de situation dans la circonscription de Sherbrooke, où semble-t-il, Jean Charest a été élu, contrairement à ce qui avait été annoncé plus tôt.
Floride quelqu'un?
Élu, pas élu, élu, minoritaire...
Jean a-t-il un frère un bureau du DGE? :-)
(Bon, avouez qu'elle est drôle, non?)
Désolé pour les parallèles, mais on a tellement ridiculisé les américains qui ont réélu Bush, que le parallèle était déjà difficile à éviter... alors après l'annonce du seul changement de résultat de la soirée (coincidence, dans la circonscription de Jean Charest), je ne pouvais pas m'en empêcher.
... (re) misère...
...
Au moins, on a un premier ministre (j'ai failli dire un deuxième ministre, hehehe).
à suivre??

Vive le Québec flou!

Hahaha...
On vient d'annoncer que le Québec aura un gouvernement minoritaire... sans Premier Ministre!
La chose est comique, disons-le :-).
Hehehehehe... Essayez d'expliquer ça à vos amis de l'étranger sans vous embourber...
Minoritaire au fédéral, minoritaire au provincial, le moins qu'on puisse dire, c'est que les québécois sont indécis...
Moi, j'espérais presque, pendant la soirée, que Mario Dumont obtienne plus de sièges que les Libéraux; après tout, on aurait au moins eu un premier ministre! :-)
Ok, il aurait été catastrophé de devenir PM: sérieusement, en ce moment, il doit jubiler, puisqu'il a la position idéale; populaire, avec du pouvoir politique pour la première fois de sa carrière, mais sans pouvoir de gouverner, donc avec peu de chances de se planter totalement.
L'amusante situation vient aussi de diverses circonscriptions où les ex-ministres libéraux n'ont pas été élus non plus... Ça va être bien comique de voir de quoi sera constitué ce gouvernement au juste... et comment l'opposition adéquiste réagira en face de celui-ci.
Quand à la déconfiture du PQ (le désavantage de notre système sans représentation proportionnelle a nuit au PQ, puisque le vote Vert et Québec Solidaire s'est simplement perdu dans la nature), elle permet au parti d'avoir un certain pouvoir quand même, puisqu'ils détiennent la balance du pouvoir dans un gouvernement minoritaire... N'empêche, il va falloir que le PQ se questionne sur sa plate-forme souverainiste, qui a semblé leur nuire énormément en fin de campagne.
Enfin... il est ardu de saisir exactement comment les Libéraux ont pu obtenir 46 circonscriptions (la soirée n'est pas officiellement terminée) après avoir formé un gouvernement parmi les plus impopulaires de l'histoire du Québec moderne... C'est donc vrai que les gens oublient si vite en politique, c'est pas un gag, ou une légende? Misère...
Ce gouvernement minoritaire tiendra-t-il longtemps? Hum, Super-Mario ne sera probablement pas pressé de risquer ses 41 sièges... et André Boisclair ne voudra certainement pas précipiter des élections avant d'avoir analysé le résultat et que le PQ ait refait ses devoirs.
J'ai bien hâte d'entendre quel genre de discours Jean Charest va faire, pour célébrer à la fois l'élection (minoritaire) de son parti et sa déconfiture personnelle... il en fait presque pitié...
En attendant... Vive le Québec... Vive le Québec flou!

(Almost) live from New York

Bon, je réalise que j'ai été absent de ce blogue pendant une semaine... En partie parce que je n'avais rien à dire, et en partie parce que j'ai passé les trois derniers jours à New York, The Big Apple itself.
Je vais certainement me reprendre avec une entrée détaillée sur certains aspects de mon (trop court) séjour à NY, comme ma visite au Top of the Rock, ma montée au sommet de l'Empire State Building de nuit (à minuit, en fait), ce que j'ai pensé des musical RENT et Hairspray et du meilleur street show de New York. Je reviendrai éventuellement également sur les aléas des voyages organisés... car pour la première fois de ma vie, j'étais dans un «groupe organisé» (rassurez-vous, j'ai skippé 90% des activités de groupe!), puisque ce séjour était une résultante d'un petit exercice cervical effectué il y a un moment...
Pour le moment, je vous laisse sur une (vieille) image du New Yorker Magazine, qui illustre un peu comment les New-Yorkais voient le monde... Le dessin fait sourire, surtout en ce jour d'élection suite à une campagne où les gens des régions nous ont parlé de comment ils croient que les Montréalais voient le monde... ah, les grande villes... Dessin approprié, donc, de mon point de vue de natif de région devenu montréalais.


Plus sur New York très bientôt... et quelques photos, le tout, gratuit! :)

Bonne journée d'élection (et allez voter si vous voulez avoir le droit de chialer sur le gouvernement par la suite!!)

dimanche 18 mars 2007

Des élections et du Québec

Un mot ou deux sur les élections au Québec, si vous me permettez.

Je dois vous avouer que je trouve plutôt intéressant de suivre une campagne électorale provinciale, moi qui ai vaguement suivi à distance (et sans pouvoir voter) celle de 2003. Remarquez, j'en avais pris une connaissance a posteriori fort intéressante grâce au fil «À hauteur d'homme» cette année-là.
Les sondages (concept fort volatile généralement basé sur une hypothèse de normalité de distribution de la population qui ne tient pas la route dans la réalité mais on fait avec faute de mieux) valsent entre les trois principaux partis, qui semblent à peu près au coude à coude au moment d'écrire ceci. Les médias s'excitent un brin sur la possibilité que l'ADQ prenne même le pouvoir et que son chef, Mario Dumont devienne premier ministre.
Pour ma part, je suis plutôt neutre en ce qui concerne Dumont. Sympathique la plupart du temps, il est habile à défendre ses positions (parfois malhabiles), passe bien auprès des gens ordinaires, mais mes bons mots s'arrêtent là, puisqu'il n'arrive pas à me convaincre que ses idées sont bonnes, ni qu'il ferait un bon PM, encore moins que son équipe pourrait former un cabinet compétent. Notons tout de suite que la chose a peu d'importance, quand on regarde les mois et années de gaffes et d'incompétence de l'équipe qui a été élue en 2003... Dumont et cie feraient certainement des centaines de gaffes, mais ils finiraient par apprendre, eux aussi.

Ceci dit, mettons les choses en perspective un instant. Malheureusement pour Dumont, le système politique du Québec ne permet pas de représentation proportionnelle au vote. Dans les faits, le premier ministre n'est même pas élu par la population, mais devient premier ministre car il est le chef du parti qui est élu. Ce parti n'est pas non plus élu en pourcentage du vote total, mais plutôt en devenant celui qui a fait élire le plus de députés. Et c'est dans ce fonctionnement que les sondages deviennent un outil très imprécis.
Imaginons 3 circonscriptions, où les 3 partis présentent des candidats et imaginons que 100 personnes ont droit de vote dans chacune des circonscriptions. Les résultats sortent et nous avons ceci:
Circonscription 1: PLQ: 55, PQ: 10, ADQ: 35
Circonscription 2: PLQ: 10, PQ: 58, ADQ: 32
Circonscription 3: PLQ: 35, PQ: 32, ADQ: 33
Selon ces résultats, nous aurions un gouvernement majoritaire du PLQ avec 2 députés, et un député du PQ dans l'opposition, et aucun député de l'ADQ. Pourtant, en pourcentage de vote, les trois partis ont obtenus exactement 33% des voix.
L'important n'est pas d'avoir un haut % des voix, mais une bonne répartitions de celles-ci.

Maintenant, il y a 125 sièges en jeu aux élections du 26 mars prochain.
Pour former un gouvernement majoritaire, un parti a besoin de 63 sièges, minimalement.
Actuellement, le PLQ forme un gouvernement de 72 sièges, avec une opposition de 45 PQ, et l'ADQ possède 5 sièges (il y a 1 indépendant et 2 sièges vacants).
Ainsi, pour toujours former un gouvernement majoritaire, le PLQ peut se permettre de perdre 9 sièges.
Pour former un gouvernement majoritaire, le PQ doit en gagner 18.
Et pour former un gouvernement majoritaire, l'ADQ doit en gagner 58.
Première constatation: oubliez les sondages et les % de vote globaux, l'ADQ ne gagnera jamais 58 nouveaux sièges en conservant ses 5 actuels. La chose me semble tout à fait impossible.
Les deux autres scénarios semblent très probables. Un déplacement de sièges du PLQ vers le PQ ou vice-versa semble probable, puisque lors de l'élection de 2003, beaucoup de circonscriptions ont eu un résultat très serré. Dans Roberval, pour prendre en exemple un endroit où j'ai déjà voté dans le passé, le député du PLQ l'a emporté par 244 voix seulement.

Gouvernement minoritaire, peut-être? Hum, voyons voir.
Pour que le PQ ou le PLQ soit minoritaire, il faut que l'ADQ remporte plusieurs sièges. Car si l'ADQ conserve simplement ses 5 sièges, il faudrait que les deux autres se séparent le reste à part quasi égale (62/58), dans le pire des cas, sinon, l'un d'eux peut facilement atteindre le 63.
Or, même en doublant, ou triplant le nombre de députés adéquistes, on peut facilement imaginer un scénario du type 63-47-15, non? (Revoir la représentation actuelle, pas si différente).
Bon, d'accord, soyons optimiste; Quadruplons le score de l'ADQ, ce qui leur donnerait 20 députés... Il faudrait alors quelque chose comme 63-42-20 pour un gouvernement majoritaire. Encore une fois, c'est un scénario possible.
En fait, là où il faut regarder pour une forte probabilité d'un gouvernement minoritaire, c'est en tentant de croire à un scénario du type 63-37-25, par exemple. Difficile de croire que le PQ ou le PLQ puisse descendre à 37 sièges, donc si l'ADQ obtenait 25 sièges, alors oui, il y aurait de fortes chances que le gouvernement soit minoritaire. Mais peut-on vraiment songer à 25 sièges pour l'ADQ? Sérieusement? C'est déjà 5 fois plus que ce qu'ils ont actuellement.

Vous me direz que l'ADQ se classe aussi bien que les deux autres partis dans les sondages. D'accord. Mais encore faut-il que ces votants soient significatifs et transforment ces votes en députés élus. (Revoir l'exemple ci-haut ou 33% de vote peuvent ne rien donner). Il n'y a qu'à regarder le sondage sorti hier matin:
PQ: 32%
PLQ: 30%
ADQ: 26%
Verts: 7%
Q-S: 5%
Les deux partis de queue, récoltant 12% des voix, ne verront pourtant pas un seul député élu, ou, avec un peu de chance, un peut-être. Ce qui signifie moins de 1% des sièges.
Or plusieurs phénomènes jouent contre l'ADQ là-dedans.
Le premier est que l'ADQ est relativement jeune, comme parti, et donc, ses partisans ne sont pas des partisans de tous les temps, et je les crois donc plus volatiles. Aussi, l'ADQ va souffrir du syndrôme du tiers parti: un votant convaincu de la bonne volonté et du programme de l'ADQ votera peut-être pour un autre candidat, s'il est persuadé que son candidat de l'ADQ n'entrera pas dans sa circonscription, afin de maximiser ses chances d'avoir un député au pouvoir dans son coin de pays. C'est un effet important dans les régions, et dont on ne parle pas beaucoup en regardant un sondage, et en plus, c'est dans les régions que l'ADQ obtient ses meilleurs pourcentages d'appuis. Ainsi, si sachant que l'ADQ ne formera pas le gouvernement, les votants des régions votent stratégiquement pour obtenir un député qui a du pouvoir au gouvernement plutôt que dans l'opposition, l'ADQ verra son électorat fondre rapidement.
Historiquement, les tiers partis (l'ADQ en est encore un tant qu'il n'aura pas pris le pouvoir et gouverné réellement) ont tendance à voir leurs appuis être plus fort entre les élections et en campagne plutôt que le jour des élections, où les votants tentent parfois de «gagner» leurs élections.
Enfin, je parlais des circonscriptions serrées de 2003... La grande majorité d'entre elles sont en région, une fois encore, rendant plus volatile et imprévisible les résultats là où l'ADQ est censé obtenir ses meilleurs appuis. L'ADQ n'a aucun château fort (à part peut-être la circonscription de Dumont lui-même, mais encore), à franchement parler, ce qui lui enlève au départ un certains nombres de sièges que les deux autres partis peuvent compter comme pratiquement acquis. Cet élément n'apparait pas non plus dans les sondages.

Pour toutes ces raisons, et malheureusement pour Mario Dumont, je pense que l'ADQ n'obtiendra pas plus de 20 sièges (ce qui est déjà 4 fois plus que la dernière fois, quand même), et donc, que le gouvernement sera majoritaire.

Alors, PQ ou PLQ?
Comme je n'ai pas voté en 2003, j'ai suivi la descente aux enfers du gouvernement Libéral avec un sourire amusé. Les étonnantes et incroyables manifs de fin 2003 et de 2005 me laissaient alors croire que le gouvernement était vraiment impopulaire. Aussi, les nombreux volte face du gouvernement (Prêts bourse, Suroit, etc) laissaient aussi croire que la base était faible.
J'aurais donc eu tendance à croire que le PLQ n'avait aucune chance de l'emporter à peine 2 ans après que des dizaines de milliers de personnes n'envahissent les rues des villes, et que l'ensemble de la fonction publique ait fait la grève, sans compter les étudiants des collèges et universités.
Mais les gens oublient vite, semble-t-il, alors le PLQ semble dans la course et un sérieux aspirant à former le prochain gouvernement. Leur problème majeur, évidemment, repose dans la défense de leur exercice du pouvoir pendant les 4 dernières années (un exercice toujours difficile), et surtout, qu'un seul petit souvenir malencontreux de ces 4 années peut faire changer un électeur d'avis (un étudiant qui réalise que lorsqu'il est descendu dans la rue, c'était pour protester contre eux, par exemple). Un phénomène qui touche moins le PQ, qui n'a pas eu à exercer le pouvoir depuis 4 ans.
Et même si les gens oublient vite, les Québécois sont parmi les peuples qui ont le plus ridiculisé les américains lors de la réélection de G.W. Bush, en 2004, non? Saisiront-ils l'ironie de la situation s'ils réélisent Jean Charest après en avoir fait pendant pratiquement 3 ans un des premiers ministres du Québec les plus impopulaires de l'histoire? Avouez...

Du côté du PQ, il semble que la question nationale soit un avantage et un inconvénient, comme de coutume. Par contre, le vote souverainiste risque de se voir diviser et si Québec-Solidaire obtient réellement 5% des voix, c'est ça de moins pour le PQ dans les circonscriptions visées, et dans ce cas, vu les scores serrés de plusieurs d'entre elles, la chose pourrait se traduire par des pertes de circonscriptions. Toutefois, la plupart des gens comprennent qu'il s'agit d'une élection et non d'un référendum, et le PQ attire tout de même son lot de partisans non-souverainistes qui préfèrent son programme plus à gauche que celui du PLQ mais prévoient de voter «non» dans un éventuel référendum. Ainsi, la question nationale a ses limites en terme d'influence sur le vote.
Par contre, l'inverse peut se produire. La volatilité du votes des tiers parti peut servir le PQ, puisque l'on voit mal des adeptes du Parti Vert et de Québec Solidaire passer aux PLQ s'ils décident de voter plus stratégiquement qu'en suivant leurs convictions.

Enfin, il y a la question des tendances. En effet, ce sont les tendances et les derniers sondages qui feront paraître un parti mieux placé que l'autre pour former le gouvernement, qui influencera le vote stratégique des régions et partisans volatile des tiers partis (y compris les partisans de l'ADQ en région, tel que mentionné plus haut). Le parti le mieux positionné et sur la meilleure lancée à quelques jours /heures du scrutin a le plus de chance de rafler ces électeurs et remporter quelques circonscriptions serrées de plus.

Pour toutes ces raisons, j'ai tendance à croire à une élection du PQ majoritaire, mais majoritaire de peu, donc avec peu de marge de manoeuvre. J'ai bien des chances de voir juste et bien des chances d'être dans le champs, mais malgré les sondages qui placent les 3 partis principaux au coude à coude, l'ADQ n'a aucune chance de former un gouvernement, ni même de former l'opposition officielle, d'après moi.
Qu'en dites-vous?

(J'aimerais bien entendu des opinions... Sur cette analyse de la situation, car pour le reste, chacun a droit à ses opinions personnelles, et ce blog n'a aucune prétention en terme de discussion politique, mais votre opinion sur mes raisonnement m'intéresserait grandement).

vendredi 16 mars 2007

Deux hommages fort mérités...

Il y a quelques semaines à peine, on rendait un double hommage à Réjean Paré et quelques articles ont été publiés pour souligner ces hommages.
Il s'agit d'hommages fort mérités, mais évidemment, comme c'est souvent le cas, c'est dommage qu'il soient survenus de manière posthume.

Réjean Paré nous a quitté soudainement à la fin de septembre 2006. Son départ a été un choc pour moi, puisque Réjean était un idole et un ami en plus d'un oncle. En réalité, comme il s'agissait du jeune frère de ma mère, notre différence d'âge était réduite et il était tellement présent dans ma vie qu'il a souvent fait office de grand frère pour moi.

Les visiteurs de mon site web et de ma page sur Roberval se souviendront peut-être que j'avais même publié une photo de Réjean, puisqu'il m'avait permis d'accéder au toît d'un édifice pour que je prenne des photos panoramiques de la ville d'un point de vue imprenable. C'est cette photo que je reproduit ici.

Comme son départ avait fait l'objet de diverses réactions sur le web, j'avais fait une page pour la famille, afin de pouvoir lire ces réactions. Depuis, il y a eu d'autres articles dans les médias, d'autres réactions, et les deux hommages récents auxquels les médias ont également fait écho. J'ai donc mis une touche finale à cette page, qui est devenu mon hommage à Réjean Paré et à ce qu'il représentera toujours pour moi.

lundi 12 mars 2007

Christian au Niger...

Ma soeur Sophie et mon beau-frère Martin ont un ami qui s'appelle Christian et qui partage leur intérêt pour les voyage et la randonnée.
J'avais donc souvent entendu parler de Christian au fil des ans, mais je ne l'avais pas rencontré... avant l'automne dernier, où on s'est vu à deux ou trois reprises.
Christian se préparait alors à collaborer avec le CECI dans le cadre d'un projet au Niger.
Depuis, Christian ets bel et bien parti pour le Niger pour un contrat d'un an.
Récemment, j'apprenais que Christian avait enfin lancé un blogue pour que nous puissions suivre ses (més)aventures en Afrique, blogue auquel on peut accéder par ici.
Je vous invite donc à joindre le rang des lecteurs de Christian. Si, comme moi, les voyages, expériences en immersion culturelles et autres activités du genre vous intéresse, vous sourirez certainement à la lecture des billets de Christian et serez intrigué par les photos qu'il a publié jusqu'à maintenant.
(La mise en page d'un des billets rend la lecture ardue, mais le reste est très bien structuré. Je suis convaincu que ce n'est pas aussi évident que ça en a l'air de bloguer du Niger... Difficile alors de se plaindre de la mise en page).
Merci public à Christian de prendre le temps de partager son expérience avec nous.
Et évidemment, lire sur le séjour de Christian en Afrique, ça donne des idées :)
...

samedi 10 mars 2007

J'étais «Là»

Hier soir, j'étais dans la salle du Théâtre Duceppe de la Place des Arts. J'étais là, pour la présentation de la pièce .
est une création québécoise, une comédie dramatique de l'auteur Serge Boucher, mise en scène par René-Richard Cyr.
Si la pièce met en scène 15 comédiens qui jouent une vingtaine de personnages au total, le personnage central de l'histoire demeure un endroit; Là.
Cet endroit est un petit restaurant familial dans une ville de région; Thetford Mines. Au moment de l'entrée en scène, la propriétaire de ce restaurant, Sylvie, s'aprête à vendre l'édifice, qui deviendra une pharmacie Jean Coutu. François, l'un des clients ce jour-là, se trouve à avoir passé son enfance dans cet établissement, puisque 25 ans plus tôt, c'étaient ses parents qui en étaient propriétaires. La pièce nous offre donc un voyage dans le temps alors que les 4 premiers actes valsent entre 1998 et 1971, nous faisant découvrir le quotidien de divers personnages à travers les activités du restaurant. Plusieurs histoires se croisent donc tout au long de la représentation, qui s'achève sur un 5e acte en 2005, dans l'édifice devenu une pharmacie.
Parmi les nombreux destins suivis, il y a quelques lignes principales; celle des parents de François, aux prises avec l'alcoolisme du père et la difficulté d'opérer un restaurant familial ouvert 24h; celle de Sylvie, amie d'enfance de François (elle avait toujours rêvé d'avoir ce restaurant), qui célèbre son 20e anniversaire de mariage et qui vient de vendre à Jean Coutu; celle de Timononque, un régulier du restaurant, proche des parents de François dès 1971, et qui est demeuré parmi les habitués de l'établissement jusqu'à sa démolition; et bien sûr, le destin de François, devenu dramaturge et dont les quelques visites sur les lieux de son enfance lui inspirent une pièce...
(On sent évidemment une bonne part d'auto-biographie dans LÀ, puis que l'auteur - originaire de Victoriaville -, en plus de mettre en scène un dramaturge inspiré par son enfance, n'hésite pas à avouer dans un billet publié dans le programme, que le restaurant en question est bien le restaurant de son enfance.)
Le texte de cette pièce est réellement intéressant. Derrière des apparences de simplicité (aucun héros, aucun personnage plus grand que nature, rien que du bon vieux réalisme), les personnages sont tous très bien développés et leur destin est fort intéressant à suivre. Pour ma part, je n'ai vu aucune longueur ou moment plus faible dans cette pièce de 2h sans entr'acte et j'ai apprécié chaque réplique. Il faut aussi préciser que comme il y a beaucoup de personnages, la plupart des scènes font intervenir plusieurs d'entre eux en même temps; il n'est pas rare d'assister à deux ou trois conversation simultanément, ce qui n'est pas facile à réusir au théâtre. (En plus, j'adore ce genre de scène, qui donne un très fort effet de réel - voir certains films de Woody Allen, par exemple, ou n'importe quel souper avec ma famille :)
Côté mise en scène, la pièce ne serait pas aussi bonne sans l'exceptionnel travail et l'inventivité de René-Richard Cyr. Certains effets et choix sont tout simplement du bonbon pour l'amateur de théâtre que je suis. Je pense par exemple à l'entrée en scène des comédiens, à cette scène où les deux époques se mélangent ou encore à l'habileté avec laquelle apparaissent les personnages de 1971 dans les rangées du Jean Coutu de 2005). Avec autant de personnages et de texte, le tout aurait pu devenir un véritable fouilli impossible à suivre, mais non, la mise en scène permet une fluidité entre les scènes et les actes, entre les époques et entre la comédie et le drame.
Enfin, l'interprétation est absolument éblouissante. Rien de moins. Ce qui frappe le plus, a posteriori, c'est qu'aucun des 15 comédiens n'est moins bon que les autres, aucun personnage ne vous semble faible (merci à l'excellence du texte également) et que chaque scène devient alors intéressante parce que les comédiens arrivent à vous faire oublier leur présence au profit de leur personnage; vous n'êtes plus au théâtre, vous êtes dans le restaurant, témoin des activités de la journée. Chaque comédien est parfaitement convaincant. On fera grand cas de Benoît Brière qui compose un personnage drôle et attachant, triste et touchant à la fois, et que l'on retrouve à la fois en 1971 et 1998, mais François Papineau et Guylaine Tremblay sont renversant dans leurs rôles respectifs (les parents de François et premiers propriétaires du restaurant), nous offrant des scènes d'une intensité remarquable.
Un dernier mot concernant l'identification aux événements et personnages; la pièce valse entre 1971 et 1998 pour se terminer en 2005, alors on passe par plusieurs époques, que l'on aura vécu directement ou via des membres de notre famille; parents, grand-parents, enfants... Ce faisant, chacun des personnages nous parle, nous rappelle quelqu'un. Même chose pour les événements en ce qui me concerne, puisque la pièce se déroule en région, où, par exemple, en 1998, on rêve depuis des années qu'un Jean Coutu s'installe dans la place. La pièce aurait tout aussi bien pu se passer à Roberval, au Lac St-Jean! Je n'ai par contre aucune idée de l'impact de cette donnée sur un public natif de Montréal, qui réagira différemment aux éléments relatifs à cette saveur très régionale du texte.
Enfin, vous aurez saisi que je vous recommande sans aucune réserve cette pièce, si jamais vous avez l'occasion d'y aller - en ce moment-même chez Duceppe, et jusqu'au 7 avril 2007. Un très bon moment de théâtre.

mercredi 7 mars 2007

Hana Yori Dango

Joli titre, non?

En fait, Hana Yori Dango est le titre d'une série de Manga Shojo japonnais écrit par Yoko Kamio (photo de gauche). Les mangas Shojos sont des mangas dont le public cible sont les jeunes filles, au Japon.
Hana Yori Dango a eu tant de succès que la série a fait l'objet d'une adaptation en série animée, puis a été adapté en série (taïwanaise), puis enfin, en série japonnaise en 2005.
C'est par cette dernière adaptation que j'ai découvert Hana Yori Dango il y a environ un an.
C'est l'histoire de Tsukushi Makino, une jeune fille de seize ans qui entre dans une école privée. Ses parents ont une vie modeste et la famille se prive donc de tout pour pouvoir payer l'éducation de la jeune Tsukushi. Évidemment, l'école est sous le joug d'une bande de 4 jeunes issus de familles très riches et il s'en suit des affrontements et aventures entre la jeune fille et le groupe en question.
Le cadre de Hana Yori Dango est donc on ne peut plus classique et l'histoire n'évite pas une multitude de clichés habituels au genre; injustices, pouvoir de l'argent, bandes de suiveurs, etc.
La série se distingue toutefois à plusieurs niveaux. Le premier en ce qui me concerne, c'est le plongeon qu'elle nous permet de faire dans la culture japonnaise. L'histoire elle-même raconte pour les spectateurs japonnais quelque chose de crédible, et donc, nous donne une image de cette culture. Et cet aspect est fascinant, quand on commence à comprendre un peu plus le fonctionnement des relations entre garçons et filles, parents et enfants, riches et pauvres, dans cette société où les codes sont si différents des nôtres. Les décors, les rues de Tokyo, les boutiques, les accessoires, les personnages secondaires, tout est assez étranger pour apporter une touche exotique au spectateur étranger que je suis, ce qui ajoute aussi à l'appréciation de l'expérience. En fait, comme j'ai partagé le quotidien de quelques amis japonnais lors de mon plus récent séjour à Vancouver pendant quelques mois, Hana Yori Dango me permet aussi de replonger dans cette culture que j'ai aimé fréquenter.
Fascinante expérience aussi si vous visionnez la chose en version originale avec sous-titre, car ça vous permet de véritablement intégrer les expressions vocales, les accents et les particularités de la relation que les japonnais ont avec la fiction. De plus, si vous avez vu des séries ou films japonnais avant, vous pouvez imaginer la présence de certains travers types de cette culture cinématographique; usage régulier du montage à répétition, un peu de sur-jeu de la part des acteurs, accentuation des effets visuels et sonores, utilisations de flashbacks, etc. Pour avoir un aperçu de cette différence culturelle, il n'y a qu'à regarder le générique pendant lequel les paroles de la chanson-thème sont affichées en karaoke, ou encore les photos promotionnelles comme celle-ci:
Les acteurs, qui sont tous des inconnus en Amérique du Nord, mais qui ont tous de l'expérience dans diverses séries télé au Japon (trois des acteurs principaux jouaient dans Gokusen, une autre série du même style), sont excellents et très bien dirigés. Mao Inoue (photo plus bas) est particulièrement attachante et compose une Tsukushi à la fois cute, naïve, drôle, combative, orgueilleuse et têtue, un mélange qui me rappelle certaines japonnaises que j'ai connues (je ne nommerai pas Ryoko - oups! :-)...
Enfin, j'ajouterais que c'est tout simplement une bonne série télé. Les personnages (et la manière dont ils sont interprétés) sont tout simplement savoureux, et c'est fort amusant de les voir évoluer, car on s'attache à eux facilement.
On pourrait, dans notre univers, classer Hana Yori Dango dans la comédie romantique, mais ce cadre est un peu trop restrictif pour la série japonnaise. Oui, c'est romantique, c'est drôle, et parfois l'aspect un peu plus dramatique fait également sourire, mais la série pousse son intrigue beaucoup plus loin que la classique comédie romantique; en ce sens, c'est incroyable combien les quelques 9 épisodes (d'une heure) de la série sont compacts. Selon nos habitudes de télé à nous, on aurait fait, avec la même intrigue, une série de 26 épisodes d'une heure! Et bien entendu, comme il s'agit de fiction japonnaise, il y a une naïveté de ton qui est absoument charmante. Cet aspect peut être énervant lorsqu'il n'est pas maîtrisé, mais dans Hana Yori Dango, même les plus incroyables coïncidences font plus sourire que soupirer.
Vous aurez compris que j'ai bien aimé visionner Hana Yori Dango.

C'est donc avec joie que j'ai appris la diffusion, début 2007 au Japon, de Hana Yori Dango 2! Ben oui, avec autant de succès, il fallait bien revenir avec une suite. (C'est en fait pourquoi je me suis enfin décidé à vous parler de Hana Yori Dango sur ce journal, ne l'ayant pas fait lors de son visionnement).
Pour le moment, je n'ai vu que le premier épisode (un spécial de deux heures) et il ne m'a pas déçu; les personnages nous reviennent un peu plus vieux et matures, l'intrigue est déjà pleine de rebondissements, les acteurs sont tous de retour dans les rôles principaux, la réalisation semble plus soignée encore, et j'ai l'impression qu'on a eu plus de budget; comme un des personnages habite maintenant New York, plusieurs scènes de cet épisode ont été tournés sur place. L'ensemble est donc bien prometteur.
Ah, j'oubliais... le titre, oui. Tout le monde ne peut pas apprécier Hana Yori Dango en tant que titre sans les références japonnaises; Cette expression japonnaise signifie que les filles préfèrent manger des sucreries plutôt que de regarder les fleurs. Sauf qu'écrit en japonnais, on a remplacé l'idéogramme signifiant sucreries par un idéogramme (homophone) signifiant garçons. Ainsi, on pourrait éventuellement appeler ça «Des garçons plutôt que des fleurs» en français, mais évidemment, on perdrait le jeu de mot sur «sucreries» et «garçons». Voilà.
Matané.

mardi 6 mars 2007

J'aime pas ça, l'hiver, moi

Ce n'est pas parce que l'on est né dedans, et que l'on a vécu plus de trente ans de sa vie sans pouvoir l'éviter, ou encore que l'on est originaire d'une région où l'hiver dure presque six mois que l'on est obligé d'aimer l'hiver. Bon.
Et puis moi, j'aime pas ça, l'hiver.
C'est pas de ma faute, on a beau me dire d'aller faire du ski en montagne ou de la raquette, ou du patin, j'aime pas ça, l'hiver.
J'aime bien aller patiner de temps en temps, mais comme j'aime aussi faire du rollerblade, on repassera pour l'hiver. En plus, le roller est plus pratique, il peut se faire un peu partout, même pas besoin de glace! :)
Et puis au nombre de fois où j'ai skié ou fait de la raquette dans ma vie, c'est pas un argument très convaincant non plus. Je sais, on me dira que justement, si je faisais plus de raquette, j'apprécierais plus l'hiver. Faux. J'ai fait de la raquette et adoré l'expérience l'an dernier, mais qu'est-ce que vous voulez, je ne souhaite pas un hiver de plusieurs mois juste pour ça. Je me contenterais facilement d'une fin de semaine d'hiver, et j'en profiterais pour faire une belle randonnée et qu'on n'en parle plus de l'année.
Avant, j'aimais pas l'hiver, mais j'avais appris à l'endurer. Depuis que j'ai vécu à Vancouver, je sais que l'hiver est un choix; que je peux l'éviter, qu'il n'est pas partout... alors il me semble qu'il est plus insupportable qu'avant!
Au moment d'écrire ceci, il doit faire -20 dehors, mais avec le vent, l'humidité et tout le tralala, on ressent quelque chose comme -138 à peu près. C'est pas l'fun! C'est juste emmerdant d'avoir à s'habiller comme des oignons, avec cent trente deux couches, des mitaines, des tuques, des foulards, des capuchons, des bottes, allouette. Comment profiter d'une belle marche de santé quand le moindre souffle d'air frais vous surgèle chaque centimètre carré de peau? Évidemment, une fois à l'intérieur, vous avez soudainement très chaud vu tout l'équipement que vous portez (et je ne parle pas de l'inconvénient du poids, même si je tente de minimiser, ni de l'encombrement des accessoires)... Dès que l'on se retrouve dans un centre commercial, dans un bureau, dans le métro, au cinéma, on a des tonnes d'équipements qui nous emmerdent l'existence!
Toutes les entrées d'immeubles sont dégeulasses avec toute cette neige fondue mêlée de gravier et de sable et de sel, les rues sont un vrai merdier, les trottoirs glacés et impraticables, le traffic est plus congestionné encore, les routes sont dangereuses, chaque expédition à l'extérieur prend l'allure d'une aventure épique... (songez à l'été, où une marche au soleil ou encore une course rapide au dépanneur ne se transforme pas en périple...)
Et puis évidemment, il y a les grippes, rhumes, pneumonies, sinusites et bronchites qui adorent l'hiver et en profitent pour se multiplier à qui mieux mieux.
Vous voulez que je vous dise? L'hiver doit faire le plaisir des compagnies de kleenex!
Je m'arrête ici, car je pourrais continuer à chialer sur l'hiver pendant des paragraphes et des paragraphes... Misère... Je tenterai de me souvenir de toutes ces récriminations contre l'hiver quand viendra l'automne prochain pour décider où je passerai mon hiver!